50390Saint-Sauveur-le-Vicomte Boutique en ligne : (nc) Fax : L'établissement ALINE AUBRIL a pour activité : Commerçant , Commerce de détail alimentaire sur éventaires et marchés, 4781Z , crée le 1 juil. 2014, Sur marché, siège principal. Société; ALIOU SAMB Vente sur marché et inventaire. 4 Rue CHARLES GOHEL 50100 Cherbourg-en-Cotentin Boutique en Cotentin Diffusion 9 r Croix D'Epines 50390 Saint sauveur le vicomte Cotentin Diffusion à Saint sauveur le vicomte Siege social 9 r Croix D'Epines 50390 Saint sauveur le vicomte Activités Meubles magasins Directeur Effectif 1 personnes Code Naf Siret Contact Email Internet * 2,99 €/appel. Ce numéro valable 10 minutes n'est pas le numéro du destinataire mais le numéro d'un service permettant la mise en relation avec celui-ci. Ce service édité par Pourquoi ce numero ? Devis par téléphone Entreprises semblables ... Indépendants, Entreprises, Organismes ou Associations, créez portail internet et votre fiche de présentation gratuitement sur ce portail. Contactez-nous - © -
Tél: 02 33 95 88 80 Fax : 02 33 95 88 85 Place Auguste Cousin BP100 - 50390 SAINT-SAUVEUR-LE-VICOMTE
COTENTION DIFFUSIONAutres commerces de détail spécialisés divers 9 RUE DE LA CROIX D'EPINES 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 388601122société depuis 1992MagasinSARL unipersonnelle1 ou 2 salariés Commerce, Auto, Moto > Commerce de détail > Autres commerces de détail en magasin spécialisé > Autre commerce de détail de biens neufs en magasin spécialisé > Autres commerces de détail spécialisés diversCTRE COM ACTION SOCIALEAction sociale sans hébergement PL AUGUSTIN COUSIN 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 265000836administration publique depuis 1968Centre communal d'action sociale Santé, sociale > Action sociale > Autre action sociale sans hébergement > Autre action sociale sans hébergement > Action sociale sans hébergement COM ACTION SOCIALEHébergement médicalisé pour personnes âgées 3 RUE CATHERINE DE LONGPRE 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 265000836administration publique depuis 1968Centre communal d'action sociale Santé, sociale > Hébergement médico-social > Hébergement médicalisé > Hébergement médicalisé > Hébergement médicalisé pour personnes âgéesCUISINIER LIMITEDIntermédiaires spécialisés dans le commerce d'autres produits spécifiques 6 RTE DE LA MELOQUERIE 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 443697339société depuis 2002MagasinSociété commerciale étrangère immatriculée au RCS1 ou 2 salariés Commerce, Auto, Moto > Commerce de gros > Intermédiaires du commerce de gros > Intermédiaires spécialisés dans le commerce d'autres produits spécifiques > Intermédiaires spécialisés dans le commerce d'autres produits spécifiquesCUMA DES CHENESActivités de soutien aux cultures LA MAIRIE 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 327389037société depuis 1983En clientèleCoopérative d'utilisation de matériel agricole en commun CUMA1 ou 2 salariés Agri, sylvi et pêche > Culture, animal, chasse > Activités de soutien à l'agriculture et traitement primaire des récoltes > Activités de soutien aux cultures > Activités de soutien aux culturesCUMA LA MODESTEActivités de soutien aux cultures 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 334299930société depuis 1985En clientèleCoopérative d'utilisation de matériel agricole en commun CUMA Agri, sylvi et pêche > Culture, animal, chasse > Activités de soutien à l'agriculture et traitement primaire des récoltes > Activités de soutien aux cultures > Activités de soutien aux culturesDABLIN - LEBOYER AGENTS GENERAUX D'ASSURANCE DABLIN LEBOYER AGENTS GENER ASSURANCEActivités des agents et courtiers d'assurances 9 RUE ALBERT FERAY 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 790555239société depuis 2013Société créée de fait entre personnes physiques1 ou 2 salariés Finance, assurance > Aux. de services finan. et assur. > Activités auxiliaires d'assurance et de caisses de retraite > Activités des agents et courtiers d'assurances > Activités des agents et courtiers d'assurancesDAVID HAMELBoulangerie et boulangerie-pâtisserie 60 RUE BOTTIN DESYLLES 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 495269847société depuis 2007Société à responsabilité limitée sans autre indication3 à 5 salariés Industrie manufacturière > Indust. alimentaires > Fabrication de produits de boulangerie-pâtisserie et de pâtes alimentaires > Fabrication de pain et de pâtisserie fraîche > Boulangerie et boulangerie-pâtisserieDISTRI-MENUISERIECommerce de gros commerce interentreprises de bois et de matériaux de construction 1 R DE L AVENIR 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 824676043société depuis 2017Commerce de gros ou intermédiaire du commerceSAS, société par actions simplifiée Commerce, Auto, Moto > Commerce de gros > Autres commerces de gros spécialisés > Commerce de gros de bois, de matériaux de construction et d'appareils sanitaires > Commerce de gros commerce interentreprises de bois et de matériaux de constructionDISTRICOCommerce de détail de quincaillerie, peintures et verres en petites surfaces moins de 400 m² RTE DE LA HAYE DU PUITS 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 353669419société depuis 1990MagasinSAS, société par actions simplifiée3 à 5 salariés Commerce, Auto, Moto > Commerce de détail > Commerce de détail d'autres équipements du foyer en magasin spécialisé > Commerce de détail de quincaillerie, peintures et verres en magasin spécialisé > Commerce de détail de quincaillerie, peintures et verres en petites surfaces moins de 400 m²DRS VETERINAIRES ROMANOWSKI VEZZADINIActivités vétérinaires 89 RTE DE PORTBAIL 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 428581037société depuis 1999SCP de vétérinaires6 à 9 salariés Scientifique et techniques > Vétérinaires > Activités vétérinaires > Activités vétérinaires > Activités vétérinairesEARL COUILLARDÉlevage de vaches laitières 13 HAUTMESNIL 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 510529092société depuis 2009Exploitation agricole à responsabilité limitée Agri, sylvi et pêche > Culture, animal, chasse > Production animale > Élevage de vaches laitières > Élevage de vaches laitièresEARL D'ESTRANÉlevage de vaches laitières LA CHAPELLE SELSOIF 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 432269264société depuis 2000Exploitation agricole à responsabilité limitée Agri, sylvi et pêche > Culture, animal, chasse > Production animale > Élevage de vaches laitières > Élevage de vaches laitièresEARL DE LA BERGERIEÉlevage de vaches laitières LA BERGERIE 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 419597067société depuis 1998Exploitation agricole à responsabilité limitée Agri, sylvi et pêche > Culture, animal, chasse > Production animale > Élevage de vaches laitières > Élevage de vaches laitièresGAEC DES VIGNETTES EARL DE LA CHARRONNERIEÉlevage d'autres bovins et de buffles 81 RTE DE PORTBAIL 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 521588129société depuis 2010Groupement agricole d'exploitation en commun GAEC Agri, sylvi et pêche > Culture, animal, chasse > Production animale > Élevage d'autres bovins et de buffles > Élevage d'autres bovins et de bufflesEARL DE LA FORETCulture et élevage associés LES BERGERIES 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 504024332société depuis 2008Exploitation agricole à responsabilité limitée1 ou 2 salariés Agri, sylvi et pêche > Culture, animal, chasse > Culture et élevage associés > Culture et élevage associés > Culture et élevage associésEARL DES VANNERIESÉlevage de vaches laitières LES VANNERIES 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 398025213société depuis 1994Exploitation agricole à responsabilité limitée Agri, sylvi et pêche > Culture, animal, chasse > Production animale > Élevage de vaches laitières > Élevage de vaches laitièresEARL DU VIEL ETANGÉlevage de vaches laitières 78 RTE DE LA FORET 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 791178130société depuis 2013Exploitation agricole à responsabilité limitée Agri, sylvi et pêche > Culture, animal, chasse > Production animale > Élevage de vaches laitières > Élevage de vaches laitièresEARL LES MOULINEAUXÉlevage de vaches laitières 8 RTE DE CATTEVILLE 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 494836034société depuis 2007Exploitation agricole à responsabilité limitée Agri, sylvi et pêche > Culture, animal, chasse > Production animale > Élevage de vaches laitières > Élevage de vaches laitièresSTE SCOLAIRE ECOLE PUBLIQUE ST SAUVEUR LE VICOMTE ECOLE JACQUELINE MAIGNANAutres organisations fonctionnant par adhésion volontaire RTE DE BRICQUEBEC 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 511151870association depuis 1989Association déclarée Autres services > Organisations associatives > Activités des autres organisations associatives > Activités des organisations associatives > Autres organisations fonctionnant par adhésion volontaireOGEC GESTION NOTRE DAME ABBAYE ECOLE PRIMAIRE NOTRE DAMEEnseignement primaire 41 RUE BOTTIN DESYLLES 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 311768485association depuis 1900Association déclarée10 à 19 salariés Enseignement > Enseignement > Enseignement primaire > Enseignement primaire > Enseignement primaireEHPAD DES LICESHébergement médicalisé pour personnes âgées 17 RUE DES LICES 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 265001255administration publique depuis 1983Établissement public local social et médico-social50 à 99 salariés Santé, sociale > Hébergement médico-social > Hébergement médicalisé > Hébergement médicalisé > Hébergement médicalisé pour personnes âgéesEHPAD DES LICESActivités des infirmiers et des sages-femmes 17 RUE DES LICES 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 265001255administration publique depuis 1983Établissement public local social et médico-social Santé, sociale > Santé > Autres activités pour la santé humaine > Autres activités pour la santé humaine > Activités des infirmiers et des sages-femmesEHPAD DES LICESSupports juridiques de gestion de patrimoine mobilier 17 RUE DES LICES 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 265001255administration publique depuis 1983Établissement public local social et médico-social Finance, assurance > Aux. de services finan. et assur. > Activités auxiliaires de services financiers, hors assurance et caisses de retraite > Autres activités auxiliaires de services financiers, hors assurance et caisses de retraite > Supports juridiques de gestion de patrimoine mobilierEM OTIFFCoiffure 19 RUE BOTTIN DESYLLES 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 811647593Artisan-commerçant depuis 20151 ou 2 salariés Autres services > Autres servi. personnels > Autres services personnels > Coiffure et soins de beauté > CoiffureETABLISSEMENTS LEBEURRIER SACommerce de gros commerce interentreprises de matériel agricole 1 RUE FRANCOIS HALLEY 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 350446779société depuis 1989SAS, société par actions simplifiée6 à 9 salariés Commerce, Auto, Moto > Commerce de gros > Commerce de gros d'autres équipements industriels > Commerce de gros