Oh1 quel malheur! Pauvre jeune homme! C'est la mort de Marie qui l'a tué! la derniÚre fois que je le vis, c'était au bal il a Ah! je n'ai pas de chance! De "Que la Force soit avec toi" à "On ne laisse pas Bébé dans un Aujourd'hui, je me considÚre comme l'homme le plus chanceux du monde. Oh! Jerry, ne demandons pas la lune, nous avons les étoiles. Quel bordel. Il était une403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID a9CfJdIpDuVT9DPg9DEMel8pV1cuYtiXDKNLtD6VakVy650RwRVHWw==
Ainsiparle l'Eternel: Maudit soit l'homme qui se confie dans l'homme, qui prend la chair pour son appui, et qui dĂ©tourne son cĆur de l'Eternel! Ne vous confiez pas aux grands, aux fils de l'homme, qui ne peuvent sauver. Cessez de vous confier en l'homme, dans les narines duquel il n'y a qu'un souffle: Car de quelle valeur est-il? Malheur aux
ActualitĂ©s-journal protestant - Non classĂ© - BĂ©ni soit lâhomme qui se confie en lâEternel ! DurĂ©e de lecture 3 minute s 5-15AccĂšs PayantJĂ©rĂ©mie 17MĂ©ditation RĂ©servĂ© aux abonnĂ©s PubliĂ© le 15 novembre 2007 Mise Ă jour le 15/11 Par Samuel Sahagian JE M'ABONNE Celui dont lâEternel est lâespĂ©rance trouve un sens et une joie Ă chaque instant de sa vie. » Quel est le fondement de ma vie ? Si soudain tout devait sâeffondrer autour de moi, quelle est la certitude que je garderais ? Si ma vie devait sâarrĂȘter dans une heure, et que je fasse un bilan personnel, quâest-ce qui apparaĂźtrait Ă mes yeux comme ayant Ă©tĂ© fondamental dans mon existence ? Autrement dit, en quoi ou en qui ai-je mis ma confiance ? Quoi, ou qui est mon espĂ©rance ? Pour le prophĂšte JĂ©rĂ©mie, la rĂ©ponse est claire BĂ©ni soit lâhomme qui se confie en lâEternel, et dont lâEternel est lâespĂ©rance ! » Mais JĂ©rĂ©mie dit aussi Maudit soit lâhomme qui se confie dans lâhomme, qui prend la chair pour son appui, et qui dĂ©tourne son cĆur de lâEternel ! » Dans le cas de lâhomme repliĂ© sur lui-mĂȘme, sur sa personne, sur sa chair, sur son corps et sur ses problĂšmes de santĂ©,... Pour lire la suite de cet article vous devez ĂȘtre abonnĂ© JE M'ABONNE Ă PARTIR DE 5 ⏠Si vous ĂȘtes dĂ©jĂ abonnĂ© Offre dĂ©couverte - accĂšs gratuit par email Articles Ă dĂ©couvrirPardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi Ă ceux qui nous ont offensĂ©s. » La traduction exacte serait Remets-nous nos dettes, comme nous remettons aussi Ă ceux qui nous doivent. » JĂ©sus nous a appris Ă appeler Dieu Abba, PĂšre, et nous pouvons prier aujourdâhui Notre PĂšre, remets-nous nos dettes. » Pardonne-nous ce que nous te devons. Nous te devons tout. Notre dette est immense. Tu nous as donnĂ© la vie. Nous sommes en dette envers toi, car nous sommes en dette envers les frĂšres humains que tu nous as donnĂ©s et que nous nâavons pas aimĂ©s. En qui nous nâavons pas reconnu ton image Jâavais faim, et vous ne mâavez pas donnĂ© Ă manger », dit JĂ©sus en Matthieu dâamour, pardonne-nous nos dettes dâamour. Pardonne-nous nos pĂ©chĂ©s. Cette demande de pardon ne signifie pas la mĂȘme chose selon que nous comprenons nos pĂ©chĂ©s comme offenses Ă Dieu », ou dettes envers Dieu ». Dieu nâa pas Ă nous pardonner pour sâapaiser lui-mĂȘme, pour calmer sa colĂšre, parce quâil se sentirait offensĂ© par nous. Câest de nous quâil sâagit ici Remets-nous nos dettes », et nous serons dĂ©livrĂ©s, graciĂ©s, Dieu crĂ©ateur me donne des forces nouvelles pour vivre et pour aimer. En confessant mon manque, en confessant mon pĂ©chĂ©, mon angoisse comme Job, jâai criĂ© vers Dieu pour lâappeler au secours contre ma mort. La vie commençait Ă me quitter dĂ©jĂ . JâĂ©tais dans une angoisse mortelle. Demander Ă Dieu son pardon, lui confesser nos pĂ©chĂ©s, loin dâĂȘtre un acte morbide qui nous enfoncerait encore plus dans la culpabilisation, est au contraire une vraie priĂšre, câest-Ă -dire un acte dâespĂ©rance, le dĂ©but dâune guĂ©rison. Son pardon nous fait entrer dans le festin du Royaume de lâamour de Dieu. Et la joie commence. Donne-nous aujourdâhui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos dettes. » Nous pouvons dĂ©jĂ partager le pain de ce jour, le pain du Royaume. Nous pouvons dĂ©jĂ partager le pardon de ce jour, le pardon du Royaume. Comme le pain, le pardon de Dieu est signe du Royaume qui vient sur terre parmi nous, dans notre vie, dĂšs aujourdâhui. Et, comme le pain, nous ne pouvons recevoir le pardon que pour le partager, que si nous le pardon de Dieu a prĂ©cĂ©dĂ©, bien sĂ»r, toutes nos histoires de pardons humains. Mais notre guĂ©rison ne sera affermie et totale que quand nous aurons pardonnĂ© nous aussi Ă nos frĂšres. Nous avons tout reçu gratuitement. Mais nous pouvons encore perdre ce tout, si nous ne le partageons pas. Je prierai