Les SS français auraient Ă©tĂ© les derniers dĂ©fenseurs » du bunker, le Bataillon Charlemagne ayant Ă©tĂ© la seule unitĂ© encore prĂ©sente jusqu'au 2 mai, afin d'empĂȘcher les SoviĂ©tiques de le prendre pour la fĂȘte du 1er mai Jusque dans les annĂ©es 1990, les pensions Ă©taient versĂ©es par le gouvernement allemand aux anciens combattants français de la division SS Charlemagne. L'un des derniers combattants français INTRODUCTION "Ne soyez pas effrayĂ©s si nous sommes si peu nombreux. A travers l'histoire, depuis des temps immĂ©moriaux, c'est toujours une poignĂ©e d'hommes qui a forcĂ© le destin" Joseph Darnand. Jean Marie Balestre Avec la guerre, commence la pĂ©riode la plus trouble et contradictoire de la biographie de Jean-Marie Balestre. En 1939 et 1940, il Ă©crit rĂ©guliĂšrement comme journaliste militant dans Le Droit de vivre, journal de la Ligue Internationale contre lâAntisĂ©mitisme que dirige Bernard Lecache2 et dont il est membre du service d'ordre avant la guerre. Dans un de ses articles intitulĂ© Il n'y a plus de mĂ©tĂšques, en dĂ©cembre 1939, il Ă©crit cette barbarie qu'est le racisme ». Il devient marĂ©chaliste et, en 1940, rĂ©fugiĂ© Ă Toulouse, adhĂšre aux organisations d'extrĂȘme droite Jeunes du MarĂ©chal » puis Jeune Front », oĂč il fait la rencontre deRobert Hersant qui en est l'un des dirigeants. Il est Ă©galement proche de Pierre ClĂ©menti. DĂšs l'Ă©tĂ© 1940, on le trouve impliquĂ© dans des violences antisĂ©mites en compagnie de Robert Hersant. En 1941 et 42, il codirige avec ce dernier le Centre de jeunesse marĂ©chal PĂ©tain de BrĂ©vannes, un camp d'embrigadement aux principes vichystes En mars 1944, dans le Journal de la communautĂ© europĂ©enne, Devenir, il Ă©crit un article intitulĂ© Les soldats du FĂŒhrer » dans lequel il Ă©nonce Les jeunes Français ont endossĂ© leur uniforme de la Waffen SS, ils dĂ©fendent son drapeau et son prestige ; ils ont embrassĂ© un idĂ©al intransigeant et appartiennent maintenant Ă un Ordre que l'on ne quitte que par la mort... Ils sont les soldats du FĂŒhrer, ils sont les soldats fanatiques et fidĂšles d'Adolf Hitler qui leur a accordĂ© par deux fois le plus grand des honneurs. » Ces faits rĂ©vĂ©lĂ©s par le journaliste Pierre Dubreuil dans son ouvrage Des bolides en or paru en 1984 ne seront pas dĂ©mentis par le principal intĂ©ressĂ© qui explique toutefois avoir agi en tant qu'agent infiltre pour les faux rĂ©seaux de rĂ©sistance En mai 1944, il est arrĂȘtĂ© par la Gestapo parce que, d'aprĂšs ses dires, il prĂ©parait un attentat. Des rĂ©sistants affirment qu'il a Ă©tĂ© pris la main dans le sac Ă truquer des factures d'imprimerie, Ă revendre du papier journal contingentĂ© et que, d'autre part, il s'Ă©tait livrĂ© au marchĂ© noir. Il est mis au secret Ă Fresnes puis, le 17 aoĂ»t 1944, au moment de la dĂ©bĂącle allemande, est transfĂ©rĂ© dans le dernier convoi en partance pour l'Allemagne, comme droit commun et non comme prisonnier politique, puis internĂ© dans le camp Dantzig, Oranienburg, Dachau et Hersbruck. Il est dĂ©livrĂ© par les AmĂ©ricains en avril 1945, et dĂšs son retour en France, rejoint les rangs de la rĂ©sistance française, mais est dĂ©noncĂ© comme ancien SS par les membres de la communautĂ© juive. AprĂšs son incarcĂ©ration Ă la prison de Fresnes, le 16 juin 1945 pour atteinte Ă la sĂ»retĂ© de l'Ătat, un non-lieu est rendu le 16 mai 1947. Par dĂ©cision ministĂ©rielle du 7 avril 1954, le soldat Jean-Marie Balestre se voit dĂ©cerner le certificat et la mĂ©daille d'appartenance Ă la RĂ©sistance intĂ©rieure française pour service accomplis dans la RĂ©sistance du 1er avril 1942 au 4 mai 1945. En juin 1957, le ministre des Anciens Combattants et Victimes de guerre lui attribue le titre, la carte et la mĂ©daille de dĂ©portĂ© rĂ©sistant Il est fait chevalier de la LĂ©gion dâhonneur en dĂ©montre l'existence et les faux rĂ©seaux de maquis montes par le rĂ©gime de Vichy Le noyau de la DCER implique dans un vaste scandale de faux papiers de la rĂ©sistance et dĂ©portation Paris le 22 Mars 1958 Le CSM Comite Secret Militaire qui fut Ă l'origine le BCRA Bureau central de Renseignement et d'Action ancĂȘtre de la trop fumeuse DGRE de l'homme de confiance du GĂ©nĂ©ral de Gaule l'Ex colonel Passy a donne lieu Ă un retentissant scandale Le CSM dĂ©livrait de faux papiers de rĂ©sistance dont certains furent homologuĂ©s par des services officiels comme pour Monsieur Balestre Par la loi du 22 juillet 1943, le PrĂ©sident Laval, avec l'assentiment du Chef de l'Etat, Monsieur le MarĂ©chal PĂ©tain, a reconnu Ă tous les français le droit de s'engager dans les formations de laWaffen SS Ă l'Est, afin d'y prendre part aux combats pour l'existence et l'avenir de l'Europe. En vertu de cette loi, les volontaires pour la Waffen-SS jouissent du mĂȘme statut lĂ©gal que les membres de la le gouvernement français a ainsi montrĂ© qu'il apprĂ©ciait l'offre faite par le FĂŒhrer et qu'il est prĂȘt Ă prendre sa part des devoirs que commandent des heures dĂ©cisives pour le sort de l'Europe. Il est Ă©vident que la constitution d'une unitĂ© de volontaires français au sein de la Waffen-SS reprĂ©sente un nouveau pas trĂšs important, dans l'union de la Jeunesse europĂ©enne contre le nihilisme bolcheviste. Le fait est que l'afflux des volontaires de presque tous les pays de l'Europe qui, cĂŽte Ă cĂŽte avec leurs camarades allemands, se sont distinguĂ©s par leurs vaillance au front de l'Est, la SS, fondement essentiel du Parti