de matériel agricole > Commerce de gros commerce interentreprises de matériel agricoleEURL FREDERIC MOUCHELActivités des sièges sociaux 24 RTE DE BRICQUEBEC 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 498729722société depuis 2007SARL unipersonnelle3 à 5 salariés Scientifique et techniques > Sièges sociaux, conseil de gestion > Activités des sièges sociaux > Activités des sièges sociaux > Activités des sièges sociauxEURL FREDERIC MOUCHELTravaux de menuiserie bois et PVC RUE FRANCOIS HALLEY 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 498729722société depuis 2007Sur chantierBâtiments, travaux publicsSARL unipersonnelle3 à 5 salariés Construction > Travaux construct. spécialisés > Travaux de finition > Travaux de menuiserie > Travaux de menuiserie bois et PVCEURL VAUTIER PEINTURETravaux de peinture et vitrerie 9 RTE DE HAUTMESNIL 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 410552715société depuis 1997Sur chantierSARL unipersonnelle1 ou 2 salariés Construction > Travaux construct. spécialisés > Travaux de finition > Travaux de peinture et vitrerie > Travaux de peinture et vitrerieFAMILLES RURALES-ASS ST SAUVEUR LE VICOMAutres organisations fonctionnant par adhésion volontaire PL AUGUSTE COUSIN 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 399614494association depuis 1995Association déclarée1 ou 2 salariés Autres services > Organisations associatives > Activités des autres organisations associatives > Activités des organisations associatives > Autres organisations fonctionnant par adhésion volontaireFFRActivités des sociétés holding LE MOULIN 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 442345336société depuis 2002SAS, société par actions simplifiée Finance, assurance > Services financiers > Activités des sociétés holding > Activités des sociétés holding > Activités des sociétés holdingFINANCIERE LA JOIEActivités des sociétés holding 5 RUE DES PETITS PAVES DE L'ABBA 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 378676233société depuis 1990Autre société civile Finance, assurance > Services financiers > Activités des sociétés holding > Activités des sociétés holding > Activités des sociétés holdingFLOURIOT AUTOMOBILESEntretien et réparation de véhicules automobiles légers 3 RUE DE L AVENIR 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 533357620société depuis 2011AtelierRéparationSociété à responsabilité limitée sans autre indication3 à 5 salariés Commerce, Auto, Moto > Commerce, réparat. Auto-moto > Entretien et réparation de véhicules automobiles > Entretien et réparation de véhicules automobiles > Entretien et réparation de véhicules automobiles légersFOYER SOCIO CULTURELActivités de clubs de sports 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 383976644association depuis 1991Association déclarée3 à 5 salariés Arts, spectacles > Sports et loisirs > Activités liées au sport > Activités de clubs de sports > Activités de clubs de sportsFOYER SOCIO CULTURELActivités de clubs de sports RTE DE BRICQUEBEC 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 424545135association depuis 1999Association déclarée Arts, spectacles > Sports et loisirs > Activités liées au sport > Activités de clubs de sports > Activités de clubs de sportsGAEC ANGOT JPÉlevage de vaches laitières 16 RTE DE LA CROIX STE MARGUERITE 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 481647253société depuis 2005Groupement agricole d'exploitation en commun GAEC1 ou 2 salariés Agri, sylvi et pêche > Culture, animal, chasse > Production animale > Élevage de vaches laitières > Élevage de vaches laitièresGAEC DE LA CROIX JAMOTCulture et élevage associés 4 RTE DE LA CROIX JAMOT 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 511362402société depuis 2009Groupement agricole d'exploitation en commun GAEC1 ou 2 salariés Agri, sylvi et pêche > Culture, animal, chasse > Culture et élevage associés > Culture et élevage associés > Culture et élevage associésGAEC DE LA MELOQUERIEÉlevage de vaches laitières 55 ROUTE DE LA HAYE DU PUITS 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 341034239société depuis 1987Groupement agricole d'exploitation en commun GAEC Agri, sylvi et pêche > Culture, animal, chasse > Production animale > Élevage de vaches laitières > Élevage de vaches laitièresGAEC DU JARDIN BOISSYÉlevage de vaches laitières 1 RTE DE TAILLEPIED 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 378399729société depuis 1990Groupement agricole d'exploitation en commun GAEC Agri, sylvi et pêche > Culture, animal, chasse > Production animale > Élevage de vaches laitières > Élevage de vaches laitièresGAEC DU MANOIRÉlevage de vaches laitières 52 RTE DE SELSOIF 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 392451654société depuis 1978Sur chantierGroupement agricole d'exploitation en commun GAEC Agri, sylvi et pêche > Culture, animal, chasse > Production animale > Élevage de vaches laitières > Élevage de vaches laitièresGAEC DU QUESNOYÉlevage de vaches laitières LE QUESNOY 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 450950415société depuis 2003Groupement agricole d'exploitation en commun GAEC Agri, sylvi et pêche > Culture, animal, chasse > Production animale > Élevage de vaches laitières > Élevage de vaches laitièresGARAGE DELALANDEEntretien et réparation de véhicules automobiles légers 14 AV DIVISION LECLERC 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 501714067société depuis 2007Société à responsabilité limitée sans autre indication1 ou 2 salariés Commerce, Auto, Moto > Commerce, réparat. Auto-moto > Entretien et réparation de véhicules automobiles > Entretien et réparation de véhicules automobiles > Entretien et réparation de véhicules automobiles légersGARAGE DU VAL D'OUVE SARLEntretien et réparation de véhicules automobiles légers 40 ROUTE DE LA HAYE DU PUITS 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 410704225société depuis 1997Société à responsabilité limitée sans autre indication1 ou 2 salariés Commerce, Auto, Moto > Commerce, réparat. Auto-moto > Entretien et réparation de véhicules automobiles > Entretien et réparation de véhicules automobiles > Entretien et réparation de véhicules automobiles légersGARAGE HAMELINEntretien et réparation de véhicules automobiles légers ZA DE LA GARE 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 533619425société depuis 2011Société à responsabilité limitée sans autre indication1 ou 2 salariés Commerce, Auto, Moto > Commerce, réparat. Auto-moto > Entretien et réparation de véhicules automobiles > Entretien et réparation de véhicules automobiles > Entretien et réparation de véhicules automobiles légersJEAN-RENE GAUTHIER CHRISTELLE GOSSELIN ET LEONIE PETITOT NOTAIRES ASSOCIES SCP GAUTHIER GOSSELIN PETITOT NOTAIRESActivités juridiques 39 RUE BOTTIN DESYLLES 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 338717101société depuis 1985SCP de notaires Scientifique et techniques > Juridique et comptables > Activités juridiques > Activités juridiques > Activités juridiquesGERANT EURL ROUXELTransports routiers de fret de proximité 1 CAR DU MANOIR HAUTMESNIL 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 403036924Artisan depuis 1995En clientèleServices Transports et entreposage > transports terrestres et conduites > Transports routiers de fret et services de déménagement > Transports routiers de fret > Transports routiers de fret de proximitéGERANT EURL ROUXELÉlevage de volailles HAUTMESNIL 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 403036924Exploitant agricole depuis 1995 Agri, sylvi et pêche > Culture, animal, chasse > Production animale > Élevage de volailles > Élevage de volaillesGPAFActivités des sièges sociaux 2 LA DEMOUSERIE - HAUTMESNIL 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 789561958société depuis 2012Autre société civile1 ou 2 salariés Scientifique et techniques > Sièges sociaux, conseil de gestion > Activités des sièges sociaux > Activités des sièges sociaux > Activités des sièges sociauxGROUPEMENT FORESTIER DE LA LANDEServices de soutien à l'exploitation forestière LA MELOQUERIE 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 448364349société depuis 2003Groupement forestier Agri, sylvi et pêche > Sylviculture > Services de soutien à l'exploitation forestière > Services de soutien à l'exploitation forestière > Services de soutien à l'exploitation forestièreGROUPEMENT FORESTIER DU BOIS DE HERIQUESylviculture et autres activités forestières LA FORET 50390 Saint-Sauveur-le-VicomteSiren 326316288société depuis 1982Groupement forestier Agri, sylvi et pêche > Sylviculture > Sylviculture et autres activités forestières > Sylviculture et autres activités forestières > Sylviculture et autres activités forestières Descriptionde Mobilier Cotentin Diffusion 50390 SAINT SAUVEUR LE VICOMTE. Commerce, service à proximité . Prestation de Mobilier Diffusion Cotentin. mobilier design lit contemporain. Quels sont les avis des internautes à propos de Cotentin Diffusion? Donnez votre avis et une recommandation sur Mobilier Cotentin Diffusion. Egalement donner

SAINT-SAUVEUR-LE-VICOMTE / Châteaux Située au cœur du Cotentin, Saint-Sauveur-le-Vicomte est célèbre pour son château médiéval deux fois assiégé durant la guerre de Cent Ans. Il conserve aujourd'hui une partie de son enceinte fortifiée, flanquée de tours et dominée par un imposant donjon, édifié durant la guerre de Cent ans par le roi d'Angleterre. Classé Monument Historique depuis 1840, la visite du château permet de découvrir l'imposant Donjon, la cour des prisons et le logis Robessart. Les visites guidées sont organisées tout au long de l'année par le Pays d’art et d’histoire du Clos du Cotentin. Pour les groupes, il faut prendre contact avec le Pays d’art et d’histoire du Clos du Cotentin au 02 33 95 01 26 ou par mail Ouverture Accès libre toute l'année. Plan touristique gratuit disponible dans les bureaux de l'Office de Tourisme du Cotentin

Informationsur la société COTENTIN DIFFUSION dans la commune ST SAUVEUR LE VICOMTE (50390) Information sur la société COTENTIN DIFFUSION dans la commune ST SAUVEUR LE VICOMTE (50390) Sociétés. Sociétés. Sociétés . Dernières sociétés immatriculées Dernières sociétés radiées. Calendrier. Par date. Géographique. Par

Lundi 09h00 à 12h00 - 14h00 à 18h00 Mardi 09h00 à 12h00 - 14h00 à 18h00 Mercredi 09h00 à 12h00 - 14h00 à 18h00 Jeudi 09h00 à 12h00 - 14h00 à 18h00 Vendredi 09h00 à 12h00 - 14h00 à 18h00 Samedi 09h00 à 12h00 - 14h00 à 18h00 Dimanche Fermé Précision sur les horaires Horaires non vérifiés. Si vous connaissez les horaires d'ouverture et de fermeture de Cotentin Diffusion à Saint sauveur le vicomte Modifier les heures d'ouverture Cotentin Diffusion Siege social 9 r Croix D'Epines 50390 Saint sauveur le vicomte Activités Meubles magasins Directeur Effectif 1 personnes Code Naf Siret Contact Email Internet * 2,99 €/appel. Ce numéro valable 10 minutes n'est pas le numéro du destinataire mais le numéro d'un service permettant la mise en relation avec celui-ci. Ce service édité par Pourquoi ce numero ? Entreprises semblables ... Indépendants, Entreprises, Organismes ou Associations, créez portail internet et votre fiche de présentation gratuitement sur ce portail. Contactez-nous - © -