moi aussi aujourdâhui Que ton pardon mâapprenne Ă pardonner. » Je sais que câest du PĂšre que je reçois le pain, le pardon, la dĂ©livrance du mal. Tout la gloire lui appartient. A Dieu seul la gloire ! Oui, je prierai le Notre PĂšre moi aussi Notre PĂšre qui es aux cieux⊠Remets-nous nos dettes, comme nous remettons nous aussi Ă ceux qui nous doivent. Et ne nous soumets pas Ă la tentation, mais dĂ©livre-nous du Mal. Car câest Ă toi quâappartiennent le rĂšgne, la puissance et la gloire pour les siĂšcles des siĂšcles. » Remets-nous nos dettes, comme nous remettons aussi Ă ceux qui nous doivent. » Pardonne-nous nos offenses Remets-nous nos dettes, comme nous remettons aussi Ă ceux qui nous doivent. »Video REFORME DE L'EGLISE - Shora kuetu Ă tĂ©lĂ© CongoPĂšre, nous avons priĂ© dâabord pour que ton RĂšgne vienne. Parce que nous sommes tes enfants. Nous sommes vraiment fils. Nous choisissons le RĂšgne de lâAmour plutĂŽt que le RĂšgne de lâArgent. Mais nous avons bien besoin dâun peu de pain, tout de mĂȘme Donne-nous aujourdâhui notre pain de ce jour. » Aujourdâhui, nous exprimons Ă Dieu nos besoins immĂ©diats, concrets. Nous avons vraiment besoin de pain pour vivre. Nous avons besoin de pardon pour ne pas dĂ©sespĂ©rer. Le pain symbolise ici la nourriture simple, quotidienne, indispensable de lâ Luther a raison de dire, dans son Grand CatĂ©chisme, que le pain de ce jour, cela signifie toutes les choses nĂ©cessaires Ă lâentretien de cette vie. Et il cite, entre autres, la nourriture, le vĂȘtement, la demeure, la santĂ©, la terre quâon cultive, la famille, la profession, lâamitiĂ©, un gouvernement sage et fort pour diriger le pays. Toutes ces choses, dit Luther, sont des dons de Dieu, et nous devons le prier de nous les accorder. »Dieu nous a créés hommes, avec nos besoins, nos manques, nos misĂšres, sujets Ă la faim et Ă la soif, Ă la fatigue et Ă la maladie. Et câest bien cette vie humaine fragile et menacĂ©e que JĂ©sus a vĂ©cue il a eu faim au dĂ©sert, il a Ă©tĂ© fatiguĂ© par ses marches, il a connu lâangoisse Ă GethsĂ©manĂ© et sur la croix, il a eu soif au puits de Jacob Ă lâheure de midi. Il sait ce que veut dire cette priĂšre Donne-nous aujourdâhui notre pain de ce jour. » Il sait que le pain des hommes, câest Ă la fois ce quâils demandent Ă Dieu dans leur priĂšre, et ce qui est le fruit de leur travail, de leur fatigue, de leurs efforts.Video CULTE DU SAMEDI 20 AOĂT 2022 AVEC PAPA FLORIENTEt câest aussi pour cela quâil nous demande de dire la priĂšre du pain au pluriel. Donne-nous aujourdâhui notre » pain de ce jour. Pas mon » pain. Manger signifie bien plus que se nourrir. Câest un acte social, un acte communautaire, un acte de communion. Lâhomme se met Ă table pour manger. Et si possible avec les autres. Le pain que nous demandons Ă Dieu est le rĂ©sultat du travail des hommes, parfois dans la peine et lâexploitation, dans la sueur et les larmes, mais aussi, heureusement, souvent dans la fraternitĂ© et le y a un lien entre la priĂšre pour le RĂšgne de Dieu, RĂšgne de justice et dâamour, et la priĂšre pour le pain, qui est Ă la fois notre pain ordinaire et le pain du Royaume. On retrouve cela dans le rĂ©cit Ă©vangĂ©lique de la multiplication des pains. Le miracle a lieu parce quâil y a eu partage et solidaritĂ©. La justice du Royaume de Dieu, câest aussi le partage du pain. Notre pain, câest mon pain, mais aussi le pain des autres, ce pain qui se multiplie quand il est partagĂ©. Le Royaume de Dieu est souvent dĂ©crit par JĂ©sus, dans les Evangiles, comme un banquet, un festin, un repas joyeux pris en commun. En demandant Ă Dieu, dans le Notre PĂšre, de nous donner aujourdâhui notre pain de ce jour, comment ne pas penser Ă cette autre parole de JĂ©sus en Matthieu 25 Jâai eu faim, et vous mâavez donnĂ© Ă manger [âŠ] car tout ce que vous avez fait Ă lâun de ces plus petits de mes frĂšres, câest Ă moi que vous lâavez fait. » ? Oui, PĂšre, donne-nous aujourdâhui notre pain de ce jour ». de ce jour/. Dans beaucoup de textes de lâAncien Testament, le pain est associĂ©, comme don de Dieu, Ă dâautres biens nĂ©cessaires. LâEternel donne du pain aux affamĂ©s. Il garde les Ă©trangers. Il soutient lâorphelin et la veuve. LâEternel rĂšgnera Ă©ternellement. » Psaume 146. Il y a aussi, comme dans le Notre PĂšre, une priĂšre pour le pain Ne me donne ni pauvretĂ© ni richesse. Accorde-moi le pain qui mâest nĂ©cessaire. » Proverbes 30.Lâexpression pain quotidien ou pain de ce jour dans le Notre PĂšre est la traduction de lâadjectif grec Ă©piousios,unique, dans le Nouveau Testament, qui peut ĂȘtre interprĂ©tĂ© soit comme le pain nĂ©cessaire Ă notre survie, Ă notre subsistance, soit, comme certains lâont