National-Socialiste, qui n'avait, Ă l'origine, qu'une valeur politique interne allemande, s'est transformĂ©e aujourd'hui en une communautĂ© indissoluble de la Jeunesse europĂ©enne luttant pour le maintien de ses valeurs culturelles et de sa civilisation. Que la Jeunesse française ait d'instinct compris la portĂ©e de ce nouveau pas, est dĂ©montrĂ© par le fait qu'en quelques jours et sans la moindre propagande, plus de volontaires se sont prĂ©sentĂ©s. Le premier bataillon existe et bientĂŽt le premier RĂ©giment SS français sera en mesure de faire la preuve de la permanence des hautes traditions militaires françaises et de l'esprit combatif de sa Jeunesse. La SS se fera un point d'honneur et considĂ©rera comme une tĂąche essentielle d'employer les qualitĂ©s militaires et la volontĂ© de combat de chaque Français disposĂ© Ă engager sa vie dans la lutte pour l'existence et l'avenir de l'Europe, contre le bolchevisme pour la justice sociale, pour la victoire ! Photo prise Ă l'Ersatzkommando Frankreich der Waffen-SS Ă Paris. Plusieurs vĂ©tĂ©rans y travaillent comme Jean Balestre qui aurait fourni Ă la rĂ©sistance, selon la rumeur, une longue liste comportant le nom et l'adresse des volontaires français. Curieusement il ne sera jamais inquiĂ©tĂ© Ă la libĂ©ration malgrĂ© ses articles Ă©logieux au national-socialisme dans le journal "Devenir". Alphonse Godin est un ancien sous-officier de carriĂšre de l'armĂ©e française. Il combat en Pologne en 1920 dans les rangs de l'armĂ©e Weygand. Il obtient la barrette du ruban de l'ordre de la Pologne restaurĂ©e mais aussi le ruban de la mĂ©daille militaire. Ensuite il se tourne vers la Cagoule d'EugĂšne Deloncle et milite au MSR. Il s'engage dans la LVF puis devient recruteur Ă la Waffen SS. Lui aussi travaille Ă l'ErsatzkommandoFrankreich der Waffen-SS Conditions d'engagement A l'exception de juifs et de ceux qui ont encouru une condamnation infamante, tous les français, cĂ©libataires ou mariĂ©s, normalement dĂ©veloppĂ©s, aptes aux exigences d'une instruction militaire, peuvent s'engager Ă la Waffen-SS - Age de 17 Ă 40 ans. Taille minima m Conditions d'avancement dans la Waffen-SS. Les volontaires simples soldats lors de leur engagement, qui prĂ©senteront les aptitudes requises, pourront ĂȘtre admis dans les Ă©coles de sous-officiers ou d'officiers de la Waffen SS. L'admission dans ces Ă©coles ne sera pas dĂ©terminĂ©es par les diplĂŽmes ou les titres universitaires des candidats mais seulement par les qualitĂ©s personnelles dont ils auront fait preuve et par leur aptitude au commandement sous l'uniforme allemand, Henri Fenet, un chef de bataillon, est mort en septembre 2002. Il avait reçu la croix de chevalier de la Croix de fer, dĂ©coration allemande portant la croix gammĂ©e, en avril 1945 sous l'heure d' division sera la derniĂšre a dĂ©fendre Hitler a Berlin Par la loi du 22 juillet 1943, le PrĂ©sident Laval avec lâassentiment du Chef de lâEtat, Monsieur le MarĂ©chal PĂ©tain, a reconnu Ă tous les Français le droit de sâengager dans les formations de la Waffen-SS Ă lâEst, afin dây prendre part aux combats pour lâexistence et lâavenir de lâEurope. En vertu de cette loi, les volontaires pour la Waffen-SS jouissent du mĂȘme statut lĂ©gal que les membres de la L. V. F. Le Gouvernement français a ainsi montrĂ© quâil apprĂ©ciait lâoffre faite par le FĂŒhrer et quâil est prĂȘt Ă prendre sa part des devoirs que commandent des heures dĂ©cisives pour le sort de lâEurope. Il est Ă©vident que la constitution dâune unitĂ© de volontaires français au sein de la Waffen-SS reprĂ©sente un nouveau pas trĂšs important dans lâunion de la jeunesse europĂ©enne contre le nihilisme bolcheviste. Le fait est que par lâafflux des volontaires de presque tous les pays de lâEurope qui, cĂŽte Ă cĂŽte avec leurs camarades allemands, se sont distinguĂ©s par leur vaillance au front de lâEst, la SS, fondement essentiel du Parti national-socialiste, qui nâavait, Ă lâorigine, quâune valeur politique interne allemande, sâest transformĂ©e aujourdâhui en une communautĂ© indissoluble de la jeunesse europĂ©enne luttant pour le maintien de ses valeurs culturelles et de sa civilisation. Que la jeunesse française ait dâinstinct compris la portĂ©e de ce nouveau pas est dĂ©montrĂ© par le fait que, en quelques jours et sans la moindre propagande, plus de quinze cents volontaires se sont prĂ©sentĂ©s. Les deux premiers bataillons existent, et bientĂŽt le premier rĂ©giment SS français sera en mesure de faire la preuve de la permanence des hautes traditions militaires françaises et de lâesprit combatif de sa jeunesse. La SS se fera un point dâhonneur et considĂ©rera comme une tĂąche essentielle dâemployer les qualitĂ©s militaires et la volontĂ© de combat de chaque Français disposĂ© Ă engager sa vie dans la lutte pour lâexistence et lâavenir de lâEurope, contre le bolchevisme, pour la justice sociale, pour la victoire Les Grandes Enigmes de lâOccupation âLes Waffen-SS françaisâ Ed. de CrĂ©millĂ©, 1970. Par Jean MABIRE L'acte de naissance officiel d'une unitĂ© française de la Waffen-SS 1 date du 22 juillet 1943. Pierre LAVAL, chef du gouvernement, la mĂšche en bataille, l'Ă©ternel mĂ©got collĂ© sous la moustache, signa lui-mĂȘme cette loi, aprĂšs avoir entendu, pour la forme, le conseil de cabinet. Trois articles, d'une sĂ©cheresse tout administrative ARTICLE PREMIER. - Les Français peuvent contracter un engagement volontaire pour combattre le bolchevisme hors du territoire