SamsonMadeleine à Saint-Sauveur-le-Vicomte. Samson Madeleine. 9 Rue Croix d'Epines. Saint-Sauveur-le-Vicomte. 50390. France. Téléphone: +.65.08. Les voisins de Samson Madeleine . Burtin Bernard - 24B Rue Croix d’Epines (0.01 kilomètre) Roux Fouillet Michel - 18 Rue Croix d’Epines (0.06 kilomètre) Descamps-Currie P - Rue Croix d’Epines
Affiner par géographieSaint-Thégonnec Loc-Eguiner29410, Finistère, Bretagne3020 .habSaint-André-de-Corcy1390, Ain, Auvergne-Rhône-Alpes3016 .habSaint-Germain-au-Mont-d'Or69650, Rhône, Auvergne-Rhône-Alpes3014 .habBeaumont Saint-Cyr86490, Vienne, Nouvelle-Aquitaine3011 .habMours-Saint-Eusèbe26540, Drôme, Auvergne-Rhône-Alpes3007 .habSaint-Yvi29140, Finistère, Bretagne3002 .habSainte-Geneviève60730, Oise, Hauts-de-France2987 .habSaint-Venant62350, Pas-de-Calais, Hauts-de-France2982 .habSaint-Geniès-de-Malgoirès30190, Gard, Occitanie2959 .habSaint-Nazaire-les-Eymes38330, Isère, Auvergne-Rhône-Alpes2956 .habSaint-Quentin-la-Poterie30700, Gard, Occitanie2951 .habSaint-Lyé10180, Aube, Grand Est2940 .habSaint-Quay-Portrieux22410, Côtes d´armor, Bretagne2937 .habSaint-Jean-en-Royans26190, Drôme, Auvergne-Rhône-Alpes2941 .habSaint-Denis-de-l'Hôtel45550, Loiret, Centre-Val de Loire2929 .habSaint-Médard-d'Eyrans33650, Gironde, Nouvelle-Aquitaine2924 .habColayrac-Saint-Cirq47450, Lot-et-Garonne, Nouvelle-Aquitaine2902 .habSaint-Caprais-de-Bordeaux33880, Gironde, Nouvelle-Aquitaine2896 .habSaint-Aignan41110, Loir-et-Cher, Centre-Val de Loire2898 .habSaint-Genest-Malifaux42660, Loire, Auvergne-Rhône-Alpes2888 .habSaint-Germain-sur-Moine49230, Maine-et-Loire, Pays de la Loire2886 .habSaint-Baldoph73190, Savoie, Auvergne-Rhône-Alpes2883 .habPort-Saint-Père44710, Loire-Atlantique, Pays de la Loire2877 .habSaint-Hippolyte66510, Pyrénées-Orientales, Occitanie2872 .habSainte-Hermine85210, Vendée, Pays de la Loire2870 .habSainte-Anne-sur-Brivet44160, Loire-Atlantique, Pays de la Loire2863 .habSaint-Priest-Taurion87480, Haute-Vienne, Nouvelle-Aquitaine2867 .habSaint-Jean-du-Falga9100, Ariège, Occitanie2857 .habSaint-André-de-la-Marche49450, Maine-et-Loire, Pays de la Loire2860 .habSaint-Siméon-de-Bressieux38870, Isère, Auvergne-Rhône-Alpes2852 .habSaint-Géréon44150, Loire-Atlantique, Pays de la Loire2846 .habSainte-Croix-en-Plaine68127, Haut-Rhin, Grand Est2836 .habSaint-Laurent-des-Arbres30126, Gard, Occitanie2829 .habSaint-Germain-Laval77130, Seine-et-Marne, Île-de-France2813 .habSaint-Didier-sur-Chalaronne1140, Ain, Auvergne-Rhône-Alpes2799 .habSaint-Pierre-de-Plesguen35720, Ille-et-Vilaine, Bretagne2800 .habSaint-Yorre3270, Allier, Auvergne-Rhône-Alpes2789 .habSaint-Clément89100, Yonne, Bourgogne-Franche-Comté2786 .habSaint-Martin-du-Var6670, Alpes-Maritimes, Provence-Alpes-Côte d'Azur2776 .habSaint-Erblon35230, Ille-et-Vilaine, Bretagne2770 .habSaint-Florent-le-Vieil49410, Maine-et-Loire, Pays de la Loire2765 .habSaint-Jean-Brévelay56660, Morbihan, Bretagne2767 .habSaint-Brès34670, Hérault, Occitanie2762 .habSaint-Jean-de-Liversay17170, Charente-Maritime, Nouvelle-Aquitaine2749 .habSaint-André-le-Gaz38490, Isère, Auvergne-Rhône-Alpes2751 .habVilliers-Saint-Frédéric78640, Yvelines, Île-de-France2747 .habSaint-Génis-des-Fontaines66740, Pyrénées-Orientales, Occitanie2744 .habFargues-Saint-Hilaire33370, Gironde, Nouvelle-Aquitaine2726 .habSaint-Saturnin-lès-Apt84490, Vaucluse, Provence-Alpes-Côte d'Azur2730 .habAnzin-Saint-Aubin62223, Pas-de-Calais, Hauts-de-France2722 .habRessources supplémentairesAnzin-Saint-AubinBeaumont Saint-CyrColayrac-Saint-CirqFargues-Saint-HilaireMours-Saint-EusèbePort-Saint-PèreSaint-AignanSaint-André-de-CorcySaint-André-de-la-MarcheSaint-André-le-GazSaint-BaldophSaint-BrèsSaint-Caprais-de-BordeauxSaint-ClémentSaint-Denis-de-l'HôtelSaint-Didier-sur-ChalaronneSaint-ErblonSaint-Florent-le-VieilSaint-Genest-MalifauxSaint-Geniès-de-MalgoirèsSaint-Germain-LavalSaint-Germain-au-Mont-d'OrSaint-Germain-sur-MoineSaint-Génis-des-FontainesSaint-GéréonSaint-HippolyteSaint-Jean-BrévelaySaint-Jean-de-LiversaySaint-Jean-du-FalgaSaint-Jean-en-RoyansSaint-Laurent-des-ArbresSaint-LyéSaint-Martin-du-VarSaint-Médard-d'EyransSaint-Nazaire-les-EymesSaint-Pierre-de-PlesguenSaint-Priest-TaurionSaint-Quay-PortrieuxSaint-Quentin-la-PoterieSaint-Saturnin-lès-AptSaint-Siméon-de-BressieuxSaint-Thégonnec Loc-EguinerSaint-VenantSaint-YorreSaint-YviSainte-Anne-sur-BrivetSainte-Croix-en-PlaineSainte-GenevièveSainte-HermineVilliers-Saint-Frédéric COTENTIONDIFFUSION - Saint-Sauveur-le-Vicomte 9 Rue Croix d' Épines - 50390 Saint-Sauveur-le-Vicomte . Appeler Appeler Itinéraire Site web. Horaires. Lundi fermé Mardi 14h30-19h00 Mercredi 09h00-12h30 14h30-19h00 Jeudi 09h00-12h30 14h30-19h00 Vendredi 09h00-12h30 14h30-19h00 Samedi 09h00-12h30 14h30-19h00 Dimanche 14h30
Détails de l'entreprise Cotentin Diffusion en Saint Sauveur Le Vicomte. Détails du contact Catégorie Magasin de meubles Numéro de téléphone +33 2 33 41 78 Région Normandie Ville Saint Sauveur Le Vicomte Adresse 9 Rue Croix d' epines, 50390 Saint-Sauveur-le-Vicomte, France, Saint Sauveur Le Vicomte, Normandie, 50390 Code postal 50390 URL Vous êtes le propriétaire ou un représentant de Cotentin Diffusion? Si les informations sur l'entreprise sont incorrectes, vous pouvez les modifier. Modifier les informations Horaire de travail lundi Fermemardi 1430 – 1900mercredi 0900 – 1230, 1430 – 1900jeudi 0900 – 1230, 1430 – 1900vendredi 0900 – 1230, 1430 – 1900samedi 0900 – 1230, 1430 – 1900dimanche 1430 – 1900 Écrivez votre propre commentaire sur Cotentin Diffusion Ajouter un commentaire Description de l'entreprise Cotentin Diffusion est une Magasin de meubles Française basé dans Saint Sauveur Le Vicomte, Normandie. Cotentin Diffusion est situé à 9 Rue Croix d' epines, 50390 Saint-Sauveur-le-Vicomte, France, S'il vous plaît contactez Cotentin Diffusion en utilisant les informations ci-dessous Adresse, Numéro de téléphone, Fax, Code postal, Adresse du site Web, E-mail, Facebook. Trouver Cotentin Diffusion heures d'ouverture et les itinéraires ou la carte. Trouvez des avis et des évaluations de clients réels ou rédigez votre propre avis. Photos de bureau Cotentin Diffusion — Magasin de meubles Saint Sauveur Le Vicomte

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Olivier Tréhet Texte intégral 1 Voir la synthèse de Jean Chagniot, Guerre et société à l’époque moderne, Paris, PUF, 2001, au chap ... 2 John. A. Lynn, Giant of the Grand Siècle. The French Army, 1610-1715, Cambridge, Cambridge Univers ... 3 David Parrott, Richelieu’s Army. War, Government and Society in France, 1624-1642, Cambridge, Camb ... 4 Guy Rowlands, The Dynastic State and the Army under Louis XIV. Royal Service and Private Interest, ... 5 On peut citer les ouvrages de Jean-Marie Constant, La noblesse française aux XVIe et XVIIe siècles ... 6 James B. Wood, The Nobility of The Élection of Bayeux 1463-1666. Continuity through Change, Prin ... 1Le XVIIe siècle est marqué par de grandes mutations, tant pour l’armée et l’institution militaire en général que pour la noblesse. En effet, d’une part, depuis une vingtaine d’années, toute une génération d’historiens, tant français qu’anglo-saxons, a questionné le concept de révolution militaire » pour répondre à une problématique plus générale sur la construction de l’État dit moderne1. Ainsi, pour les seuls règnes de Louis XIII et de Louis XIV, les publications de John A. Lynn2, de David Parrott3 et de Guy Rowlands4 sont-elles désormais devenues incontournables. D’autre part, la noblesse française, un temps délaissée puis remise à l’étude par l’approche novatrice de Jean Meyer, fait l’objet d’un renouveau bibliographique important, avec les recherches de Jean-Marie Constant, de Laurent Bourquin et de Michel Nassiet entre autres, diffusées dans des synthèses récentes5. Pour la Normandie, c’est le travail de James B. Wood6 sur l’élection de Bayeux, qui remonte à 1980 qui sert d’étude de référence. 7 On peut citer les articles d’André Corvisier, La noblesse militaire aspects militaires de la n ... 8 André Corvisier, Les contrôles de troupes de l’Ancien Régime, Vincennes, ministère de la Défense, ... 9 Hervé Drévillon, L’impôt du sang. Le métier des armes sous Louis XIV, Paris, Tallandier, 2005, don ... 2Et la noblesse aux armées ? À la croisée de ces deux grands axes de recherche, les publications se font plus rares7. Car de fait les sources permettant des enquêtes systématiques sur l’engagement des gentilshommes dans les armées font défaut. Du moins avant le dernier quart du siècle. Au Service historique de la Défense, fonds de l’armée de terre SHD les dossiers personnels des officiers ne commencent guère avant 1690 ils ont été étudiés entre autres par Guy Rowlands, les registres d’admission aux Invalides s’ouvrent en 1670 et les contrôles des régiments tant d’infanterie que de cavalerie ne sont disponibles qu’à partir du tout début du XVIIIe siècle8. D’où l’apport précieux des travaux d’Hervé Drévillon, proposant une synthèse récente, parue en 2005, contenant un chapitre intitulé Noblesse au service, noblesse de service9 ». 3C’est dans ce cadre général que nous allons tenter de présenter l’engagement de la noblesse du Cotentin dans les armées au XVIIe siècle. Mais précisons tout d’abord le sujet car ce thème serait trop vaste pour tenir dans le cadre de cet article. D’une part, qu’entendons-nous par Cotentin au XVIIe siècle ? Il s’agit en fait de l’étendue couverte par le grand bailliage de Cotentin. La province de Normandie est alors divisée en trois généralités et en sept bailliages. La généralité de Caen n’en contient que deux celui de Caen et celui de Cotentin. Le bailliage ou grand bailliage de Cotentin est lui-même subdivisé en six élections, du moins en 1640 celles de Valognes, de Carentan, de Saint-Lô, de Coutances, d’Avranches et celle éphémère de Saint-Sauveur-Lendelin. Le bailliage de Cotentin couvre donc un espace plus vaste que le Cotentin au sens purement géographique, mais plus petit que l’actuel département de la Manche. Certes, l’élection de Saint-Lô s’étend dans l’actuel département du Calvados, mais le bailliage de Cotentin ne contient pas le pays de Villedieu, compris dans l’élection de Vire ni le comté de Mortain, possession des Orléans. D’autre part, nous limitons l’étendue chronologique de cette étude au deuxième tiers du XVIIe siècle. En effet, même encore dans les premières années du règne de Louis XIII les sources, y compris celles des archives départementales de la Manche comme du Calvados sont extrêmement lacunaires. Et, à partir des années 1670, l’institution militaire connaît de grandes mutations et impose alors à l’historien de nouvelles problématiques. 4Tenant compte des problématiques actuelles et des sources disponibles, nous avons retenu les principaux temps forts et les grandes préoccupations de la noblesse aux armées, depuis le ban et l’arrière-ban, le départ et la campagne militaire elle-même, la recherche du fait d’armes et le service à l’étranger jusqu’aux soucis pour la parentèle et les assauts roturiers en vue de l’anoblissement. Le ban et l’arrière-ban 10 D. Parrott, Richelieu’s Army […], op. cit., p. 63. 