interprĂ©tĂ©, comme le pain du lendemain du verbe Ă©piĂ©nai, aller vers, Ă la suite, le pain de lâavenir, câest-Ă -dire le pain rĂ©servĂ© aux Ă©lus dans le repas du Royaume de Dieu, Ă©voquĂ© dans cette parole dite Ă JĂ©sus par un de ceux qui Ă©taient Ă table avec lui Heureux celui qui prendra son repas dans le royaume de Dieu ! » Lc 14,15.S. Mon pain, mais aussi le pain des autres, ce pain qui se multiplie quand il est partagĂ©. » Donne-nous aujourdâhui notre pain de ce jour Mon pain, mais aussi le pain des autres, ce pain qui se multiplie quand il est partagĂ©. »La priĂšre du Notre PĂšre nous engage dĂšs les premiĂšres demandes Ă prier, comme disait Luther, pour que nous conformions saintement notre vie Ă la parole de Dieu, comme des enfants de Dieu ». Nous voici totalement engagĂ©s auprĂšs de notre PĂšre, avec les trois premiĂšres demandes Que ton nom soit sanctifiĂ©, que ton rĂšgne vienne, que ta volontĂ© soit faite sur la terre comme au ciel. » Nos besoins humains immĂ©diats et quotidiens du pain et du pardon demandĂ©s viendront dans la deuxiĂšme partie de notre priĂšre, dans les requĂȘtes finales du Notre PĂšre. Si Dieu est votre PĂšre, et si vous ĂȘtes fils, nous dit JĂ©sus, câest la sanctification de son nom de PĂšre, la recherche de son rĂšgne parmi vous, et la rĂ©alisation de sa volontĂ© que vous mettrez au cĆur de votre priĂšre premiĂšre, de votre premiĂšre le RĂšgne, ensuite le pain Cherchez dâabord le Royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donnĂ© par-dessus », nous dit JĂ©sus dans la suite du Sermon sur la montagne, en parlant de nos inquiĂ©tudes pour notre vie ». DĂ©barrassons-nous de toute inquiĂ©tude, qui est manque de foi, manque de confiance en lâamour de Dieu, contradiction avec notre premiĂšre invocation Abba, notre PĂšre qui es aux cieux. » DĂ©barrassons-nous de cette idolĂątrie perverse, de cette puissance que nous laissons si facilement prendre Ă lâArgent dans notre vie, au dieu Mammon. Vous ne pouvez servir deux maĂźtres. Vous ne pouvez servir Dieu et lâArgent », nous dit JĂ©sus. Il nous faut choisir ou le rĂšgne de Dieu, ou le rĂšgne de lâ ton RĂšgne vienne, que ta volontĂ© soit faite sur la terre, ici, maintenant, que ton nom de PĂšre soit sanctifiĂ©, privilĂ©giĂ©, et non les calculs intĂ©ressĂ©s, les lĂąchetĂ©s, les cruautĂ©s, les peurs qui engendrent la mort. Je reconnais, PĂšre, que câest toi qui es roi, et pas Satan, qui veut ĂȘtre et qui continue dâĂȘtre, par nos lĂąchetĂ©s et nos peurs, le Prince de ce monde. Le Royaume de Dieu et sa justice », disait JĂ©sus. Le mot justice accolĂ© au mot RĂšgne est important ici. La justice de Dieu, câest aussi le respect des pauvres, lâamour des plus petits de nos frĂšres, de la veuve, de lâorphelin, de lâĂ©tranger parmi nous. La volontĂ© de Dieu pour nous, sur la terre, câest le partage de notre argent, de notre pain, de nos biens, de nos maisons avec les plus pauvres. Que ton rĂšgne vienne », câest prier pour que Dieu soit roi. Pas lâArgent, pas Mammon, pas Satan. Retire-toi, Satan », avait dit JĂ©sus dans la tentation au dĂ©sert, car il est Ă©crit tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et Ă lui seul tu rendras un culte ».Avec cette priĂšre sur la venue du RĂšgne, et sur la rĂ©alisation de la volontĂ© de Dieu sur la terre comme au ciel, JĂ©sus apportait une rĂ©volution. Ce fut un scandale quand il commença Ă prĂȘcher et Ă dire Le Royaume de Dieu sâest approchĂ© de vous. » Il dit mĂȘme, en Luc 17 Le Royaume de Dieu est au-dedans de vous, ou parmi vous. » Le scandale, câest cet aujourdâhui, oĂč JĂ©sus se place au centre du Royaume de Dieu. Et il nous place nous aussi Ă ses cĂŽtĂ©s. Le RĂšgne de Dieu, qui est dĂ©jĂ arrivĂ© par la venue de JĂ©sus, doit encore se rĂ©aliser pleinement. Nous en voyons dĂ©jĂ des signes puissants, qui nous mobilisent, qui nous mettent debout, qui nous mettent en marche. Ton RĂšgne est venu, PĂšre. En JĂ©sus-Christ mort et ressuscitĂ©. Quâil vienne dĂ©finitivement. Dans ma vie de chaque jour, dans ma relation Ă mes proches. Dans mon pays, oĂč certains rejettent les Ă©trangers et les chĂŽmeurs. PĂšre, que ton RĂšgne vienne, ton RĂšgne dâamour, ton RĂšgne de justice. Que ta volontĂ© dâamour soit faite sur la terre, en moi, ici, maintenant, comme au ciel. Oui, que ton rĂšgne vienne, que ta volontĂ© soit faite ». rĂšgne de Dieu/. Lâaffirmation que Dieu rĂšgne sur toute la crĂ©ation, que Dieu est roi, est trĂšs familiĂšre Ă lâAncien Testament. On la retrouve frĂ©quemment dans le livre des Psaumes LâEternel est roi Ă toujours et Ă perpĂ©tuitĂ©. » psaume 10. Dieu est roi de toute la terre ! Psalmodiez en lâhonneur de notre roi ! » psaume 47. Il y a aussi les belles pages prophĂ©tiques