dans les formations constituĂ©es par le gouvernement allemand Waffen-SS, pour y ĂȘtre groupĂ©s dans une unitĂ© française. ARTICLE II. - Ceux qui, appartenant Ă cette unitĂ©, combattront effectivement hors du territoire bĂ©nĂ©ficieront des avantages prĂ©vus par les lois et rĂšglements relatifs Ă la LĂ©gion des volontaires français2 contre le bolchevisme. ARTICLE III. - Le prĂ©sent dĂ©cret sera publiĂ© au Journal officiel et exĂ©cutĂ© comme loi de l'Etat. Quelques jours plus tard, c'est Ă Paris, et non plus Ă Vichy, que fut tirĂ©e, au cours d'une confĂ©rence de presse, la morale » de cette dĂ©cision Le gouvernement français a ainsi montrĂ© qu'il apprĂ©ciait l'offre faite par le FĂŒhrer et qu'il est prĂȘt Ă prendre sa part des devoirs que commandent des heures dĂ©cisives pour le sort de l'Europe. » Ce n'Ă©tait certes pas de gaietĂ© de cĆur que les dirigeants officiels de l'Etat cautionnaient l'engagement de jeunes Français dans cette force de frappe militaire du mouvement national-socialiste la Waffen-SS. On ne peut s'empĂȘcher ici de penser Ă un mot du poĂšte Jean COCTEAU Puisque ces Ă©vĂ©nements nous dĂ©passent, feignons d'en ĂȘtre les organisateurs... » PrĂšs de quarante mille Français volontaires dans les armĂ©es de Hitler En effet, depuis le dĂ©but de la guerre Ă l'Est, d'assez nombreux jeunes Français s'Ă©taient engagĂ©s dans les armĂ©es du IIIe Reich. Le tempĂ©rament individualiste des Français et la minutie organisatrice des Allemands les avaient regroupĂ©s en unitĂ©s homogĂšnes ou, au contraire, dispersĂ©s dans de multiples formations. Trente ans plus tard, il est bien difficile de donner un chiffre d'ensemble, qui apparaĂźt de l'ordre de trente mille Ă quarante mille hommes, pour les seules forces combattantes sur le front de la guerre rĂ©guliĂšre, hors du territoire français. Les premiers furent, dĂšs l'Ă©tĂ© 1941, ceux de la Wehrmacht, oĂč ils formaient le rĂ©giment 638, plus connu sous le nom de LVF, et qui vit passer plus de six mille hommes. Le gouvernement de Vichy tenta par la suite une opĂ©ration de rĂ©cupĂ©ration de cette unitĂ©, qui porta un temps le nom de LĂ©gion tricolore et dont certains cadres rejoignirent la Phalange africaine combattant, avec lâAfrika-Korps, sur le front de Tunisie. Des Français, parfois dĂ©serteurs de la LVF, s'engagĂšrent Ă titre individuel dans diffĂ©rentes divisions de la Wehrmacht qui remontaient vers le front et acceptaient de les prendre en charge, souvent Ă titre temporaire, notamment Ă la Gross-Deutschland. On estime Ă environ cinq mille le nombre des Français qui servirent dans les Schutz-Kommandos3 de l'Organisation Todt, oĂč ils encadraient des travailleurs recrutĂ©s bon grĂ© mal grĂ©, dans toute l'Europe, pour construire le Mur de l'Atlantique ». D'autres avaient prĂ©fĂ©rĂ©, dans cette mĂȘme Organisation Todt, la brigade Speer, qui avait des tĂąches plus militaires qu'architecturales. La Kriegsmarine tenta de deux mille Ă trois mille Français. Ils subirent leur entraĂźnement militaire et leur endoctrinement politique... en Alsace, puis furent rĂ©partis par petits groupes, dĂ©passant rarement une demidouzaine de volontaires, Ă bord de vedettes lance-torpilles, de dragueurs de mines et mĂȘme, pour quelques rares spĂ©cialistes, de sous-marins. Quant Ă la Brandenburg, troupe opĂ©rationnelle des services secrets de l'Abwehr dont les tĂąches peuvent s'apparenter Ă celles du bataillon de choc de l'armĂ©e française, elle passa de l'effectif d'un bataillon au dĂ©but de la guerre Ă celui d'une division. On y trouvait de nombreux Ă©lĂ©ments Ă©trangers, dont, bien entendu des Français. Il y eut, au fur et Ă mesure que de nouvelles unitĂ©s du IIIe Reich recrutaient des volontaires Ă©trangers, des Français partout conducteurs, tĂ©lĂ©phonistes, artilleurs de batteries cĂŽtiĂšres ou de batteries antiaĂ©riennes parmi ces derniers, on compta mĂȘme un certain nombre de jeunes filles françaises, puisque, Ă la fin de la guerre, mĂȘme des femmes servirent dans la Flak4 pour essayer d'enrayer les raids, de plus en plus nombreux, contre les villes europĂ©ennes. On trouva des infirmiĂšres françaises dans les hĂŽpitaux militaires allemands et, au fin fond de l'Europe en guerre, on pouvait rencontrer quelques mariniers français qui avaient quittĂ© leurs pĂ©niches pour servir sur des remorqueurs armĂ©s, naviguant sur le Danube... Au mois de juillet 1942, un an aprĂšs la crĂ©ation de la LVF, un contingent d'environ deux mille Français s'engagea dans la Luftwaffe, oĂč ils furent regroupĂ©s au sein d'une formation de la NSKK5 . Certains d'entre eux devaient jouer un rĂŽle dĂ©terminant dans la crĂ©ation d'une unitĂ© française de la Waffen-SS. En effet, la NSKK constituait, comme la SS, une formation politique allemande devenue, avec la guerre, une unitĂ© militaire internationale. Créée en 1931 par Adolf HĂHNLEIN, cette troupe avait pour rĂŽle, dans les annĂ©es qui prĂ©cĂ©dĂšrent la prise du pouvoir par les nationaux-socialistes, de transporter les militants du parti et spĂ©cialement les hommes des sections d'assaut. A la fois train des Ă©quipages et unitĂ© de choc quand le besoin s'en faisait sentir, la NSKK Ă©tait, avec la SA6 et la SS, une des formations paramilitaires essentielles du mouvement nazi. La guerre devait faire de ces prĂ©toriens » des soldats. Mais ils restaient des soldats politiques, liĂ©s davantage au parti qu'Ă l'armĂ©e. PlutĂŽt que de s'engager Ă la LVF, qui vivait, sur le front de l'est, l'antagonisme