5C’est pour pallier le grave déficit de cavalerie face à l’armée espagnole que Richelieu a recours à la levée du ban et de l’arrière-ban en 1635 et 1636. Le déséquilibre des forces était, en effet, flagrant David Parrott relève qu’en juillet 1636, à 5 000 cavaliers espagnols les Français ne purent opposer que 150 chevaux ! Aussi, le cardinal compte-t-il sur l’aide des gentilshommes du royaume, répondant à l’appel de ce vieux service féodal et censés se présenter avec tout l’équipement militaire nécessaire et à cheval bien sûr, comme il sied à leur rang. Le cardinal confiant en attend un renfort important Dans le 20e de ce mois, Ms d’Angoulesme et de La Force seront fortifiez du regiment de cavalerie de Matignon et de plus de 2 500 gentilshommes10. » 11 Gustave Dupont, Histoire du Cotentin et de ses îles, Caen, Le Blanc-Hardel, 1870-1885, t. 4, p. 78 ... 12 AD du Calvados, Fonds Petitville, 1 F 352 1635. 6Qu’en est-il pour le bailliage du Cotentin ? La revue des gentilshommes est passée le 27 août 1635 à Coutances par le bailli René Le Cesne, seigneur de Pont-Rilly. On ne possède malheureusement pas la liste de ceux ayant répondu à la convocation, mais Gustave Dupont estime leur nombre à 80011. Combien ne s’y sont pas rendus, malgré les risques de confiscation du ou des fiefs ? Il n’est guère possible de le savoir. En revanche, là comme ailleurs, un certain nombre de gentilshommes se font remplacer pour ce service. Charles de Billeheust, sieur de Beaumanoir âgé de 20 ans sert ainsi pour son père et pour son oncle, âgés tous deux de près de 60 ans et Pierre Le Roy, sieur de Brée retenu au lit par maladie » se fait remplacer par un autre gentilhomme Charles Lecomte, sieur du Bouret12. À Coutances, ces troupes du ban et de l’arrière-ban apprennent qu’elles vont aller rejoindre l’armée du duc de La Force en Lorraine ce qui, semble-t-il, entraîne quelques désertions… Quelques jours après le 27 août, les gentilshommes du Cotentin rejoignent ceux des autres bailliages de Normandie à Évreux. Et c’est le 15 septembre que le contingent normand arrive à Châlons-en-Champagne. 13 Joël Cornette, Les années cardinales. Chronique de la France, 1599-1652, Paris, Sedes, 2000, p. 27 ... 7Mais l’optimisme initial de Richelieu va vite retomber face au résultat réel de cette levée. Ces gentilshommes se montrent turbulents, plutôt indisciplinés et très sourcilleux du respect de la hiérarchie nobiliaire et donc des droits au commandement ! Il est clair alors que pour eux la naissance prime sur la compétence. Même Louis XIII en est fort irrité. Il écrit ainsi le 4 octobre 1635 Quand on les veut envoyer seulement à trois heures d’ici […] ils disent tout haut qu’on les veut perdre et qu’ils s’en iront. […] Depuis hier, nous avons perdu huit à neuf cents chevaux de noblesse, quelles que harangues, promesses, flatteries, menaces que je leur aie pu faire13 ! » 14 D. Parrott, Richelieu’s Army […], op. cit., p. 63. 15 Mémoires de Henri de Campion, Marc Fumaroli éd., Paris, Mercure de France, 1990, p. 81. 16 Charly Guilmard, Mémoire généalogique sur la maison de Billeheust, Valognes, chez l’auteur, 2007, ... 8Et, de fait, d’une part les troupes levées lors du ban et de l’arrière-ban de 1635 sont beaucoup moins nombreuses que prévu, même si David Parrott ne peut donner de chiffres précis14. Le gentilhomme normand Henri de Campion, déjà en Champagne avec son régiment, se félicite quant à lui d’un renfort de quinze cents gentilshommes de Normandie, bien montés et fort dorés15 », mais peut-être la joie de revoir quelques compatriotes n’est-elle pas étrangère à ce tableau flatteur. D’autre part, comme le déplore Louis XIII, un certain nombre de ces gentilshommes s’en retournent chez eux bien vite ! Quelques certificats de service, dûment signés par le chef de corps et pieusement conservés dans des archives familiales en attestent. Celui de Charles de Billeheust, déjà cité ci-dessus, certifiant que ce gentilhomme s’est trouvé avec armes et chevaux pour le service du roi16 » signé par le bailli de Cotentin, Le Cesne, date du 7 octobre 1635… Il semble que dans tous les cas ces gentilshommes étaient rentrés chez eux pour la Saint-Martin 11 novembre. 17 Service historique de la Défense dorénavant noté SHD A1 30, fo 337, 27 novembre 1636. Lettre cit ... 9Le cardinal va tout de même convoquer de nouveau le ban et l’arrière-ban l’année suivante, en 1636. Mais le degré de mobilisation de ces gentilshommes est encore plus faible et irrégulier d’une région à l’autre… sauf pour la Normandie ! La proximité des zones de combat les Espagnols sont alors en Picardie et la promesse faite par le duc de Longueville, gouverneur de la province, de ne pas servir au-delà des frontières du royaume y sont peut-être pour quelque chose. Toujours est-il que Louis XIII apprécie suffisamment le service rendu par ces gentilshommes normands pour leur écrire une lettre de satisfaction17. 18 Publiée partiellement par René de Brébisson, États des nobles et des anoblis dans les neuf élect ... 19 Gérard Mauduech, Recherche de noblesse de d’Aligre 1634, publication multigraphiée, archives dép ... 20 Copie manuscrite des deux rôles consultable aux AD de la Manche, 1 Mi 395, R 10, fo 31-45. 21 Hippolyte Sauvage, La recherche de Paris intendant de la généralité de Caen, 1624 », Notices, mé ... 22 Ce rôle a été publié dans les Notices, mémoires et documents, t. 11, 1893, p. 2-89. 10Pour ce qui concerne le Cotentin, peut-on essayer d’évaluer plus précisément le nombre de ces gentilshommes ? C’est paradoxalement pour la première moitié du XVIIe siècle que les documents sont les plus nombreux et précis pour recenser la noblesse. La recherche de noblesse de l’intendant Roissy date de 1598-159918 et celle de d’Aligre de 1634-163519. Deux rôles de 1628 donnent la liste des gentilshommes, mais pour les seules vicomtés de Valognes et d’Avranches20. Une recherche a aussi été effectuée pour l’élection de Carentan en 162421. Enfin, un rôle exceptionnel, complet et très bien renseigné a été dressé en 1640 pour recenser les gentilshommes et surtout noter leur fidélité, un an après la terrible révolte des Nu-Pieds22. C’est ce dernier rôle qui va nous servir de base. Néanmoins, ces rôles n’étant pas exempts d’inexactitudes ou d’omissions, par exemple en ce qui concerne les enfants mineurs, mais en âge tout de même d’être armés, on ne donnera que des ordres de grandeur. 11Pour les six vicomtés du Cotentin, on compte près de 1 500 gentilshommes majeurs en 1640. Sur ce total, seuls 380 sont recensés comme portant l’épée, soit 25 % du total. Ce chiffre est sans doute légèrement sous-estimé, à cause de renseignements parfois trop laconiques comme la mention de mesme ». On peut donc corriger ce premier pourcentage et estimer les gentilshommes dans les armées à un tiers du total. Cette proportion est d’ailleurs presque identique pour chacune des vicomtés. Les autres gentilshommes sont soit pourvus d’un office de judicature, soit âgés, soit hommes de repos » soit, le plus souvent, pauvres. 23 J. B. Wood, The Nobility of the Election of Bayeux […], op. cit., p. 77-78. 24 L. Bourquin, Les carrières militaires de la noblesse au XVIIe siècle représentations et engage ... 12On peut essayer de comparer cette proportion de gentilshommes en armes avec celle d’autres régions. James B. Wood estime à 32 % le nombre de chefs de familles nobles de l’élection de Bayeux servant dans les armées en 163923. En Champagne, Laurent Bourquin chiffre à 17,5 % le nombre de lignages de gentilshommes présents aux armées sous le règne de Louis XIII24. Pour le Cotentin, si l’on s’en tient aux gentilshommes recensés en 1639, pouvant parfois appartenir aux mêmes lignages mais sans compter leurs enfants, les taux varient, en fonction des vicomtés, de 15 à 27 %. 25 J. A. Lynn, Giant of the Grand Siècle […], op. cit., p. 369. 13Toujours est-il que, pour conclure sur ce service féodal, le ban et l’arrière-ban ne jouent plus, dans les armées du XVIIe siècle qu’un rôle de plus en plus minime. Voire, comme le souligne John Lynn, un rôle souvent plus tragique ou comique qu’héroïque25 ». Partir servir le Roi » 26 L. Bourquin, art. cité, p. 273-277. 14Au XVIIe siècle, le prestige du service du Roi » est toujours aussi grand chez les gentilshommes. Certes, le propos est à nuancer, car, comme l’écrit justement Laurent Bourquin, l’idéal chevaleresque est malmené lors des guerres de Religion. Cependant, il semble reprendre de la vigueur sous Henri IV et Louis XIII26. Une grande partie des gentilshommes désire donc partir à la guerre, mais le service du Roi » coûte cher. Il exclut ainsi un grand nombre d’entre eux. Dans le rôle de 1640, de nombreux gentilshommes sont référencés homme de peu », peu riche », homme de rien » ou pauvre ». Pour la vicomté d’Avranches, ces quatre mentions renseignent près de 45 % des gentilshommes cités, auxquels il faudrait rajouter ceux indiqués comme porte l’épée, pauvre » ou porte l’épée, peu riche », sans doute à la limite de pouvoir s’armer pour partir à la guerre, ce qui fait monter le total à 55 % de la noblesse de la vicomté. 27 Inventaire du chartrier Simon du Buisson », Publications multigraphiées de la Société d’archéol ... 15Car partir à la guerre, c’est aussi s’équiper. Les frais d’équipage sont certes moins élevés pour l’infanterie que pour la cavalerie, mais il faut aussi payer le voyage pour rejoindre son régiment. Toutes ces dépenses peuvent mettre le gentilhomme de petite fortune dans l’embarras. Dans un acte de 1636, Michel Simon, sieur du Buisson, de la vicomté de Valognes, remontre qu’il est sur son partir pour aller au service du Roy […] mais à raison qu’il luy est nécessaire d’avoir de l’argent pour s’équiper et ayder aux frais du voyage et qu’il ne luy en est point deub que par Jacques et Jean Goueslain, fermiers de l’intégrité de son bien27 », il obtient d’eux l’avancement du paiement de leur fermage de 200 livres. 28 AD de la Manche, notariat de Valognes, acte du 7 novembre 1642 cote 5 E 14594. 16Et les frais liés à l’équipage peuvent être parfois bien plus lourds. Jean-Baptiste Le Prieur, fils aîné de maître Jean Le Prieur, sieur de Perruques, avocat à Valognes décide de s’engager en juillet 1642 dans le régiment protestant de cavalerie de Courtaumer appartenant à la famille de Saint-Simon en Sainte-Mère-Église. Il veut tenter l’aventure, côtoyer dans les combats et dans les camps la noblesse et peut-être ainsi pouvoir y accéder. Il vend donc une maison à Valognes pour 1 300 livres, dont il ne lui reste que 300 livres après avoir payé ses dettes. Puis il achète à crédit un cheval pour 120 livres et sans doute tout l’équipage nécessaire pour partir. Malheureusement pour lui, il est fait prisonnier à peine quatre mois plus tard, ayant perdu armes et chevaux ». Il revient donc à Valognes dès le mois de novembre et vend tout ce qui lui revient de la succession de son père pour faciliter les moyens de sa remise en équipage pour le service du roi28 […] ». Puis il repart à la guerre. 17Pour attester de tous ces frais, les certificats de service délivrés par les commandants de compagnies ou de régiments portent souvent la mention avec armes, chevaux et equipages ». 29 Inventaire cité par Claude Pithois, Brix, berceau des rois d’Écosse, chez l’auteur, 1980, p. 167. 