sur la venue des temps messianiques, oĂč le rĂšgne absolu de Dieu se manifestera dâune façon Ă©clatante par la neutralisation dĂ©finitive de toutes les forces du mal. JĂ©sus sâapproprie, en Luc 4, la prophĂ©tie messianique dâEsaĂŻe 61 Lâ Esprit du Seigneur est sur moi, parce quâil mâa oint, pour annoncer la bonne nouvelle⊠» Alors il se mit Ă leur dire Aujourdâhui, cette parole de lâEcriture sâest accomplie. » La prĂ©dication du Royaume des cieux paraboles du Royaume, ou du RĂšgne de Dieu, se trouve ainsi, dans les Evangiles, au cĆur du ministĂšre de JĂ©sus. Le RĂšgne de Dieu, dans la personne de JĂ©sus, sâest approchĂ© des hommes. Il sâĂ©tablit sur la terre comme il lâest dĂ©jĂ dans le ciel. Câest pourquoi JĂ©sus commence le Notre PĂšre avec cette demande Que ton rĂšgne vienne ! Que ta volontĂ© soit faite sur la terre comme au ciel. »S. Cherchez le Royaume de Dieu et sa justice. »Video 0614 Introduction Ă la Parasha 49 Abattre ou planter, il faut choisir... JĂ©r 1 2022 08 21 PĂšre, que ton rĂšgne vienne Cherchez le Royaume de Dieu et sa justice. »Read MoreLe Notre PĂšre, la priĂšre de JĂ©sus, je voudrais la proposer en quatre mĂ©ditations. Aujourdâhui, nous abordons le dĂ©but de cette priĂšre Notre PĂšre qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifiĂ©. » Nous avons parfois une certaine hĂ©sitation, une certaine apprĂ©hension Ă dire cela. Cette priĂšre nâest pas Ă©vidente. En disant le Notre PĂšre, nous entrons dans le mystĂšre de la priĂšre de JĂ©sus, dans cette relation extraordinaire dâamour entre JĂ©sus et Dieu, son PĂšre. Certaines -Eglises emploient le mot oser » pour introduire cette priĂšre. Ainsi les Eglises orthodoxes Daigne nous accorder, Seigneur, dâoser avec joie et sans tĂ©mĂ©ritĂ© tâappeler PĂšre. » Et Luther, dans son Petit CatĂ©chisme, nous encourage Ă dire le Notre PĂšre sans peur Dieu veut, par ces paroles, nous convier Ă croire quâil est vraiment notre PĂšre et que nous sommes vraiment ses enfants, afin que nous le priions sans crainte et avec une pleine confiance, comme de chers enfants adressent leurs demandes Ă leur cher pĂšre. » En quelques mots simples, Luther nous conduit, je crois, au cĆur du mystĂšre de cette utilisait ce mot PĂšre en aramĂ©en, sa langue maternelle, en disant Abba ». Câest lâappellation de tendresse, quand lâenfant appelle son pĂšre papa ». Personne nâeĂ»t osĂ© alors dire Abba » Ă Dieu. Ce dĂ©but de la priĂšre dominicale nous fait donc entrer au cĆur de cette rĂ©volution spirituelle apportĂ©e par JĂ©sus et qui a bouleversĂ© pour toujours lâhistoire des hommes. JĂ©sus avait conscience dâĂȘtre le Fils, lâunique de Dieu. Il vivait cette intimitĂ© de Fils uniqueMais la grande rĂ©volution est -venue surtout de ce que JĂ©sus se sait aussi frĂšre des hommes, et quâil est venu pour nous rĂ©vĂ©ler que Dieu est aussi notre papa. -JĂ©sus veut nous entraĂźner Ă sa suite, dans son aventure spirituelle, dans sa relation filiale. Il nous apprend Ă prier Dieu en lâappelant notre PĂšre, notre Abba Quand vous priez, -dites Notre PĂšre qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifiĂ©. »Tous ceux qui prient vraiment le Notre PĂšre deviennent ainsi Ă leur tour des rĂ©volutionnaires. Ils prennent Dieu au sĂ©rieux. Ils prennent lâEvangile au sĂ©rieux. Si jâappelle Dieu PĂšre, Abba, je suis alors -totalement engagĂ© dans Sa volontĂ© pour moi et pour les hommes. Du coup, nous sommes embarquĂ©s dans lâaventure missionnaire de JĂ©sus Comme le PĂšre mâa envoyĂ©, je vous envoie. » En communion avec le Fils unique, je deviens fils et je prie Notre PĂšre qui es aux cieux, que ton nom de PĂšre soit sanctifiĂ©. » Que personne ne blasphĂšme ton nom Ă cause de mon manque dâamour Ă moi. Tu te dĂ©voiles Ă moi, par JĂ©sus, comme amour, vie et rĂ©surrection. Tu es mon PĂšre et tu es notre PĂšre. Avec cette priĂšre, JĂ©sus me rappelle que lâhumanitĂ© entiĂšre devient ici une famille de frĂšres. Qui es aux cieux » me rappelle aussi la grandeur et la distance de Dieu, en mĂȘme temps que sa proximitĂ© dâamour et de tendresse. Ce Dieu si proche quâil se fait appeler notre PĂšre est le CrĂ©ateur du ciel et de la terre. Il est le Tout Autre. Le Dieu TrĂšs Saint. Celui qui me -libĂšre, qui me rĂ©volutionne, qui me dĂ©clare son amour, qui me ressuscite. Comment son nom sera-t-il sanctifiĂ© parmi nous ? Luther pose la question et rĂ©pond Câest -lorsque nous conformons saintement notre vie Ă la Parole de Dieu, comme des enfants de Dieu. » Prions nous aussi avec JĂ©sus Notre PĂšre qui es aux cieux, que ton nom soit sanc-tifiĂ© ! » Amen. /Dieu PĂšre/. Des priĂšres sumĂ©riennes, bien antĂ©rieures au temps de MoĂŻse, utilisaient le mot pĂšre pour dĂ©signer le dieu. LâAncien