de l'esprit cocardier français et du rigide militarisme prussien, de jeunes Français avaient prĂ©fĂ©rĂ© la NSKK, armĂ©e politique et unitĂ© internationale. Ils partirent Ă l'entraĂźnement au camp de Schotten, prĂšs d'Anvers. Deux compagnies françaises furent engagĂ©es par la suite en Russie, trois en Italie et deux en Hongrie. Au mois de juillet 1943, une trentaine de volontaires, qui se trouvaient Ă l'entraĂźnement, dĂ©sertĂšrent et vinrent se prĂ©senter au bureau de recrutement de la Waffen-SS d'Anvers, pour s'y faire engager. Depuis quelques mois, des Français avaient dĂ©jĂ rĂ©ussi Ă entrer dans la Waffen-SS, mais Ă titre individuel. Il y en eut ainsi dans des formations purement allemandes comme le rĂ©giment Der FĂŒhrer ou la division Totenkopf. D'autres rejoignirent des unitĂ©s Ă recrutement national, telle la brigade Wallonie. Par la suite, d'autres Français entrĂšrent dans le rĂ©giment Kurt EGGERS, unitĂ© des correspondants de guerre de la Waffen-SS. Un de ces journalistes sera tuĂ© sur le front de Normandie ; un autre recevra la croix de fer de premiĂšre classe, pour avoir pris spontanĂ©ment la tĂȘte d'une formation antichar et dĂ©truit plusieurs blindĂ©s soviĂ©tiques il effectuait un reportage dans le secteur de la Baltique quand survint une percĂ©e russe et il rĂ©agit en artilleur plus qu'en Ă©crivain... Origines de la Waffen-SS » Le dĂ©cret du 22 juillet 1943 ne faisait donc qu'officialiser un processus inĂ©vitable et tentait de regrouper les Français fascinĂ©s par le redoutable creuset que leur proposait la Waffen-SS. En cette annĂ©e 1943, la SS, Etat dans l'Etat, et dans une certaine mesure nation au-dessus des nations, incarnait le mythe de l'Europe combattante d'Adolf HITLER. Son organisation politique et guerriĂšre, la Waffen-SS, Ă©clipsait, par la magie de la propagande, le souvenir de la Wehrmacht, nationaliste et traditionnelle, des premiĂšres annĂ©es quarante. La Waffen-SS n'Ă©tait plus, Ă en croire ses recruteurs, une force uniquement allemande. Elle se disait et se voulait internationale. Tous les murs du continent se couvraient d'une mĂȘme affiche, oĂč dĂ©filaient des soldats armĂ©s et casquĂ©s, portant au col les deux lettres runiques. La lĂ©gende proclamait, en des langues diffĂ©rentes selon les pays de recrutement AVEC TES CAMARADES EUROPEENS SOUS LE SIGNE SS TU VAINCRAS ! Plus d'un million d'hommes furent ainsi appelĂ©s Ă vivre une aventure politique et guerriĂšre qui n'avait pas eu d'Ă©quivalent dans l'histoire - si ce n'est lors de la premiĂšre campagne de Russie, lorsque NAPOLEON avait IncorporĂ©, dans le cadre de sa Grande ArmĂ©e, pour prĂšs de la moitiĂ©, des combattants Ă©trangers, venus de la plupart des pays d'Europe. Mais, cette fois, on proposait aux volontaires de rejoindre la garde impĂ©riale ellemĂȘme. Dans les premiĂšres annĂ©es du mouvement national-socialiste, quelques militants issus de la SA avaient prĂȘtĂ© un serment personnel Ă Adolf HITLER et prirent le nom de Stabwache7 . L'unitĂ© deviendra ensuite la Stosstruppe8 Adolf HITLER. A sa sortie de prison, aprĂšs l'Ă©chec du coup d'Etat de Munich de 1923, le FĂŒhrer dĂ©cida, parallĂšlement Ă l'action politique, de dĂ©velopper deux organisations paramilitaires la SA, troupe de masse, et la SS, unitĂ© d'Ă©lite. Je me disais Ă l'Ă©poque, Ă©crira-t-il, que j'avais besoin d'une troupe de gardes du corps ; elle pouvait ĂȘtre peu nombreuse, mais il fallait qu'elle me fĂ»t entiĂšrement dĂ©vouĂ©e. Mieux vaut n'avoir dans une ville que vingt hommes Ă soi sur lesquels on puisse compter absolument que d'avoir la confiance de la masse versatile. Le 21 septembre 1925, chaque section du parti national-socialiste reçut l'ordre de crĂ©er une Schutzstaffel. Les premiers SS n'Ă©taient pas plus de dix dans chaque ville seul Berlin en possĂ©dait vingt. Ils portaient alors la chemise brune, comme les SA, mais arboraient, sur une casquette noire, la tĂȘte de mort des vieux rĂ©giments de hussards impĂ©riaux. En 1926, les SS reçurent la garde du drapeau du sang », celui des nazis tuĂ©s le 9 novembre 1923, lors du putsch avortĂ© de Munich. En butte aux coups des adversaires et au mĂ©pris de la SA - la vieille jalousie entre les troupes de ligne et la garde - la SS adopta pour premiĂšre devise Noblesse se tait. Elle ne comprenait encore que deux cent quatre-vingts hommes, quand, le 6 janvier 1929, Adolf HITLER plaça Ă sa tĂȘte un garçon de vingt-huit ans, qui voulait devenir officier, puis ingĂ©nieur agronome. C'Ă©tait lui qui portait la banniĂšre du mouvement nationaliste, la Reichskriegflagge, lors du putsch de Munich. Il se nommait Heinrich HIMMLER. Au dĂ©but de 1930, les SS comptaient deux mille hommes, qui devinrent cinquante-deux mille lors de la prise du pouvoir et deux cent cinquante mille Ă la veille de la guerre. Tandis que se dĂ©veloppait l'Allgemeine-SS, ou SS gĂ©nĂ©rale, se constituaient d'autres branches, de l'organisation. DĂšs 1931, deux ans avant la prise du pouvoir, Himmler avait créé le SD9 , service officiel de renseignement du parti national-socialiste. En 1936, HIMMLER devint le chef de la police allemande et reçut le titre de ReichfĂŒhrer SS. DĂšs la prise du pouvoir, la SS-Stabwache, sous la direction de Sepp DIETRICH, forma la garde personnelle d'Adolf Hitler, pour prendre, peu aprĂšs, le nom de Leibstandarte Adolf HITLER et devenir le noyau de la premiĂšre division de la Waffen-SS. Lors du rĂ©tablissement du service militaire obligatoire, en 1935, il