18L’équipage est d’ailleurs la fierté et l’identité du gentilhomme. L’inventaire des biens de Jean Fabien, sieur de Beauval et de la Foidre près de Valognes, mort jeune à 35 ans en 1692 commence ainsi Et premièrement, la cavale sur laquelle le deffunt sieur de la Foydre montoit, de poil alsan, avec son équipage, pistolets, bottes, esperons, épées et fuzils29 […]. » 30 Valérie Houlbert, Arbre généalogique et notices biographiques de la maison des Montgomery, publica ... 19Les raisons de l’engagement militaire pour un gentilhomme, mis à part bien sûr la convocation du ban et de l’arrière-ban, sont multiples. On trouve tout d’abord de véritables lignées de gentilshommes vouées à la guerre. Parmi les lignages les plus importants du Cotentin, sans même parler des Matignon, on peut citer les Montgomery30, seigneurs de Ducey près d’Avranches. Gabriel II 1565-1635 est capitaine de cinquante hommes d’armes, gouverneur de Pontorson et d’Argentan, chevalier des ordres du roi. Ses cinq fils ont tous porté les armes dans l’armée comme Jean colonel d’un régiment d’infanterie ou Louis général des troupes françaises au Danemark ou dans le brigandage comme Jacques. Il en est de même à la génération suivante, née vers 1650, où Jean est maréchal de camp des armées du roi et Louis capitaine d’une compagnie de chevau-légers. Mais c’est aussi le cas d’autres lignages plus modestes. 31 Jean Durand de Saint-Front, Les Pracomtal de Normandie », Publications multigraphiées de la Soc ... 20Robert de Pracomtal31 est lieutenant général civil et criminel au bailliage d’Avranches sous Henri IV. Ses deux fils Jean et Louis entrent dans la carrière des armes et s’engagent au service du duc de Longueville. Plusieurs certificats de service attestent de leur engagement lors de la guerre de Trente Ans. Louis a deux fils Pierre, qui sert dans les Gardes françaises à la fin des années 1660, et François, garde du corps de Monsieur avant d’entrer au service du prince de Condé dans les années 1670, puis blessé en 1681. Enfin, Louis, le fils de ce François, est lui-même gendarme de la Garde du roi de 1694 à 1702. 32 Notice sur M. Gombert », Revue catholique de Normandie, 6e année, 1896-1897, p. 499-507. 33 D. Parrott, Richelieu’s Army […], op. cit., p. 317. 21Le métier des armes est vu comme un apprentissage nécessaire pour parfaire un honnête gentilhomme. Les carrières peuvent être ensuite fort diverses. Charles Bauquet v. 1600-1658 sert d’abord dans les armées on le trouve au siège d’Arras en 1640, puis il devient prêtre. De même, Robert Gombert vers 1613-1676, originaire de l’Avranchin se destine tout d’abord à la prêtrise sous l’influence de son oncle curé. Son père l’envoie alors à Paris pour étudier la philosophie et la théologie. Mais là, sous l’influence de quelques amis, il change de vie, prend les armes, devient même une des meilleures épées de son temps et se bat plusieurs fois en duel. Finalement, à la mort de son oncle, il prend sa succession à la cure d’une paroisse en 1656 avant de fonder le séminaire d’Avranches en 1669 et de mourir en odeur de sainteté en 167632. Enfin, on ne peut oublier de citer ici Charles Le Marquetel de Saint-Denis 1614-1703 plus connu sous le nom de Saint-Evremond. D’une famille de gentilshommes, il suit des études de droit, puis s’engage dans la carrière des armes auprès du prince de Condé et participe avec bravoure à la bataille de Rocroi et aux campagnes en Allemagne et en Flandre. Dans le même temps, réputé pour sa verve et ses créations littéraires il doit s’exiler en 1661 pour avoir critiqué la politique de Mazarin. Ces gentilshommes qui effectuent quelques campagnes dans l’armée du roi avant de quitter le métier des armes confirment ainsi de manière symbolique leur noblesse. David Parrott décrit d’ailleurs ce temps de service armé comme un rite de passage, marqueur déterminant pour le statut de gentilhomme33. 34 Voir J. A. Lynn, Giant of the Grand Siècle […], op. cit., chap. viii, The Culture of Command », ... 22Mais l’on sait aussi qu’un certain nombre de gentilshommes entrent dans le métier pour voir du pays, courir l’aventure, peut-être fuir la vie monotone au manoir ou tout simplement pour le seul désir de la gloire ». Cette notion a déjà été suffisamment étudiée pour que nous n’ayons pas ici le besoin d’y revenir le courage est la qualité centrale du code de l’honneur aristocratique pour accéder à la gloire34. 35 Léonce de Pontaumont, Les olims de l’arrondissement de Cherbourg », Mémoires de la Société acadé ... 23Enfin, on peut partir pour des raisons plus personnelles. Ainsi, on accompagne un ami, un parent à la guerre. Voire, on fuit la famille ! Philippe Le Fillastre, de Saint-Christophe-du-Foc dans la Hague naît vers 1615, mais sa mère meurt jeune et son père se remarie avec Gabrielle Ravalet de Tourlaville, famille au destin tourmenté. Héritier principal de son père, Philippe ne peut supporter l’animosité de sa belle-mère qui cherche à le déshériter au profit de ses enfants issus du second mariage. Il s’engage alors dans les mousquetaires du roi. Il sert dans quelques campagnes et participe au siège de Lens en 1648 où il est blessé. Il obtient alors un congé pour rentrer chez lui. Alors qu’il approche de ses terres, sa belle-mère ourdit un complot contre lui pour le tuer et s’en débarrasser ! Prévenu à temps, il la dénonce et Gabrielle Ravalet préfère se jeter par la fenêtre de son manoir plutôt que d’être arrêtée par la maréchaussée35. Le gentilhomme en campagne 24Au XVIIe siècle, la guerre est encore essentiellement une guerre de siège. Un corps d’armée se déplace, attend du renfort, puis encercle les murailles d’une ville ou d’une forteresse en déployant les tentes du campement. Pour les deux camps, les conditions d’hygiène et de confort sont souvent déplorables, dégradées encore par le froid, la pluie, voire les épidémies ou la peste. Les assiégeants creusent des tranchées, font des brèches dans les murailles et attaquent des bastions. Avant l’assaut final ou la capitulation de la place, il faut parfois attendre six à dix mois. 36 Mémoires de Henri de Campion, op. cit., p. 82. 25Les gens de métier, gentilshommes ou roturiers, savent patienter plusieurs semaines pour mieux assurer leur victoire. Mais, surtout lors de la guerre de Trente Ans, le royaume aux abois en Picardie fait appel aux gentilshommes du ban et de l’arrière-ban de Normandie, province limitrophe. Or ceux-ci ne voient dans la guerre que l’occasion de faire quelque coup d’éclat, de se faire remarquer du roi, mus encore par l’idéal chevaleresque. Mais la dure réalité des combats est souvent bien loin de cette vision rêvée. Attendre plusieurs semaines avant de lancer l’assaut leur paraît bien long. Aussi, quand les généraux virent que la noblesse se lassait de ne rien faire, dans un poste où l’on ne trouvait pas de subsistances pour de l’argent, et qu’un grand nombre cherchaient des prétextes pour retourner chez eux, ils résolurent de se porter vers Baccarat », rapporte un gentilhomme en 163636. 26Les querelles entre gentilshommes éclatent alors facilement. Dans la première moitié du XVIIe siècle, les duels sont encore assez fréquents. Et sans même parler des duels, les querelles pour des questions de préséance sont monnaie courante. Le chevalier d’Isigny Henri de Brécey, marquis d’Apilly en l’élection d’Avranches est guidon porte-étendard dans la compagnie des gendarmes du duc d’Angennes qui participe au siège de Bergues en août 1646. Alors qu’il va pour abreuver son cheval, une dispute éclate entre lui et un autre gentilhomme pour avoir le seau d’eau en premier. La dispute dégénère et le chevalier d’Isigny reçoit un coup de pistolet dans la cuisse gauche, qu’il faut amputer. Il meurt des suites de l’opération. 27Les campagnes militaires sont aussi l’occasion pour les gentilshommes, du moins quand ils le peuvent, de faire montre de leur richesse. En général, même le gentilhomme possessionné d’une simple sieurie ne part pas seul, il se fait souvent accompagner d’un ou de plusieurs serviteurs. On voit ainsi Jacques Simon, sieur de Claire en l’élection de Valognes partir à la campagne de Lorraine en 1635 accompagné de son serviteur, Louis Couldran, pourtant écuyer lui aussi, mais surnommé le muet ». Mais le train de vie de la grande noblesse est bien supérieur. Aller à la guerre est d’ailleurs un moyen de mettre en scène la puissance et donc le faste de son rang. Charles de Matignon, lieutenant-général du roi en Basse-Normandie fit ainsi lors de la campagne de 1638 de grandes dépenses et y mena grande noblesse ». On voit par là que les deux critères vont désormais de pair. La tente d’un grand seigneur se doit d’être luxueusement décorée et la qualité de son service de table signe sa richesse. Lors de la guerre en Flandre en 1656, le gouverneur de Valognes, Bernardin Gigault de Bellefonds, dit le marquis de Bellefonds, est lieutenant-général des armées du roi grade le plus élevé dans l’armée, venant juste après les maréchaux de France. Il participe au siège de Valenciennes en juillet, mais l’armée française est elle-même attaquée par Condé alors passé aux Espagnols. C’est l’échec, il faut fuir rapidement et donc abandonner une partie de son équipage et de son matériel sur place. Le marquis de Bellefonds réussit à traverser l’Escaut à la nage pendant que ses serviteurs cherchent à sauver ce qu’ils peuvent ! Bussy-Rabutin présent au siège et confident de madame de Sévigné lui écrit dans sa lettre du 20 juillet 1656 37 Madame de Sévigné, Correspondance, éd. Roger Duchêne, Paris, 1972-1978, t. 1, p. 38-39. Vous saurez donc, Madame, que le 16e de ce mois, à deux heures du matin, les lignes du maréchal de La Ferté furent attaquées par l’armée des ennemis et forcées sans résistance, hormis du côté des gardes françaises et de la marine, qui en firent beaucoup. […] Le maréchal de La Ferté fut pris. […] Toute l’armée de La Ferté a perdu son bagage, hormis Bellefonds, qui a sauvé sa vaisselle d’argent37. » 28Enfin, des témoignages plus exceptionnels et beaucoup plus rares nous permettent de découvrir l’activité de quelques gentilshommes, du moins lorsque les troupes ne combattent pas. Sans généraliser son exemple, le témoignage d’Henri de Campion est ici très précieux. Gentilhomme normand de la région d’Elbeuf près de Rouen, il est lieutenant dans le régiment de Normandie lors de la guerre de Trente Ans. Ce régiment dont le recrutement est encore essentiellement normand au XVIIe siècle est dirigé jusqu’en 1635 par le sieur de Bellefonds, grand-oncle du marquis de Bellefonds. Il part en campagne avec ses livres dans sa charrette. Avec trois amis de son régiment, dont le capitaine de sa compagnie, il passe des heures à discuter ou à lire 38 Mémoires de Henri de Campion, op. cit., p. 106. Après avoir raisonné ensemble sur les sujets qui se présentaient, sans dispute aigre ni envie de paraître aux dépens les uns des autres, l’un de nous lisait haut quelque bon livre, dont nous examinions les plus beaux passages, pour apprendre à bien vivre et à bien mourir, selon la morale, qui était notre principale étude. Beaucoup prenaient plaisir à entendre nos conférences, qui, je crois, leur étaient utiles, puisqu’il ne s’y disait rien qui ne portât à la vertu. Je n’ai point trouvé depuis de société si commode ni si raisonnable elle dura les sept années que je servis dans le régiment de Normandie38. » 29Ailleurs dans ses mémoires, on apprend quels sont ces auteurs de référence auprès des gentilshommes Plutarque, pour apprendre à bien vivre, Montaigne pour apprendre à bien se connaître et Sénèque pour apprendre à bien mourir. Le fait d’armes 30La guerre, pour le gentilhomme du XVIIe siècle, est l’occasion de montrer sa bravoure, voire son héroïsme. L’esprit chevaleresque est encore bien ancré dans la noblesse. Mais la mort peut se trouver au bout de l’épée, ou alors c’est la blessure qui, si elle est grave, peut écarter définitivement le gentilhomme du champ de bataille. Olivier Morel, sieur de Saint-Cyr, près de Valognes, participe à de nombreuses campagnes dans les années 1620 et entre autres au siège de La Rochelle en 1628. Puis il est plusieurs fois blessé et doit se retirer à Valognes où il devient receveur des tailles. 