Testament, par contre, utilise rarement la symbo-lique du PĂšre pour parler de Dieu dans sa relation avec lâhomme, afin dâĂ©viter toute confusion anthropomorphique ou idolĂątrique. Dieu est le Tout autre. Il nâest pas notre gĂ©niteur, mais notre crĂ©ateur Dieu crĂ©a lâhomme Ă son image. » Quand MoĂŻse demande Ă Dieu Sâils me disent Quel est son nom ? que leur dirai-je ? », Dieu rĂ©pond Je suis celui qui suis. » Bien que rarement utilisĂ©e une quinzaine de fois, cette image de Dieu PĂšre dâIsraĂ«l, quand elle est employĂ©e, est trĂšs forte et belle Je suis un PĂšre pour IsraĂ«l, EphraĂŻm est mon premier-nĂ©. » Jr 1. La rĂ©volution de JĂ©sus et du Notre PĂšre est donc dans le mot PĂšre tel que lâemployait constamment JĂ©sus et quâil nous enseigne Ă dire en nos priĂšres Abba, papa. S. Voici comment vous devez prier⊠» Notre PĂšre qui es aux cieux Voici comment vous devez prier⊠»Read More Laisser un commentaire Vous devez ĂȘtre connectĂ© pour publier un commentaire.Video BAGARRÂŁ 2 PASTEURS SE BATTÂŁNT EN PLEIN EMISSION DEBAT BIBLIQUE SUR LA DIME EN DlRÂŁCT DE TELEVISION ApplicationPour une lecture en mode zen, tĂ©lĂ©chargez gratuitement lâapplication RĂ©forme AbonnementAbonnez-vous Ă RĂ©forme Ă partir de5 âŹ/mois magazine hebdomadaire VOIR TOUTES LES OFFRES Video L'ARGENT DANS LE FOYER - Raoul WAFO 1. 27Ăšme GRANDE CONVENTION 20222. UN ADULTE NE BLAGUE PAS AVEC LES RELATIONS // PASTEUR JOELLE KABASELE3. DIPLOMATIC SERVICE 3 "SEIGNEUR, OUVRE MON CIEL" - Phts. Raissa Mutamba4. "Les saints en JĂ©sus-Christ" Philippiens Michel Gabarri5. VOILA POURQUOI IL NE FAUT PAS SE CONFIER AUX AMIS, SOYEZ TOUJOURS DISCRET// ANIMATION CHRETIENNE6. Culte d'adoration du dimanche 14 AoĂ»t 2022
7BĂ©ni soit l'homme qui se confie en l'Ăternel, Et dont l'Ăternel est l'assurance ! 8 Il est comme un arbre plantĂ© prĂšs des eaux, Mais Dieu ne se rĂ©signe jamais Ă lâĂ©chec des hommes. Il se servira de la catastrophe pour donner Ă nouveau du sens Ă ce qui nâen avait plus. Câest au contact de la nature et des choses simples qui lâentourent que JĂ©rĂ©mie puise son inspirationBonjour Bien aimĂ©e, En faisant paĂźtre le troupeau de son beau-pĂšre JĂ©thro, MoĂŻse sâest retrouvĂ© face Ă un buisson ardent qui ne se consumait point Exode 3 1-4. Ce feu ne tirait donc pas sa force, sa vie des branches ou du bois du buisson mais plutĂŽt de Dieu. Les adolescents se fatiguent et se lassent et les jeunes hommes chancellent », dit la Bible dans EsaĂŻe 40 30. Ce passage ne parle pas des personnes du troisiĂšme Ăąge mais de jeunes gens censĂ©s avoir de la vigueur. Pourquoi se fatiguent-ils et chancellent-ils alors ? Parce quâils comptent sur leur jeunesse pour se prĂ©tendre forts. Mais cette jeunesse sur laquelle ils sâappuient finit par les trahir. Le feu de leur buisson ardent tire sa force dâun bois qui se consume ! Sur quoi ou sur qui tâappuies-tu, Bien-aimĂ© e ? Comptes-tu sur ton intelligence, tes diplĂŽmes, ton expĂ©rience ou sur tes relations pour dĂ©crocher cet emploi que tu recherches tant ? Tâappuies-tu sur ton compte en banque pour relever ce dĂ©fi financier qui se dresse devant toi ? Tâappuies-tu sur ta beautĂ© et ton charme pour trouver un conjoint ? Te fies-tu Ă ton Ăąge avant la mĂ©nopause pour avoir un enfant ? Tâappuies-tu ta vie de priĂšre assidue pour maintenir ton zĂšle pour lâĆuvre de Dieu ? Comptes-tu sur la situation sociale Ă©levĂ©e de certains fidĂšles de ton Ă©glise pour organiser cette croisade dâĂ©vangĂ©lisation ? Comptes-tu sur ton onction et ton expĂ©rience dans le ministĂšre pour faire marcher ce paralytique ? Que ferais-tu si tous ces appuis disparaissaient Ă cause des circonstances ou des coups de la vie ? Tu perdrais toute force ! Le bois qui alimente les flammes de ton buisson ardent se consumerait et ton feu sâĂ©teindrait ! Mais ceux qui se confient en lâĂternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles; ils courent, et ne se lassent point, ils marchent, et ne se fatiguent point », affirme la Parole de Dieu dans EsaĂŻe 40 31. Oui, Bien-aimĂ©e, seuls ceux qui prennent appui sur le Seigneur peuvent courir sans se lasser, marcher sans se fatiguer, maintenir leur feu allumĂ©. Abraham, avait espĂ©rĂ©, durant sa jeunesse, avoir un enfant avec Sarah son Ă©pouse, en vain ! Lorsque dans sa vieillesse, Dieu lui annonça quâil allait avoir un hĂ©ritier, il comprit que Sara et lui ne pouvaient sâappuyer que sur le Seigneur pour avoir la force dâengendrer un fils. Et sans faiblir dans la foi, il ne considĂ©ra point que son corps Ă©tait dĂ©jĂ usĂ©, puisquâil avait prĂšs de cent ans, et que Sara nâĂ©tait plus en Ă©tat dâavoir des enfants », souligne la Bible dans Romains 4 19. Abraham crut en