fut créé des unitĂ©s permanentes les SS-VerfĂŒgungstruppe10 VT, qui furent entraĂźnĂ©es au combat aussi bien, et mĂȘme souvent mieux, que des unitĂ©s militaires. Il y eut ainsi deux rĂ©giments de VT. Ils servirent de noyau Ă la deuxiĂšme division de la Waffen-SS, la division bas Reich. Par ailleurs, il existait des formations de SS encasernĂ©es les SS-TotenkopfverbĂ€nde, chargĂ©es de la garde des prisonniers du rĂ©gime, qui comprenaient quatre rĂ©giments en 1938 et douze en 1939, et contribuĂšrent Ă la formation de la troisiĂšme division de la Waffen-SS, la division Totenkopf11 . HIMMLER tenait Ă ce que les hommes de la SS, choisis selon des critĂšres physiques et moraux draconiens, ne soient pas des planquĂ©s » dans un conflit futur, mais deviennent les meilleurs soldats du front. De cette idĂ©e naquit la Waffen-SS. A la fin de la campagne de Pologne, il existait dĂ©jĂ quatre divisions de la Waffen-SS dont une division de police. DĂšs le printemps 1940 se constitua le noyau d'une cinquiĂšme unitĂ©, la division Wiking. Son originalitĂ© Ă©tait d'admettre dans ses rangs des volontaires germaniques » Danois, NorvĂ©giens, Hollandais ou Flamands. Le moins qu'on puisse dire est que la Wehrmacht traditionnelle ne voyait pas d'un bon Ćil la constitution de troupes d'Ă©lite Ă©chappant totalement Ă son contrĂŽle. Si la valeur militaire des SS apparaissait incontestable, leur fanatisme politique, leur recrutement international et leur rĂ©putation impitoyable ne pouvaient qu'inquiĂ©ter les militaires allemands classiques». Aussi le GruppenfĂčhrer1 Gottlob BERGER, bras droit de HIMMLER pour tout ce qui concernait la WaffenSS et ses problĂšmes de personnel, eut-il un certain mal Ă recruter des hommes en Allemagne mĂȘme. La Wehrmacht ne tolĂ©rait guĂšre l'Ă©crĂ©mage de son recrutement. C'est ainsi que, par la force des choses, qui compte autant parfois que l'idĂ©ologie, les Waffen-SS formĂšrent leurs divisions avec de jeunes Allemands rĂ©sidant hors des frontiĂšres du Reich les Volksdeutsche et de jeunes Ă©trangers sĂ©duits par le national-socialisme. Deux cent mille non-Allemands dans la Waffen-SS » Finalement la Waffen-SS compta dans ses rangs, au cours de la guerre, quatre cent mille Allemands natifs, trois cent mille Volksdeutsche dont de nombreux Alsaciens, cinquante mille Germaniques» et au moins deux cent mille EuropĂ©ens. Plus de trois cent mille hommes de la Waffen-SS devaient trouver la mort au combat. La politique d'intĂ©gration totale d'Ă©lĂ©ments non germaniques » dans la Waffen-SS posait un certain nombre de problĂšmes, notamment sur le plan linguistique, et aussi psychologique, par rapport aux gouvernements ou aux partis politiques des diffĂ©rentes nations europĂ©ennes. Si on continua Ă encourager les engagements individuels, certains chefs estimĂšrent nĂ©cessaire d'opĂ©rer un regroupement par nationalitĂ©. Le dĂ©but de la guerre Ă l'est, en juin 1941, donna un nouveau coup de fouet au recrutement l'idĂ©e de la lutte commune contre le bolchĂ©visme vint prendre la relĂšve de l'idĂ©e raciale germanique. Ainsi naquirent des rĂ©giments, des brigades et mĂȘme des divisions nationaux ». Le chef du Germanische Leitstelle13 de la Waffen-SS, lâObersturmbannfĂ»hrer RIEDWEG, un chirurgien militaire d'origine suisse, fit beaucoup pour cette europĂ©anisation », rompant pour cela quelques lances avec les tenants du pangermanisme classique. Au moment oĂč les Français furent autorisĂ©s officiellement Ă former une unitĂ© de la Waffen-SS, on y comptait dĂ©jĂ des formations nationales » de Danois, de NorvĂ©giens, de Hollandais, de Flamands, de Finlandais, de Croates, d'Ukrainiens, de Bosniaques, de Lettons, d'Estoniens et de Wallons. Les originaires des pays neutres, Suisses ou SuĂ©dois, se trouvaient rĂ©partis selon leurs affinitĂ©s, tandis que des Luxembourgeois, des TchĂšques, des Lituaniens ou des Polonais avaient Ă©tĂ© enrĂŽlĂ©s dans des unitĂ©s allemandes ou multinationales. AprĂšs les Français devaient ĂȘtre formĂ©es d'autres unitĂ©s nationales avec les Albanais, les SlovĂšnes, les Hongrois, les RuthĂšnes, les Italiens, les Serbes, les Cosaques, les Roumains, les Bulgares, les Tyroliens, les Grecs et surtout les Russes. Il y eut mĂȘme un dĂ©tachement de Britanniques. Quant aux Espagnols auxquels se joignirent un certain nombre de Portugais, ils restĂšrent dans la Wehrmacht, oĂč ils formaient la division Azul. Dans les derniers mois de la guerre, on vit naĂźtre des formations caucasiennes, asiatiques, arabes et indiennes. Plus de trente nations fournirent ainsi des contingents de volontaires. En juillet 1943, l'idĂ©e de la Waffen-SS connaissait son apogĂ©e. Ce n'Ă©tait plus la troupe victorieuse de la guerre Ă©clair, mais pas encore la poignĂ©e des fanatiques du dernier carrĂ©. On venait de former une nouvelle division de la Waffen-SS, la division Hitlerjugend15 avec dix mille volontaires, ĂągĂ©s de dix-sept ou mĂȘme de seize ans. CommandĂ©e par un StandartenfĂŒhrer16 de trente-cinq ans, Fritz WITT, qui sera tuĂ© au combat le 12 juin 1944, prĂšs de Caen, cette unitĂ© de benjamins montrait que l'Allemagne Ă©tait dĂ©cidĂ©e Ă exiger de sa propre jeunesse les plus grands sacrifices. Les divisions de la Waffen-SS se battaient trĂšs durement sur tous les fronts et jouaient une partie que l'on devinait dĂ©cisive. La situation Ă©tait sĂ©rieuse pour le IIIe Reich. Lorsque de jeunes Français s'engagĂšrent alors dans la Waffen-SS, ce n'Ă©tait certes pas pour voler