39 Voir l’article d’Hervé Drévillon, Publier nos playes et valeurs. Le fait d’armes et sa notoriété ... 40 J. A. Lynn, Giant of the Grand Siècle […], op. cit., p. 251. 31Le fait d’armes victorieux peut donc servir de faire-valoir pour le gentilhomme qui recherche les honneurs et les faveurs du roi39. Comme l’écrit justement John Lynn Dans cette culture [nobiliaire] l’apparence comptait plus que le fait d’armes, et donc il ne suffisait pas d’être brave, encore fallait-il être vu et reconnu comme tel par ses pairs40. » C’est le cas particulièrement flagrant du marquis de Bellefonds, même si son exemple reste exceptionnel parmi les gentilshommes du Cotentin. Déjà en 1654 lors de la tentative de débarquement des troupes françaises dans la baie de Naples, Bellefonds se distingue en sautant le premier de son vaisseau à la mer, puis en chargeant seul les premiers cavaliers sur le rivage. Une douzaine d’années plus tard éclate la guerre de Dévolution 1667-1668. Louis XIV réclame au nom de sa femme Marie-Thérèse, fille du défunt roi d’Espagne Philippe IV, des villes et des territoires dans les Pays-Bas espagnols. L’Espagne refuse et la guerre débute au printemps 1667. Bellefonds y est lieutenant-général et s’y fait remarquer lors de la prise de Lille en août. Louis XIV le nomme alors gouverneur de cette nouvelle place forte du nord du royaume, mais le marquis refuse, préférant rester près du roi sur le champ de bataille ! C’est Charles de Batz, plus connu sous le nom de d’Artagnan qui est nommé à sa place. Louis XIV confie alors à Bellefonds le commandement de toutes les troupes d’avant-garde, entre Sambre et Meuse. C’est en se rendant à son nouveau poste en octobre 1667 que le marquis défait la garnison de Mons, bien que ses troupes soient inférieures en nombre. Louis XIV rapporte même le fait d’armes dans son journal 41 Charles Dreyss, Mémoires de Louis XIV, pour l’instruction du dauphin, Paris, Didier, 1860, vol. 1, ... Bellefonds, détaché de tous les autres, veillait sur les places qui étaient entre la Sambre et la Meuse, où il fit, dès son arrivée, une action très-remarquable, ayant avec huit cents chevaux défait quinze cents hommes des ennemis, qui avaient infanterie et cavalerie, et étaient épaulés d’un bois41. » 42 Nous avons pu en retrouver un exemplaire à la bibliothèque municipale de Toulouse, Fonds ancien, c ... 43 SHD, A1 222, lettre du 14 juin 1668 citée par Camille Rousset, Histoire de Louvois et de son admin ... 32Après les quartiers d’hiver, la campagne reprend au printemps suivant et Bellefonds, de son propre chef prend l’offensive et s’empare, après cinq jours de siège, de la place forte de Genappe au sud de Bruxelles le 14 mars. Ce n’est certes pas une grande victoire militaire, mais le marquis va s’attacher à la rendre glorieuse. La Gazette de France du 24 mars 1668 publie, sur 3 pages, la relation de La prise de Gennap, et de Benne-Laleu, par le Marquis de Bellefonds, Lieutenant général des Armées du Roy en Flandres ». Le marquis y est bien sûr campé dans le rôle de l’acteur principal. Après avoir pris la petite forteresse voisine de Braine l’Alleud, il fait le siège de Genappe jusqu’à la capitulation et la capture des prisonniers, dont des officiers et le gouverneur. L’armée de Bellefonds, quant à elle, déplore quelques tués et blessés dont Bellefonds lui-même blessé périlleusement d’un coup de fauconneau qui luy a cassé le bras gauche au dessous de l’espaule ». Dans cette relation du fait d’armes, Bellefonds n’oublie pas de faire mentionner quelques-uns de ses proches qui servent avec lui on apprend ainsi que le sieur de Bouteville, frère du marquis de Sèbeville mestre de camp d’un régiment de cavalerie allemand, se signala à la tête de 40 dragons […] ». Il s’agit de son cousin germain Henri-Robert, de la famille des Cadot, seigneurs de Sébeville dans les marais du Cotentin. Pour assurer la diffusion de son fait d’armes, le marquis de Bellefonds fait même imprimer à ses frais un feuillet reprenant tout le texte de la Gazette42. Certes cet exploit tombe bien mal, car Louis XIV avait conclu fin 1667 une trêve des combats jusqu’à la fin du mois de mars ! Qu’importe. Après ce fait d’armes, le marquis de Bellefonds ne cache plus son ambition d’être nommé maréchal de France. Une lettre du 14 juin 1668 du secrétaire d’État à la Guerre, Le Tellier, à son fils, Louvois, le confirme Le roi nous a dit que M. de Bellefonds a encore pressé sa promotion, essayant de lui faire marquer le jour qu’elle se feroit, à quoi le roi a dit qu’il n’a pas voulu entendre43 […]. » Et c’est finalement le 8 juillet 1668 que le roi crée trois nouveaux maréchaux de France, dont Bellefonds, qui est ainsi parvenu à ses fins. Ses lettres de provision de maréchal de France reprennent, sur plusieurs pages, toute sa carrière militaire, depuis le siège de Valognes en 1649 qui le distingua aux yeux du roi jusqu’à la campagne de 1667-1668, en passant par celles de Champagne, de Catalogne, de Guyenne, de Naples et d’Italie du Nord, sans omettre ses ambassades extraordinaires à Madrid et en Hollande. Servir à l’étranger 44 Michel Vergé-Franceschi éd., Mes campagnes de mer sous Louis XIV par Philippe de Villette-Mursay ... 45 Ibid., p. 419. 33Tous les gentilshommes ne servent pas forcément aux frontières du royaume. Nous ne ferons tout d’abord ici qu’évoquer brièvement ceux qui servent dans la Royale. Bien sûr le plus célèbre est l’amiral de Tourville dont le père César de Costentin, est capitaine d’une compagnie de chevau-légers dans le régiment du cardinal de Richelieu. À 19 ans, Anne-Hilarion combat déjà en Méditerranée orientale contre les Turcs. En 1682 à 40 ans, il est lieutenant général des armées navales, puis vice-amiral en 1689 et maréchal en 1693. Il faut citer aussi le marquis d’Amfreville vers 1640-1692 lieutenant général en 1688, le comte de La Luzerne, chef d’escadre en 1715 il deviendra vice-amiral en 1741 et les nombreux commandants de vaisseaux le chevalier d’Amfreville et les trois frères Cadot de Sébeville dont un devient même chef d’escadre. Leurs états de service ont été donnés par M. Vergé-Franceschi dans le dictionnaire qui accompagne l’édition des mémoires de Philippe de Villette-Mursay44. Et, comme il le note fort justement, les Davy d’Amfreville et les Cadot de Sébeville illustrent la puissance militaire du clan du maréchal de Bellefonds45 ». 34Il est à remarquer qu’un grand nombre de ces officiers de marine ont été admis dans l’ordre de Malte, même si le marquis d’Amfreville doit le quitter pour pouvoir épouser la fille du maréchal de Bellefonds. Il y aurait là d’ailleurs quelques pistes de recherches. 46 Ferenc Toth, Saint-Gotthard, 1664. Une bataille européenne, Paris, Éd. Lavauzelle, 2007. 35Une autre grande affaire qui amena plusieurs gentilshommes du Cotentin loin de leurs terres est la bataille de Saint-Gothard en 1664 en Hongrie. Louis XIV accorde un secours de 6 000 hommes à l’empereur Léopold pour lutter contre les troupes ottomanes qui menacent dangereusement l’Empire. Il s’agit de cinq régiments d’infanterie, de quarante compagnies de cavalerie et de cent vingt gentilshommes volontaires, sous le commandement du comte de Coligny. Et c’est en partie grâce à eux que les Turcs vont être mis en déroute46. Parmi les gentilshommes du Cotentin, on peut citer le comte de Gacé, le marquis de Sébeville et le seigneur de Flottemanville. Le comte de Gacé est Charles de Matignon 1641-1674, petit-fils du lieutenant général de Basse-Normandie. Bernardin Cadot 1641-1711, marquis de Sébeville va revenir après la bataille auprès de l’empereur de 1681 à 1684 comme ambassadeur extraordinaire du roi de France. Il lui sauvera même la vie lors du siège de Vienne par les Turcs en 1683. Théodose-Trajan du Moncel vers 1634-1710, seigneur de Flottemanville est issu d’une vieille famille de militaires. Capitaine de cavalerie, il est fait chevalier du Saint-Empire par l’empereur Léopold à la suite de la bataille de Saint-Gothard, distinction très rarement accordée à un étranger. Il peut alors rajouter à ses armoiries de gueules à trois losanges d’argent une croix de Hongrie d’or, plantée sur une montagne à trois coupeaux de sinople et une couronne d’or au pied de la croix ». Il épouse en 1675 une des sœurs de Cadot de Sébeville. 36Une autre catégorie bien particulière de gentilshommes du Cotentin qui servent à l’étranger est constituée des huguenots. Jusqu’à la guerre de Trente Ans, il existe encore des régiments français clairement identifiés comme protestants. C’est le cas d’au moins deux régiments formés de gentilshommes huguenots du Cotentin le régiment de cavalerie de Courtaumer et celui de Montgomery. Jean-Antoine de Saint-Simon, de Sainte-Mère-Église, devenu marquis de Courtaumer en 1620, est autorisé à lever un régiment à son nom en 1629 pour aller servir en Hollande protestante. C’est au cours du siège de Bois-le-Duc restée fidèle au roi d’Espagne qu’il trouve la mort en septembre 1629. Mais son régiment continue à servir là-bas. Les Montgomery, comtes de Ducey, sont eux les plus puissants seigneurs protestants de la région d’Avranches. Plusieurs d’entre eux s’en vont combattre aux côtés de princes étrangers protestants, mais alliés du royaume de France. Louis de Montgomery est ainsi général des troupes françaises au Danemark en 1627. Ces troupes sont d’ailleurs composées pour l’essentiel de gentilshommes normands. Jean, seigneur du Breuil, frère cadet de Louis en fait aussi partie. C’est grâce à l’intervention des Suédois et de Montgomery que le roi Christian IV de Danemark peut éviter l’invasion de son pays par les troupes impériales et signer la paix de Lübeck en 1629. Ces gentilshommes ne vont pas rentrer chez eux et vont aller servir des princes allemands et le roi de Suède, Gustave-Adolphe, toujours contre l’Empire. L’engagement religieux des Montgomery est nettement affirmé, voire provocateur. Jean, seigneur du Breuil, va jusqu’à faire boire son cheval dans le bénitier de la cathédrale d’Avranches en 1649 ! Dans la seconde moitié du XVIIe siècle, les promotions militaires des huguenots sont désormais plus rarement accordées. Certains décident donc de partir définitivement à l’étranger. C’est le cas aussi évidemment des protestants restés fidèles à leur foi après la révocation de l’édit de Nantes. Ainsi, Jacques Richier, sieur de Cerisy et de Cambernon, se réfugie en Hollande et suit le prince d’Orange en Angleterre avec le grade de lieutenant dans une compagnie de réfugiés protestants français. 