Dieu, sâappuya sur Lui et il vit la gloire de Dieu. Alors, Bien-aimĂ©e, demande au PĂšre de te sonder et examine tes appuis. Malheur Ă ceux qui descendent en Egypte pour avoir du secours, qui sâappuient sur des chevaux, et se fient Ă la multitude des chars et Ă la force des cavaliers, mais qui ne regardent pas vers le Saint dâIsraĂ«l et ne recherchent pas lâEternel!», est-il Ă©crit dans EsaĂŻe 311. Si tu tâes appuyĂ©e sur autre chose ou sur une personne autre que ton PĂšre cĂ©leste, repens-toi et rectifie ta conduite. Appuie-toi uniquement sur ton PĂšre cĂ©leste, compte uniquement sur Lui, fie-toi entiĂšrement Ă Lui. Que Dieu soit la source de ta force ! Que Dieu soit la source de ta flamme ! Ainsi, tu retrouveras et garderas la force quâil te faut pour obtenir la victoire sur ce dĂ©fi auquel tu fais face. Tu conserveras alors ton zĂšle pour lâĆuvre de Dieu, pour continuer Ă faire le bien et le feu de ton buisson ardent ne sâĂ©teindra pas ! Que Dieu te bĂ©nisse Bien aimĂ©e Pasteur Mohammed
Lhomme, créé Ă lâimage de Dieu, a en effet reçu la mission de soumettre la terre et tout ce quâelle contient, de gouverner le cosmos en saintetĂ© et justice55 et, en reconnaissant Dieu comme CrĂ©ateur de toutes choses, de Lui rĂ©fĂ©rer son ĂȘtre ainsi que lâunivers : en sorte que, tout Ă©tant soumis Ă lâhomme, le nom mĂȘme de Dieu soit glorifiĂ© par toute la terre56.
MAUDIT SOIT L'HOMME QUI SE CONFIE EN L'HOMME... Texte d'Ariel sur l'engourdissement d'une foi Ă©motionnelle. Par Jean leDuc Septembre 2021 UNE PUISSANTE MALĂDICTION DANGEREUSE L'INDIFFĂRENCE FACE Ă LA PAROLE DE DIEU LE SALUT PAR LES ĂMOTIONS OU SENTIMENTS L'expĂ©rience humaine Les faux JĂ©sus Les fausses justifications LA GRĂCE DE LA FOI AU SALUT La prĂ©somption des Ă©vangĂ©liques L'AMOUR SENTIMENTAL DES IMPOSTEURS L'amour insipide des sectes Ă©vangĂ©liques Le centre de la nouvelle vie L'essence du renoncement Le festin de l'AgapĂ© L'ILLUSION DES ĂMOTIONS SANS LA VĂRITĂ Donnez la juste place Ă l'Ă©motion La religion des sentiments LA BEAUTĂ DE LA GRĂCE DE DIEU Qu'est-ce que la grĂące qui sauve? La grĂące est irrĂ©sistible LES ĂMOTIONS DANS LA PANDĂMIE DU CORONAVIRUS UNE PUISSANTE MALĂDICTION DANGEREUSE Le passage de JĂ©rĂ©mie 17 5 dont nous parlons ici, est trĂšs connu parmi les chrĂ©tiens. En fait il dĂ©tient une grande popularitĂ©, et l'expression Maudit soit l'homme qui se confie en l'homme » est souvent entendue dans des conversations pour dĂ©crire un mĂ©contentement envers une autre personne ou une situation particuliĂšre dĂ©plaisante. Elle est malheureusement trop utilisĂ©e Ă la lĂ©gĂšre, sans rĂ©aliser toutes ses implications, et gĂ©nĂ©ralement citĂ©e hors de contexte, en mentionnant seulement les premiĂšres paroles sans mentionner tout le passage. La majoritĂ© ne rĂ©alisent point que ce passage apporte une puissante malĂ©diction et condamnation par ceux qui l'utilisent et qui peut se retourner contre eux. Ils utilisent la Parole de Dieu pour apporter une condamnation, un malheur ou un dĂ©sastre, contre une personne ou un groupe quelconque. Lorsqu'il est bien utilisĂ© dans tout son contexte, il est pleinement lĂ©gitime de le faire en pleine connaissance de cause. Chaque Ă©lu vĂ©ritable est un reprĂ©sentant de Dieu par la Sainte PrĂ©sence de Christ qui habite en lui, et est pleinement justifiĂ© d'utiliser ce passage, au complet, dans certaines situations. Mais celui qui le cite hors de contexte ou en donne que les premiĂšres paroles, apporte la malĂ©diction et la condamnation sur lui-mĂȘme, indiquant qu'il n'est pas un Ă©lu vĂ©ritable, mais un rĂ©prouvĂ© ignorant qui n'a aucune connaissance de la Parole de Dieu. La raison est qu'en utilisant seulement la premiĂšre partie du passage Maudit soit l'homme qui se confie en l'homme », il apporte la malĂ©diction et la condamnation sur tous les hommes de la terre, incluant lui-mĂȘme. Un tel ignorant dit une telle chose, sans penser aux consĂ©quences, pour signifier qu'il se base strictement sur la Bible, et pour indiquer son indĂ©pendance, ou pour signaler un pressentiment qu'il dĂ©tient en une croyance aveugle purement charnelle. Or il est mieux de jeter sa Bible dans les poubelles, car elle a Ă©tĂ© Ă©crite par des hommes qu'il vient juste de maudire et condamner Ă la perdition Ă©ternelle, incluant les prophĂštes, les apĂŽtres, et le Seigneur JĂ©sus Lui-mĂȘme dans son incarnation. La chose est beaucoup plus sĂ©rieuse que les gens se l'imaginent. On n'abuse pas de la Parole de Dieu pour justifier nos caprices, sans en payer des consĂ©quences qui peuvent parfois ĂȘtre pĂ©nibles et dĂ©sastreuses. Voici le passage en question dans son contexte immĂ©diat 5 Ainsi a dit L'ADMIRABLE Maudit est l'homme qui se confie en l'homme, et qui de la chair fait sa puissance, et dont le cĆur se retire ainsi de L'ADMIRABLE! 