au secours de la victoire. Le 10 juillet 1943, les AlliĂ©s avaient dĂ©barquĂ© en Sicile et, le 24, Benito MUSSOLINI avait Ă©tĂ© dĂ©missionnĂ© » par le Grand Conseil fasciste. Il se trouvait prisonnier et il semblait que l'Italie allait changer de camp. Rome avait tentĂ© de se soulever contre les Allemands. Sur le front de l'est, la plus grande bataille de chars de la guerre, engagĂ©e le 5 juillet dans la rĂ©gion de Koursk, tournait Ă la dĂ©faite en une dizaine de jours ; pour les Allemands, c'Ă©tait un dĂ©sastre peut-ĂȘtre plus grave que Stalingrad. La retraite commençait devant le rouleau compresseur » de l'armĂ©e rouge. En aoĂ»t, Orel, Bielgorod et Kharkov devaient ĂȘtre repris par les Russes. La guerre aĂ©rienne contre les Anglo-amĂ©ricains Ă©tait perdue. La guerre sous-marine dans l'Atlantique se rĂ©vĂ©lait un autre Ă©chec. Les Italiens capitulaient le 8 septembre, mais, quatre jours plus tard, MUSSOLINI, gardĂ© prisonnier dans un hĂŽtel perdu en pleine montagne, dans les Abruzzes, Ă©tait dĂ©livrĂ© par un commando parachutiste dirigĂ© par un officier de la Waffen-SS Otto SKORZENY. Plus que jamais, l'arme Ă laquelle SKORZENY appartenait Ă©tait l'arme des hommes dĂ©cidĂ©s Ă se battre jusqu'au bout. 8 JUILLET 1941 AprĂšs l'invasion de la Russie par la Wehrmacht, le MarĂ©chal PĂ©tain autorise la crĂ©ation en France, sur la demande de plusieurs partis d'extrĂȘme-droite notamment du Rassemblement National Populaire de Marcel DĂ©at et du Parti Populaire Français de Jacques Doriot, de la LĂ©gion des Volontaires Français contre le Bolchevisme» Cette unitĂ© sous commandement allemand avec encadrement français porte la tenue vert de gris, les bottes et le casque allemand et un Ă©cusson bleu blanc rouge sur le bras. C'est une association, loi de 1901. La raison principale est que la France n'a pas dĂ©clarĂ© la guerre Ă l' Par consĂ©quent les membres de la qui seraient pris par les soviĂ©tiques seraient considĂ©rĂ©s comme des francs-tireurs et pas comme des prisonniers de guerre et pourraient ainsi ĂȘtre fusillĂ©s sans la protection des conventions de GenĂšve. Elle recrute, entr'autre, parmi les anticommunistes, les chĂŽmeurs, les anciens militaires et aussi des aventuriers ou des membres de divers mouvements politiques français d'extrĂȘme-droite Francisme de Bucard, Ligue Française de Costantini, Parti Populaire Français de Doriot et Rassemblement National Populaire de DĂ©at. EugĂšne Deloncle ancien Camelot du Roi, leader de la Cagoule fondĂ©e le 6 fĂ©vrier 34, en est le premier PrĂ©sident. L'Ă©tat-major siĂ©gera au 12 rue Auber dans les anciens locaux de l'Intourist soviĂ©tique. 21 AOĂT 1941 Les premiers volontaires sont dirigĂ©s sur trois bataillons regroupĂ©s dans la caserne BORGNIS-DESBORDES Ă Versailles. Les Ă©changes postaux de cette courte pĂ©riode sont ceux de la poste civile, avec dans la caserne de recrutement, un vaguemestre. Les plis postĂ©s Ă la caserne bĂ©nĂ©ficieront de la Franchise Postale Ă partir du 13 septembre. Photo prise Ă l'Ersatzkommando Frankreich der Waffen-SS Ă Paris. Plusieurs vĂ©tĂ©rans y travaillent comme Jean Balestre qui aurait fourni Ă la rĂ©sistance, selon la rumeur, une longue liste comportant le nom et l'adresse des volontaires français. Curieusement il ne sera jamais inquiĂ©tĂ© Ă la libĂ©ration malgrĂ© ses articles Ă©logieux au national-socialisme dans le journal "Devenir". Alphonse Godin est un ancien sous-officier de carriĂšre de l'armĂ©e française. Il combat en Pologne en 1920 dans les rangs de l'armĂ©e Weygand. Il obtient la barrette du ruban de l'ordre de la Pologne restaurĂ©e mais aussi le ruban de la mĂ©daille militaire. Ensuite il se tourne vers la Cagoule d'EugĂšne Deloncle et milite au MSR. Il s'engage dans la LVF puis devient recruteur Ă la Waffen SS. Lui aussi travaille Ă l'ErsatzkommandoFrankreich der Waffen-SS Conditions d'engagement A l'exception de juifs et de ceux qui ont encouru une condamnation infamante, tous les français, cĂ©libataires ou mariĂ©s, normalement dĂ©veloppĂ©s, aptes aux exigences d'une instruction militaire, peuvent s'engager Ă la Waffen-SS - Age de 17 Ă 40 ans. Taille minima m Conditions d'avancement dans la Waffen-SS. Les volontaires simples soldats lors de leur engagement, qui prĂ©senteront les aptitudes requises, pourront ĂȘtre admis dans les Ă©coles de sous-officiers ou d'officiers de la Waffen SS. L'admission dans ces Ă©coles ne sera pas dĂ©terminĂ©es par les diplĂŽmes ou les titres universitaires des candidats mais seulement par les qualitĂ©s personnelles dont ils auront fait preuve et par leur aptitude au commandement. CONDITIONS MATĂRIELLES - I. SOLDE. - La solde est payĂ©e directement Ă chaque volontaire, conformĂ©ment au barĂšme ci-dessous Francs SS-Mann et Sturmmann - soldat................... 600. » Rottenfubrer Unterscharfuhrer Scharfuhrer Oberscharft~hrer Hauptscharfuhrer Sturmscharfuhrer Untersturmfiihrer Obersturmfuhrer Hauptsturrnfuhrer Sturmbannfuhrer - caporal.................. - sergent.................. - sergent de carriĂšreâŠâŠâŠâŠ.. - sergent-chefâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ. - adjudantâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ... - adjudant-chef âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ.. - sous-lieutenantâŠâŠâŠâŠâŠâŠ... - lieutenantâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ...... - capitaineâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ. - commandantâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ.âŠâŠâŠâŠâŠ.. 720. » 840. » 900. » » » » » » » » En outre tous les volontaires, quel que soit leur grade, reçoivent un supplĂ©ment de Frs 20. par jour tant quâils se trouvent en premiĂšre ligne. Tous les officiers reçoivent une indemnitĂ© mensuelle dâhabillement de Frs 600. ». SOUTIEN FAMILIAL. â A. Soutien de la femme. Lâallocation est basĂ©e sur le revenu net antĂ©rieur du volontaire, suivant une Ă©chelle dĂ©gressive, Ă savoir jusquâĂ Frs » lâallocation sâĂ©lĂšve Ă Frs » » - » » - » » - » » - » 7000. » - 3600. » » - » - » - » - » - » au-delĂ de - » B. IndemnitĂ© aux enfants. â Outre lâallocation Ă la femme, il sera allouĂ© pour chaque enfant de moins de I6 ans a demeurant avec la femme ou les parents du volontaire Frs 400. » b ne demeurant pas avec la femme ou les parents du volontaire Frs 600. » C. IndemnitĂ© aux parents. â Il est accordĂ© au pĂšre ou Ă la mĂšre du volontaire une allocation spĂ©ciale dans le cas oĂč celui-ci intervenait pour au moins un quart dans le revenu de la famille. Lâallocation est calculĂ©e suivant le barĂšme ci~dessous I parent francs 2 parents francs Pour une aide de Frs 700. » au moins 700. » - 701. » à » » - » à » » - plus de » » Il est admis que lâaide apportĂ©e par le volontaire ne saurait dĂ©passer les deux tiers de son propre revenu, un tiers Ă©tant considĂ©rĂ© comme nĂ©cessaire Ă ses propres besoins. En outre, il est accordĂ© pour chaque frĂšre ou sĆur de moins de I6 ans une allocation de Frs 200. ». D. IndemnitĂ© de loyer. â En supplĂ©ment Ă lâallocation prĂ©vue ci-dessus au § II A et B il est versĂ© une indemnitĂ© Ă©gale au loyer effectivement payĂ© par la femme du volontaire. Si le volontaire ou sa femme sont propriĂ©taires dâune habitation, il est allouĂ© une indemnitĂ© basĂ©e sur la valeur locative de lâhabitation. II nâest pas allouĂ© dâindemnitĂ© de loyer aux parents du volontaire § II C. III. ALLOCATiON AUX CELIBATAIRES Les volontaires cĂ©libataires nâayant ni enfants ni parents Ă soutenir reçoivent une allocation suivant le barĂšme ci-dessous. Cette allocation est versĂ©e directement mais crĂ©ditĂ©e Ă leur compte. Il leur est loisible de faire venir en France des sommes Ă valoir sur ce compte. francs francs SS Mann et Sturmmann. » HauptscharfĂŒhrer...... » RottenfĂ»hrer......... » SturmscharfĂŒhrer...... » Unterscharfuhrer..... » UntersturmfĂŒhrer...... » Scharfubrer.......... » ObersturmfĂŒhrer....... » Oberscharftjhrer..... » HauptsturmfĂŒhrer...... » SturmbannfĂŒhrerâŠâŠâŠâŠ Â» IV. PENSIONS En ce qui concerne les pensions dâinvaliditĂ© et les pensions aux ayantsdroit des volontaires disparus, le rĂ©gime est identique Ă celui de tous les membres de lâarmĂ©e allemande. Il est notoire que celui-ci garantit aux invalides des conditions trĂšs libĂ©rales. V. La fixation et le rĂšglement des diffĂ©rentes allocations familiales sont effectuĂ©s par le FĂŒrsorgeoffizier der Waffen-SS, qui examinera tous les cas spĂ©ciaux non prĂ©vus dans lâexposĂ© ci-dessus. Le FĂŒrsorgeoffizier est Ă©galement compĂ©tent pour assurer la dĂ©fense des droits des volontaires ou de leur famille sous tous les points de vue. Voici trois frĂšres, trois volontaires nĂ©erlandais de la Waffen-SS Suis leur exemple, nâattends pas plus longtemps, prĂ©sente-toi dĂšs aujourdâhui. A PARIS, Ă lâErsatzkommando Frankreich der Waffen-SS, 24, avenue Recteur-PoincarĂ© mĂ©tro Ranelagh ; en PROVINCE, Ă la Police allemande Kommando der Ordnungspolizei au siĂšge des PrĂ©fectures rĂ©gionales adresses ci-dessous ; en Allemagne Ă lâErgĂ€nzungstelle der Waffen-SS la plus proche. LISTE DES KOMMANDOS PARISâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ Erzatzkommando Frankreich der Waffen-SS. 24, Avenue Recteur-PoincarĂ©. 28, Rue Lu BoĂ©tie. RENNES I-et-V.âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ. Kommando der Ordnungspolizei. 8. Boulevard Volney. MARSEILLE Kommando der Ordnungspolizei. 4. Boulevard Rivet. LIMOGES Hte-VienneâŠâŠâŠâŠâŠâŠ. Kommando der Ordnungspolizei. 15. Rue Montalembert. BRIVE CorrĂšzeâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ... Kommando der Ordnungspolizei. 11, Rue de lâHĂŽtel-de-Ville POITIERS Vienne.......... Kommando der Ordnungspolizei, 12. Avenue de Bordeaux. SAINT-QUENTIN AisneâŠâŠâŠâŠ. Kommando der Ordnungspolizei, 2. Rue Charles-Picard. ROUEN Seine-Inf.......... Kommando der Ordnungspolizei. 53. rue de Reims. Rue Alain-Blanchard. ANGERS Maine-et-LoireâŠâŠâŠ. Kommando der Ordnungspolizei, 19. Rue de la PrĂ©fecture. 40 Rue Saint-Julien. DIJON CĂŽte-dâOrâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ.. Kommando der Ordnungspolizei. 13, Cours du Parc. HĂŽtel Morot. 3 bis, Avenue du MarĂ©chal-Foch. GRENOBLE IsĂšre........... Kommando der Ordnungspolizei. HĂŽtel de Savoie. BORDEAUX Gironde......... Kommando der Ordnungspolizei, 328, Av. du MarĂ©chal-PĂ©tajn, Le Bouscat. 25, AllĂ©es de Tourny. CHALONS-SUR-MARNE MarneâŠ. Kommando der Ordnungspolizei, 57, AllĂ©e Paul-Doumer, 16, AllĂ©e Paul-Doumer ORLEANS LoiretâŠâŠâŠâŠâŠâŠ âŠ. Kommando der Ordnungspolizei. 31, Rue Jules-LemaĂźtre. 9, Rue du Grenier-Ă -SeL CLERMONT-FERRAND Kommando der Ordnungspolizei. 63, Avenue du MarĂ©chal-PĂ©tain,. PERIGUEUX Dordogne....... Kommando der Ordnungspolizei. HĂŽtel RĂ©gina. MONTPELLIER HĂ©rault...âŠ.. Kommando der Ordnungspolizei 25, Avenue Bouisson-Bertrand. TOULOUSE Haute-GaronneâŠâŠ. Kommando der Ordnungspolizei. 1, Rue Boulingrin. BESANĂON Doubs........... Kommando der Ordnungspolizei Promenade de Chamars. NANCY Meurthe-et-Moselle⊠Kommando der Ordnungspolizei. 31, Boulevard Aibert-Ier.