37Là encore, il y aurait quelques pistes de recherches à explorer. Car si la plupart des études sur l’armée au XVIIe siècle contiennent des chapitres sur les régiments et les soldats étrangers servant pour le roi de France, bien peu se sont intéressés au rôle des gens d’armes du royaume servant à l’étranger. Clientèle et parentèle 47 Madeleine Foisil, La parentèle et la clientèle du duc de Longueville », Yves Durand dir., Homm ... 38Partir à la guerre, que ce soit volontairement ou lors de la levée du ban, est souvent synonyme de fidélité de type féodal ou lignager. On peut ainsi, dans certains cas, reconstituer la pyramide féodale de certaines régions du Cotentin. Madeleine Foisil l’a déjà analysée finement à l’échelle de la province de la Normandie47. 48 Archives nationales, Archives du Palais de Monaco, J 46, microfilmé en 590 Mi 322. 39Lorsque la monarchie française entre dans la guerre de Trente Ans, Charles de Matignon, comte de Thorigny, lieutenant général du roi en Basse-Normandie, capitaine de cent hommes d’armes » passe en revue ses troupes à Rotz près de Caen au printemps 1635. Elles sont en fait composées de deux compagnies de gentilshommes à cheval, dont celle de La Luthumière. Nous avons pu en retrouver l’effectif complet aux Archives nationales48. Charles de Matignon, lieutenant général, est parent d’Henri d’Orléans, duc de Longueville et gouverneur de Normandie par sa femme Éléonore d’Orléans, tante du gouverneur. Cette alliance prestigieuse lui permet d’ailleurs de cousiner avec le roi. La compagnie de La Luthumière est celle de François de La Luthumière 1579-1658, baron de La Luthumière et de Brix, près de Valognes. Il est aussi gouverneur de Cherbourg et capitaine de la compagnie des gendarmes de M. de Matignon. Sa fille épousera quelques années plus tard, en 1648 Henri de Matignon, petit-fils du lieutenant général. On trouve aussi dans la même compagnie Jean de La Luthumière, sieur d’Yvetot, frère cadet du capitaine. Et, parmi les maîtres, nom donné aux cavaliers de l’époque, on relève plusieurs liens de parenté. Par exemple, Jacques d’Auxais, sieur du Breuil, qui est l’époux d’Avoye, la propre sœur du capitaine de La Luthumière. 49 Eugène de Beaurepaire, Thomas Leroy et le manuscrit des Curieuses recherches [du Mont-Saint-Mich ... 40La fidélité et les bons et loyaux services peuvent ensuite être récompensés par l’attribution de charges. En 1639, Jacques Le Hoult, sieur de la Guillonnière, est nommé lieutenant du gouverneur du Mont-Saint-Michel par Henri de Bricqueville, marquis de La Luzerne. Pour justifier cette nomination, le gouverneur du Mont-Saint-Michel se dit asseuré de la fidélité dudit Le Hoult et de l’affection en son endroit pour l’avoir expérimenté en la cavallerie, du corps de laquelle il avoit longtemps esté soubs la cornette dudit seigneur marquis49 ». 41Avec l’amiral de Tourville, l’homme à la carrière militaire la plus brillante est le marquis de Bellefonds. Possessionnée dans les marais de Carentan, sa famille est alliée avec plusieurs puissantes maisons du nord Cotentin. Lors de la guerre de Dévolution 1667-1668, l’aide de camp de Bellefonds est le marquis de Villars. Pierre marquis de Villars 1623-1698, père du futur maréchal de Villars, a épousé la tante du marquis de Bellefonds en 1651 et sert donc son puissant neveu. Dans les troupes commandées par le lieutenant général, on trouve aussi Bernardin Cadot, marquis de Sébeville. Bernardin est le fils aîné de François, sieur de Sébeville sa terre ne sera érigée en marquisat qu’en 1680 grâce aux brillants états de service de ses fils et de Françoise Gigault de Bellefonds, autre tante du marquis. Agé de 26 ans seulement, Bernardin Cadot est lieutenant-colonel d’un régiment de cavalerie allemand. Son jeune frère, on l’a vu, le sieur de Boutteville, est personnellement cité lors de la prise de Genappe par Bellefonds. Quelques années plus tard, en 1674, le maréchal de Bellefonds choisit comme aide de camp Bon-Thomas Castel marquis de Saint-Pierre. C’est le frère de l’abbé de Saint-Pierre de Saint-Pierre-Église dans le nord-est du Cotentin et le fils de Charles marquis de Saint-Pierre et de Madeleine Gigault de Bellefonds, tante du maréchal. 50 Mémoires de Henri de Campion, op. cit., p. 67-68. 42La guerre peut donc être un moyen pour les gentilshommes de renforcer leurs liens de famille et la solidarité lignagère. Claude de Pilliers est le cousin germain de la mère d’Henri de Campion, gentilhomme normand déjà cité qui nous a laissé ses mémoires. Ce cousin est premier capitaine du régiment de Normandie, mais il perd à la guerre en 1635 son fils aîné qui était lieutenant dans sa compagnie. Le roi lui accorde alors en récompense » une charge d’enseigne correspondant au grade de sous-lieutenant actuel avec permission de la vendre. Une telle charge vaut à l’époque quatre mille livres, somme élevée, mais il s’agit du régiment de Normandie, un des six vieux » de l’infanterie et donc un des plus réputés. Claude de Pilliers la propose alors à son jeune petit cousin Henri de Campion pour seulement 2 250 livres par rapport à notre parenté » écrit le mémorialiste, qui rajoute Et comme les vieux régiments, tels que celui dont je parle, étoient en une haute réputation, et regardés comme la véritable école de la guerre et le chemin le plus apparent de la fortune militaire, je n’hésitai pas de profiter de la bonne volonté de mon parent, me voyant sans appui50. » L’anoblissement pour services militaires 51 Gérard d’Arundel de Condé, Dictionnaire des anoblis normands 1600-1790, Rouen, chez l’auteur, 19 ... 52 En rappelant que toutes ces données ne sont pas exemptes d’approximations, car l’identification de ... 43Dans quelle mesure l’anoblissement est-il octroyé pour services militaires ? La réponse n’est pas simple. Essentiellement parce que les anoblissements peuvent l’être pour l’exercice d’une charge et pour plusieurs années passées dans les armées du roi. D’autre part, un roturier peut avoir servi dans une compagnie et acheter par ailleurs son anoblissement. Essayons tout de même de donner un ordre de grandeur. Pour cela, nous avons dépouillé le Dictionnaire des anoblis normands 1600-1790 publié par Gérard d’Arundel de Condé51. Il s’agit d’une recension des actes d’anoblissements enregistrés par la Chambre des aides de Normandie. De 1610 à 1715, on compte 182 actes concernant le Cotentin, soit 20 % des actes pour toute la Normandie sur la même période. Sur ces 182 actes, 146 sont des premiers anoblissements. De ceux-là, 47 % sont des anoblissements pour charges ou par achat, donc près de la moitié. Des anoblissements contre finances furent, en effet, octroyés par le roi pour tout le royaume par l’édit de 1609 pour un coût de 1 600 livres, par celui de 1636 et surtout par ceux de 1697 500 anoblissements et de 1702 200 anoblissements. Les actes qui comprennent mention de services militaires, qu’ils soient ou non accompagnés de l’exercice d’une charge de judicature ou que ce soit à l’occasion d’un achat d’anoblissement, s’élèvent à 44 % du total, soit juste un peu moins que ceux octroyés pour le seul exercice d’un office. À ces 91 % s’ajoutent 9 % d’actes avec la seule mention pour services » qui ne permet guère d’en savoir plus… Les 36 actes restants sont donc des confirmations d’anoblissements52. 53 Michel Le Pesant, Arrêts du Conseil du Roi. Règne de Louis XIV. Inventaire analytique des arrêts e ... 54 Gérard d’Arundel de Condé, id., voir l’introduction. 44En effet, l’anoblissement n’est jamais définitif au XVIIe siècle. Et Louis XIV est le roi qui, plus que les autres, a exercé une forte pression fiscale sur les anoblis. Déjà en 1646, un arrêt du conseil du roi ordonne que dans la généralité de Caen, tous les anoblis depuis 1594 sauf ceux qui l’ont été pour services militaires seront compris dans les rôles de distribution des rentes53 ». Sans parler de la grande recherche de noblesse de 1665-1666, dite de Chamillart pour la Normandie et destinée à faire condamner tous ceux qui, depuis 1606, ont usurpé la qualité d’écuyers, l’édit royal de 1664 révoque tous les anoblissements accordés depuis 161454 ! Les tracas sont donc nombreux pour beaucoup de nouveaux gentilshommes qui doivent alors représenter leurs preuves d’anoblissement et les certificats qui peuvent le justifier. S’ils sont confirmés dans leur anoblissement, ils doivent alors payer une taxe de maintenue ! Et presque toujours, un anobli confirmé après sa révocation de 1664 l’est pour services militaires dans les armées du roi. Nicolas d’Orange, sieur des Roches, de Cherbourg, lieutenant d’une compagnie de chevau-légers est anobli en mars 1653 pour services militaires. Il est révoqué en 1664, mais il continue néanmoins à servir. Il lui faut attendre février 1679 pour quelles raisons ? pour se voir confirmé dans son anoblissement. Et pourtant sa carrière militaire ne manque pas de panache lieutenant général des armées du roi, maréchal général des logis de la cavalerie légère, gouverneur de Fougères aux portes de la Bretagne 1681, gouverneur des Invalides 1696, brigadier des armées du roi, chevalier de Saint-Louis 1694, pour cinquante années de services puis commandeur dans le même ordre. Il est inhumé en 1705 dans le caveau des gouverneurs des Invalides. 55 Rémy Villand, Analyse des papiers Le Gardeur de Croisilles et Le Louey conservés à Brillevast »,... 