6 Il sera comme un homme dĂ©nuĂ© de secours dans la plaine stĂ©rile; il ne verra point venir le bien; mais il habitera au dĂ©sert, dans les lieux secs, dans une terre salĂ©e et inhabitable. Clairement la malĂ©diction et la condamnation, se rapportent Ă ceux qui vivent selon la puissance de la chair, dans laquelle ils se justifient. Ils mettent leur confiance en eux-mĂȘmes, et sont ainsi sĂ©parĂ©s de Dieu, et condamnĂ©s Ă une vie de malheurs. Cela est la consĂ©quence que subira celui qui utilise mal ce passage pour justifier son ineptie pathĂ©tique d'ignorant crasse. Il faut donc toujours utiliser ce passage dans la signification de son contexte, mais encore faut-il savoir lire et comprendre la signification du mot contexte, ce qui semble ĂȘtre une grande difficultĂ© pour certains ignorants. Or il est presque incroyable qu'il existe, encore de nos jours, des gens complĂštement illettrĂ©s et entiĂšrement nuls. Une telle condition honteuse et dĂ©goĂ»tante d'une paresse ignoble, se nomme de l'apathie, dĂ©crite comme IndiffĂ©rence affective se traduisant par un engourdissement physique et moral avec disparition de l'initiative et de l'activitĂ©. Nos Ă©tats de conscience sont liĂ©s Ă la constitution chimique des humeurs du cerveau autant qu'Ă la structure des cellules. Quand le milieu intĂ©rieur est privĂ© des sĂ©crĂ©tions des glandes surrĂ©nales, le malade tombe dans une dĂ©pression profonde. Il ressemble Ă un animal Ă sang froid. Les dĂ©sordres fonctionnels de la glande thyroĂŻde amĂšnent soit de l'excitation nerveuse et mentale, soit de l'apathie. Carrel, L'Homme, cet inconnu, 1935. L'hypothyroĂŻdien, avec certains troubles physiologiques et trophiques, offre un psychisme engourdi oĂč la vie vĂ©gĂ©tative, par suite de la prĂ©dominance vagotonique, enfouit la vie intellectuelle et Ă©motive et amortit l'activitĂ©. Torpeur gĂ©nĂ©rale, avec un besoin excessif de sommeil, et somnolence frĂ©quente, apathie, paresse, lenteur taciturne, maladresse motrice. Dans une discussion rĂ©cente avec une telle personne, un nommĂ© William Lamonde, qui se dit chrĂ©tien depuis de nombreuses annĂ©es, aprĂšs lui avoir reprochĂ© son sentimentalisme face Ă sa foi Ă©motionnelle, et lui avoir dit que nous n'avions pas le mĂȘme esprit, choses qu'il ne pouvait absolument pas comprendre, Ă©tant complĂštement constipĂ© intellectuellement et spirituellement, il admit finalement qu'il ne pouvait lire, ni Ă©crire, ni retenir rien en sa mĂ©moire. Mais ne pas avoir de mĂ©moire, n'est pas d'avoir l'Esprit de Christ qui nous enseigne toutes choses par rapport Ă sa grĂące. La mĂ©moire est une facultĂ© naturelle utilisĂ©e par l'Esprit de Christ, qui l'a créé, pour nous instruire. Sans mĂ©moire un homme serait en ce monde comme un lĂ©gume. Son excuse n'est donc pas valide ni justifiable. Nous lui avons redemandĂ© de nous expliquer la grĂące du salut, aprĂšs qu'il venait, selon lui, de terminer la lecture de l'ĂpĂźtre aux ĂphĂ©siens. Il ne le pouvait pas, il nous rĂ©citait toujours le mĂȘme verset Je suis crucifiĂ© avec Christ », et seulement cette section du passage de Galatiens 2 20, sans mentionner le reste, comme c'est l'habitude avec lui. Toutefois cela n'est pas une explication de la grĂące du salut, mais une consĂ©quence de la grĂące qui se rĂ©alise par le moyen de la foi rĂ©elle. Nous lui avons donc demandĂ© pourquoi il ne connaissait pas les passages de ĂphĂ©siens 2 8-10, qu'il venait juste de lire, selon lui, passages essentiels connus de tous les chrĂ©tiens sur la grĂące du salut ? Sa rĂ©ponse fut Ce n'est pas connaĂźtre un passage de la Bible qui donne la grĂące du salut. Il Ă©tait en pleine contradiction avec les passages de Romains 10 8-11 qu'il n'a sĂ»rement jamais lu, surtout du fait qu'il nous disait qu'il ne pouvait pas lire. Alors il nous rĂ©pĂ©ta constamment son petit refrain qu'il aimait JĂ©sus comme il aime sa femme, et que JĂ©sus l'aimait, ce qui Ă©tait en gros toute l'expression de sa prĂ©tendue foi. Il devint clairement Ă©vident qu'il se contredisait et que sa foi Ă©tait purement Ă©motionnelle et non factuelle. MalgrĂ© les Ă©vidences criantes, il persista Ă s'obstiner qu'il avait raison, et pour quelqu'un qui venait de dire qu'il ne pouvait rien retenir dans sa mĂ©moire, il se mit Ă citer des versets hors de contexte, comme celui de JĂ©rĂ©mie 17 5. Mr. Lamonde se dĂ©voila ainsi comme Ă©tant dĂ©finitivement du monde et non de Christ, c'est Ă dire un faux chrĂ©tien avec un faux JĂ©sus et un faux Esprit. Apparemment, comme il Ă©tait fier de nous dire, que le JĂ©sus en lui, lui avait dit d'utiliser les