WaffenSS, SS tĂȘte de mort, SD, Gestapo, RHSA (office central de sĂ©curitĂ© du Reich), KriPo (la police criminelle) etc.,tout ça c'est la SS. Alors bien sĂ»r il y a des subtilitĂ©s.
LâEurope sous la domination nazie 1942 â 1945 Objectifs notionnels Ordre nouveau »* Oppression // Exploitation// Collaboration° [ RĂ©sistance° [ Gestapo Einseintzgruppen° [ Camps de concentration* Camps dâextermination* ProblĂ©matique Par quels moyens lâAllemagne nazie a-t-elle Ă©tabli sur lâEurope ? Quelle fut la typologie les aspects et la graduation de cette domination ? Quelles en sont les victimes? Quelles attitudes suscita-t-elle ? I°. Insertion dans le sujet 1°. La domination vue Ă travers les textes Ă texte de Dans ce texte de type fonctionnel, Goering rappelle lâobjectif de lâoccupation allemande lâexploitation Ă©conomique des territoires. Ă Type de domination et thĂšme La domination par lâexploitation Ă©conomique Ă TĂ©moignage dâune rescapĂ©e dâAuschwitz Ce texte de type privĂ© et littĂ©raire a valeur de tĂ©moignage. Lâauteur, Charlote Delbo est une rescapĂ©e du camp de concentration dâAuschwitz. Elle dĂ©crit la souffrance psychologique et physique des prisonniers dâAuschwitz face Ă la violence et Ă la terreur des Nazis. Ă Type de domination et thĂšme La domination sur les hommes lâoppression nazie 2°. La domination Ă travers lâaffiche Ă Affiche de propagande pour les Waffen en Belgique Ă MĂ©thode pour lâĂ©tude dâune affiche  PrĂ©senter le ou le commanditaire s le Commandement des Waffen SS de Belgique  Dater la conception et faire la contextualisation historique 1943, apogĂ©e de la domination nazie en Europe occidentale, mais c'est aussi l'annĂ©e du reflux sur le front Est Stalingrad  PrĂ©ciser le lieu contextualisation gĂ©ographique La Belgique , occupĂ©e par lâAllemagne  LâObjet de lâaffiche son pourquoi, son but, sa fonction Favoriser le recrutement de Waffen SS chez les Belges  Son contenu analytique les personnages, les messages Ă©crits § Le dragon rouge lâennemi, reprĂ©sente lâURSS les communistes de façon gĂ©nĂ©rale et les Juifs. Synonyme de mort et de dĂ©solation, il se terre dans les tĂ©nĂšbres § Le Waffen SS § Le symbole des SS sous forme dâĂ©clair § Lâaube qui se lĂšve  Le message explicite ou implicite § En signant chez les Waffen SS, les Belges contribueront Ă vaincre lâennemi communiste et notamment soviĂ©tique  La finalitĂ© de lâaffiche § Amener la population belge Ă soutenir le combat de lâAllemagne nazie contre lâURSS et donc Ă collaborer La Waffen-SS littĂ©ralement arme de l'escadron de protection » fut la branche militaire de la Schutzstaffel SS, dont elle constitua l'une des composantes avec l'Allgemeine SS et le Sicherheitsdienst SD. Elle fut conçue Ă l'origine par Heinrich Himmler comme une armĂ©e politique, uniquement constituĂ©e de nationaux-socialistes convaincus, soumis Ă de sĂ©vĂšres critĂšres de sĂ©lection notamment basĂ©s sur les thĂ©ories raciales nazies. Au fil du temps, et surtout Ă partir de la fin de l'annĂ©e 1942, elle intĂ©gra des troupes de toutes origines, des Volksdeutsche personnes d'origine germanique mais hors du Reich et des malgrĂ©-nous » Alsaciens et Mosellans dans une premiĂšre phase, puis des personnes essentiellement issues des pays occupĂ©s, de la Belgique Ă l'Albanie, du Danemark Ă l'Ukraine, sans se soucier de leur Ă©ventuelle origine germanique. Ces unitĂ©s non-allemandes furent largement majoritaires Ă partir de 1944, avec prĂšs de 700 000 hommes sur un total de prĂšs d'un million de membres de la Waffen-SS pendant toute la durĂ©e du conflit. Avec des motivations diverses, allant de l'engagement nazi aux conflits ethniques locaux, les unitĂ©s Ă©trangĂšres de la Waffen-SS furent un appoint important aux opĂ©rations militaires allemandes. PrĂ©sentes sur tous les fronts de 1939 Ă 1945, Ă l'exception de l'Afrique du Nord, les unitĂ©s de la Waffen-SS se rĂ©vĂ©lĂšrent de qualitĂ© variable nombre d'entre elles firent preuve d'une grande combativitĂ©, essentiellement sur le front de l'Est, Ă partir de 1943. Elles se singularisĂšrent par le nombre de leurs exactions et de leurs crimes sur tous leurs théùtres d'opĂ©rations.
Rechercherdans les bases nominatives. La recherche transversale est rĂ©alisĂ©e Ă partir du nom et au besoin de critĂšres supplĂ©mentaires. Elle vient en complĂ©ment du mode de recherche dans chacune des bases nominatives existantes sur le site. La saisie d'un nom est obligatoire.296 669 475 banque de photos, images 360° panoramiques, vecteurs et vidĂ©osEntrepriseSĂ©lectionsPanierBonjour!CrĂ©er un compteSĂ©lectionsNous contacterSĂ©lectionsPartagez des images Alamy avec votre Ă©quipe et vos clientsCrĂ©er une sĂ©lection âșEntrepriseTrouvez le contenu adaptĂ© pour votre marchĂ©. DĂ©couvrez comment vous pouvez collaborer avec EntrepriseĂducationJeuxMusĂ©esLivres spĂ©cialisĂ©sVoyagesTĂ©lĂ©vision et cinĂ©maRĂ©servez une dĂ©monstrationRechercher des imagesRechercher des banques dâimages, vecteurs et vidĂ©osFiltresAffiche de recrutement waffen ss Photos Stock & Des Images0
Affichede recrutement en français. Le 7 octobre 1943, le centre de recrutement de la Waffen SS est inauguré, rue Chartran. Le mois suivant, Carcassonne est choisie comme lieu de rassemblement pour les Waffen SS de la région de Montpellier. La cadence des départs est de 10 par semaine. Depuis la création du bureau de recrutement SS, la L.V