45Le service armé peut aussi sauver de la dérogeance un gentilhomme nécessiteux. Les Le Louey, sieurs de Beauchamps, de la vicomté de Valognes, ont acheté leur noblesse en 1543. Mais Guillaume Le Louey décédé vers 1610 et son fils Thomas décédé vers 1655 en sont tous deux réduits à exercer l’office de greffier en l’élection de Valognes pour survivre. Or cet office est dérogeant ! Aussi ne figurent-ils pas dans le rôle de la noblesse de Cotentin de 1640. Hervé, sieur du Ronceray, fils de Thomas, devient, lui, conseiller en la même élection. Il est sur le point d’épouser Françoise de Mons en 1646, lorsque sa future belle-famille semble lui faire quelques difficultés sur ses quartiers de noblesse. Il engage donc les procédures et se voit confirmé dans sa noblesse en février 1646 par lettres patentes, enregistrées à la cour des aides de Normandie en décembre 1648. Et comme justification, ces lettres de confirmation de noblesse portent que son grand-père Guillaume venant à s’apercevoir qu’on luy pourroit objecter derogeance à sa qualité noble, à cause dudit exercice desdits greffes, il l’avoit quitté et repris à l’exemple de ses prédécesseurs l’exercice des armes, et avoit rendu ses services au Roy nostre très honoré seigneur et père, prèz de la personne de nostre très cher cousin le prince de Condé55 ». En octobre 1646 Hervé Le Louey peut enfin épouser la demoiselle de Mons. 46Et même jusqu’au milieu du XVIIIe siècle les vexations contre les nouveaux gentilshommes continuent, eux qui ont pourtant bien souvent déjà dépensé de fortes sommes pour être anoblis et qui ont servi dans les armées du roi. L’édit de septembre 1754 révoque ainsi tous les anoblissements depuis 1634 sauf à titre militaire ! Il faut donc de nouveau présenter ses pièces justificatives. C’est le cas de la famille Morel, déjà citée. Charles Morel de la Roguerie, le suppliant, résume bien à lui seul le regard des gentilshommes sur le service du roi » 56 Remy Villand, Inventaire du chartrier de la famille de Morel », Publications multigraphiées de ... [Il] ose dire, avec confiance, qu’il est peu de famille dont les services militaires et dans la magistrature soient multipliés et distingués depuis plus de deux siècles. Parmi les auteurs et collatéraux de son nom, descendants d’André Morel, son troisième aïeul, il s’en trouve plus de douze qui ont porté les armes au service de Sa Majesté, soit en qualité de capitaines ou de lieutenants de cavalerie, de dragons et d’infanterie, places qu’ils paraissent s’être disputés à l’envie les uns et les autres de remplir avec la plus grande distinction. Lorsque leurs blessures ou infirmités naturelles ne leur ont pas permis de continuer leurs services, ils n’ont pas été moins jaloux de remplir des charges dans la magistrature56 […]. » 47Parmi les certificats de service qui justifient cette requête, on trouve ceux d’Adrien, chevalier de Saint-Louis et de Saint-Michel, de Théodore-André, décédé capitaine de dragons, du sieur Morel de Favencourt décédé lieutenant au régiment de Bourg-cavalerie en 1686, et des certificats de présence au ban et à l’arrière-ban du grand bailliage de Cotentin. En considération de ces services, l’acte de confirmation de noblesse des Morel est tout de même signé en 1758. * 57 En 1700 encore, l’intendant de Caen Foucault écrit, à propos de l’élection de Carentan qu’ il n’y ... 48Au terme de cette étude, que peut-on retenir sur ces gentilshommes du Cotentin servant dans les armées au milieu du XVIIe siècle ? Dès la fin des années 1630, les levées du ban et de l’arrière-ban sont jugées inutiles, voire nuisibles pour la monarchie française entrée en guerre. Dès lors, les gentilshommes vont devoir s’engager pour partir servir le roi. Ceux qui peuvent soutenir cet effort financier sont estimés à 25 % du nombre total de gentilshommes du Cotentin dans la décennie qui suit. Aussi, dans la deuxième moitié du XVIIe siècle, cette région va-t-elle fournir un nombre assez important d’officiers généraux57 engageant dans leurs régiments des gentilshommes moins fortunés du Cotentin, voire de jeunes roturiers. Certains de ces derniers, après plusieurs années de service, moyennant finance et, ayant surmonté les obstacles liés à des édits d’anoblissements plusieurs fois annulés, peuvent enfin accéder au rang de gentilshommes. Notes 1 Voir la synthèse de Jean Chagniot, Guerre et société à l’époque moderne, Paris, PUF, 2001, au chap. XI qui présente l’historique et la critique de ce concept. 2 John. A. Lynn, Giant of the Grand Siècle. The French Army, 1610-1715, Cambridge, Cambridge University Press, 1997. 3 David Parrott, Richelieu’s Army. War, Government and Society in France, 1624-1642, Cambridge, Cambridge University Press, 2001. 4 Guy Rowlands, The Dynastic State and the Army under Louis XIV. Royal Service and Private Interest, 1661-1701, Cambridge, Cambridge University Press, 2002. 5 On peut citer les ouvrages de Jean-Marie Constant, La noblesse française aux XVIe et XVIIe siècles, Paris, Hachette, 1994 et de Laurent Bourquin, La noblesse dans la France moderne XVIe-XVIIIe siècles, Paris, Belin, 2002. 6 James B. Wood, The Nobility of The Élection of Bayeux 1463-1666. Continuity through Change, Princeton, Princeton University Press, 1980. 7 On peut citer les articles d’André Corvisier, La noblesse militaire aspects militaires de la noblesse française du XVIe au XVIIIe siècle », Histoire sociale – Social History, t. 11, no 22, 1978, p. 336-355 et de Laurent Bourquin, Les carrières militaires de la noblesse au XVIIe siècle représentations et engagements », Josette Pontet, Michel Figeac et Marie Boisson éd., La noblesse de la fin du XVIe au début du XXe siècle, un modèle social ?, Biarritz, Atlantica, 2002, t. 1, p. 271-288. 8 André Corvisier, Les contrôles de troupes de l’Ancien Régime, Vincennes, ministère de la Défense, Service historique des armées, 1968-1970, 4 vol. 9 Hervé Drévillon, L’impôt du sang. Le métier des armes sous Louis XIV, Paris, Tallandier, 2005, dont le chapitre vii p. 273-315. 10 D. Parrott, Richelieu’s Army […], op. cit., p. 63. 11 Gustave Dupont, Histoire du Cotentin et de ses îles, Caen, Le Blanc-Hardel, 1870-1885, t. 4, p. 78. L’auteur n’indique pas sa source. 12 AD du Calvados, Fonds Petitville, 1 F 352 1635. 13 Joël Cornette, Les années cardinales. Chronique de la France, 1599-1652, Paris, Sedes, 2000, p. 275. 14 D. Parrott, Richelieu’s Army […], op. cit., p. 63. 15 Mémoires de Henri de Campion, Marc Fumaroli éd., Paris, Mercure de France, 1990, p. 81. 16 Charly Guilmard, Mémoire généalogique sur la maison de Billeheust, Valognes, chez l’auteur, 2007, p. 125. 17 Service historique de la Défense dorénavant noté SHD A1 30, fo 337, 27 novembre 1636. Lettre citée par D. Parrott, ibid., p. 64. 18 Publiée partiellement par René de Brébisson, États des nobles et des anoblis dans les neuf élections de la généralité de Caen, 1598-1599 », Revue catholique de Normandie, t. 24, 1915 p. 423-428. 19 Gérard Mauduech, Recherche de noblesse de d’Aligre 1634, publication multigraphiée, archives départementales de la Manche, s. d. 20 Copie manuscrite des deux rôles consultable aux AD de la Manche, 1 Mi 395, R 10, fo 31-45. 21 Hippolyte Sauvage, La recherche de Paris intendant de la généralité de Caen, 1624 », Notices, mémoires et documents de la Société d’archéologie et d’histoire de la Manche, t. 29, 1911, p. 31-58 et t. 30, 1912, p. 29-59. 22 Ce rôle a été publié dans les Notices, mémoires et documents, t. 11, 1893, p. 2-89. 23 J. B. Wood, The Nobility of the Election of Bayeux […], op. cit., p. 77-78. 24 L. Bourquin, Les carrières militaires de la noblesse au XVIIe siècle représentations et engagements », La noblesse de la fin du XVIe siècle au début du XXe siècle […], op. cit., p. 280. 25 J. A. Lynn, Giant of the Grand Siècle […], op. cit., p. 369. 26 L. Bourquin, art. cité, p. 273-277. 27 Inventaire du chartrier Simon du Buisson », Publications multigraphiées de la Société d’archéologie et d’histoire de la Manche, fasc. 27, Saint-Lô, 1975, p. 22. 28 AD de la Manche, notariat de Valognes, acte du 7 novembre 1642 cote 5 E 14594. 29 Inventaire cité par Claude Pithois, Brix, berceau des rois d’Écosse, chez l’auteur, 1980, p. 167. 30 Valérie Houlbert, Arbre généalogique et notices biographiques de la maison des Montgomery, publication multigraphiée publiée grâce au programme Leader II de l’Avranchin, 1998, 2 vol. 31 Jean Durand de Saint-Front, Les Pracomtal de Normandie », Publications multigraphiées de la Société d’archéologie et d’histoire de la Manche, fasc. 31, 1978. 32 Notice sur M. Gombert », Revue catholique de Normandie, 6e année, 1896-1897, p. 499-507. 33 D. Parrott, Richelieu’s Army […], op. cit., p. 317. 34 Voir J. A. Lynn, Giant of the Grand Siècle […], op. cit., chap. viii, The Culture of Command », p. 248 sq., ainsi que les ouvrages faisant le lien entre l’idée de race et l’honneur chez les gentilshommes Arlette Jouanna, L’idée de race en France au XVIe siècle et au début du XVIIe siècle, 1498-1614, Montpellier, université Paul Valéry-Montpellier III, 1981 ; Ellery Schalk, L’épée et le sang. Une histoire du concept de noblesse vers 1500-vers 1650, Champ Vallon, Seyssel, 1996 ; Kristen B. Neuschel, Word of Honor. Interpreting Noble Culture in Sixteenth-Century France, Ithaca, Cornell University Press, 1989; Jay M. Smith, The Culture of Merit Nobility, Royal Service, and the Making of Absolute Monarchy in France, 1600-1789, Ann Arbor, The University of Michigan Press, 1996. 35 Léonce de Pontaumont, Les olims de l’arrondissement de Cherbourg », Mémoires de la Société académique de Cherbourg, t. 13, 1879, p. 109. 36 Mémoires de Henri de Campion, op. cit., p. 82. 37 Madame de Sévigné, Correspondance, éd. Roger Duchêne, Paris, 1972-1978, t. 1, p. 38-39. 38 Mémoires de Henri de Campion, op. cit., p. 106. 39 Voir l’article d’Hervé Drévillon, Publier nos playes et valeurs. Le fait d’armes et sa notoriété pendant la guerre de Trente Ans 1635-1648 », La noblesse de la fin du XVIe au début du XXe siècle […], op. cit., t. 1, p. 289-308. 40 J. A. Lynn, Giant of the Grand Siècle […], op. cit., p. 251. 41 Charles Dreyss, Mémoires de Louis XIV, pour l’instruction du dauphin, Paris, Didier, 1860, vol. 1, p. 273. 42 Nous avons pu en retrouver un exemplaire à la bibliothèque municipale de Toulouse, Fonds ancien, cote C 292 65. Les citations du paragraphe en sont tirées. 43 SHD, A1 222, lettre du 14 juin 1668 citée par Camille Rousset, Histoire de Louvois et de son administration politique et militaire, Paris, Didier, 1861-1863, vol. 1, p. 148. 44 Michel Vergé-Franceschi éd., Mes campagnes de mer sous Louis XIV par Philippe de Villette-Mursay, Paris, Tallandier, 1991. 45 Ibid., p. 419. 46 Ferenc Toth, Saint-Gotthard, 1664. Une bataille européenne, Paris, Éd. Lavauzelle, 2007. 47 Madeleine Foisil, La parentèle et la clientèle du duc de Longueville », Yves Durand dir., Hommage à Roland Mousnier. Clientèle et fidélité, Paris, PUF, 1981, p. 153-168. 48 Archives nationales, Archives du Palais de Monaco, J 46, microfilmé en 590 Mi 322. 49 Eugène de Beaurepaire, Thomas Leroy et le manuscrit des Curieuses recherches [du Mont-Saint-Michel] », Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, t. 29, Caen, 1875, p. 682. 50 Mémoires de Henri de Campion, op. cit., p. 67-68. 51 Gérard d’Arundel de Condé, Dictionnaire des anoblis normands 1600-1790, Rouen, chez l’auteur, 1976. 52 En rappelant que toutes ces données ne sont pas exemptes d’approximations, car l’identification de certains gentilshommes manque parfois de précision. 53 Michel Le Pesant, Arrêts du Conseil du Roi. Règne de Louis XIV. Inventaire analytique des arrêts en commandement, t. 1 20 mai 1643-8 mars 1661, Paris, Archives nationales, 1976, p. 48. 54 Gérard d’Arundel de Condé, id., voir l’introduction. 55 Rémy Villand, Analyse des papiers Le Gardeur de Croisilles et Le Louey conservés à Brillevast », Publications multigraphiées de la Société d’archéologie et d’histoire de la Manche, fasc. 6, 1968, p. 61. 56 Remy Villand, Inventaire du chartrier de la famille de Morel », Publications multigraphiées de la Société d’archéologie et d’histoire de la Manche, fasc. 58, Saint-Lô, 1985, t. 1, p. 107. 57 En 1700 encore, l’intendant de Caen Foucault écrit, à propos de l’élection de Carentan qu’ il n’y a point de contrée de la Normandie, et peut-être du royaume, où plus de personnes de qualité et de distinction possèdent des terres et seigneuries ». Cité dans L’intendance de Caen en 1700 édition critique des mémoires pour l’instruction du duc de Bourgogne, Pierre Gouhier éd., Paris, Comité des travaux historiques et scientifiques, 1998, p. 224. Auteur
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