premiĂšres paroles du passage de JĂ©rĂ©mie pour justifier sa prĂ©tention qu'il se basait seulement sur la Bible, et cela aprĂšs nous avoir dit qu'il Ă©tait complĂštement illettrĂ©. Il apporta ainsi la malĂ©diction et la condamnation, qu'il prononça de sa bouche, sur lui-mĂȘme, pour tous les temps et Ă©ternellement. Il dĂ©sirait ĂȘtre rĂ©conciliĂ© avec nous, sans mĂȘme savoir pourquoi, et il s'imaginait ĂȘtre un frĂšre. Mais il ne peut avoir de relation entre les tĂ©nĂšbres et la lumiĂšre, l'esprit du monde n'est pas compatible avec l'Esprit de Christ. On ne peut enseigner la lumiĂšre de la vĂ©ritĂ©, Ă un aveugle qui persiste Ă vivre dans les tĂ©nĂšbres de son ignorance. Telles sont les consĂ©quences drastiques d'Ă©couter un faux JĂ©sus et d'avoir une foi Ă©motionnelle qui se base sur des pressentiments, plutĂŽt que sur la connaissance de la vĂ©ritĂ© rĂ©vĂ©lĂ©e, et toutes connaissances demandent de savoir lire et apprendre afin d'ĂȘtre instruit correctement. Refuser d'apprendre Ă lire est refuser de s'instruire et de savoir comment penser, c'est Ă dire de refuser d'avoir la vie, car trop paresseux pour se donner la peine de se renseigner correctement. Dans toutes les annĂ©es que nous l'avons connu, il a reçu beaucoup d'instruction de notre part, mais en vain car s'Ă©tait comme verser de l'eau dans un contenant percĂ©. Citer des versets de la Bible hors de contexte dans le but de prouver un prĂ©texte, est une pratique blasphĂ©matoire et abominable que l'on retrouve chez les vipĂšres Ă©vangĂ©liques. Elle ne doit trouver aucune place parmi les Ă©lus vĂ©ritables. L'INDIFFĂRENCE FACE Ă LA PAROLE DE DIEU Depuis l'invention de l'imprimerie, la Bible est diffusĂ©e dans toutes les nations de la terre, et l'invention de l'informatique moderne la rend accessible Ă tous par voie de l'Internet. Bonne chose direz-vous, et dans un sens oui. Mais il y a aussi de nombreux impacts nĂ©gatifs. Le principal est que les chrĂ©tiens en sont devenus tellement habituĂ©s et saturĂ©s d'information Ă son sujet, qu'ils sont devenus indiffĂ©rents face Ă son texte sacrĂ© qu'ils manipulent comme bon leur semble. Ils ont perdu tout respect pour son texte, ils ne dĂ©tiennent plus aucune rĂ©vĂ©rence pour elle, elle est devenue un simple outil de plus ou moindre importance. Son utilitĂ© la plus populaire est d'en tordre les contextes pour supporter des intĂ©rĂȘts personnels, sur lesquels sont Ă©rigĂ©es toutes sortes de fausses interprĂ©tations, Ă la sauce moderne d'un christianisme contrefait. Or ĂȘtre indiffĂ©rent signifie Qui n'est pas concernĂ©; qui n'est pas plus concernĂ© par une chose que par une autre; qui est insensible, dĂ©tachĂ©. Cela est l'attitude de la grande majoritĂ© des chrĂ©tiens modernes face Ă la Bible. Elle n'est pas plus importante que le journal du coin, ou leurs opinions, ou encore que les instructions de leurs pasteurs manipulateurs. Mais la Bible est un livre vivant qui demande le plus grand respect qu'on puisse lui donner, surtout celles qui sont traduites des Textes Originaux, le Texte MassorĂ©tique HĂ©breu pour l'Ancien Testament, et le Texte Reçu Grec pour le Nouveau Testament. La Bible est une merveille de la grĂące de Dieu. Elle a traversĂ©e au-dessus de deux milles ans d'histoire, dans lesquels les hommes ont tout fait pour la dĂ©truire, car ils craignent la lumiĂšre de la vĂ©ritĂ© qu'elle contient. Elle a nĂ©anmoins rĂ©ussi Ă parvenir jusqu'Ă nous, pour nous apporter le merveilleux message de la grĂące du salut en JĂ©sus-Christ. De quelle utilitĂ© serait-elle si les gens ne savaient pas lire ou n'auraient pas de mĂ©moire pour retenir son contenu ? Demander la question est d'avoir la rĂ©ponse. La premiĂšre chose dans l'histoire de la foi chrĂ©tienne, a toujours Ă©tĂ© d'apprendre Ă lire, Ă Ă©crire, et Ă raisonner, car sans ces choses il serait entiĂšrement impossible de connaĂźtre rĂ©ellement la vĂ©ritĂ© voir Comment ne pas lire la Bible. Nous l'avons dit auparavant, Dieu n'a pas créé l'homme comme un ignorant. Il dit mĂȘme que le manque de connaissance dĂ©truit son peuple. Or la connaissance demande l'intelligence de savoir lire, de savoir Ă©crire, et de savoir rĂ©flĂ©chir. N'est-il pas Ă©crit Au commencement Ă©tait la Parole qui Ă©claire tous les hommes ? Nous sommes donc tous Ă©clairĂ©s dans nos facultĂ©s de rĂ©flĂ©chir, de lire et d'Ă©crire, afin de pouvoir nous exprimer. Celui qui n'aurait pas ces facultĂ©s ne serait pas un homme, il serait pire qu'un animal, mĂȘme pire qu'un mollusque invertĂ©brĂ©. LE SALUT PAR LES ĂMOTIONS OU SENTIMENTS Avoir des Ă©motions est tout Ă fait naturel, c'est ce qui nous caractĂ©rise comme des ĂȘtres humains, et qui nous indique aussi que les Ă©motions sont charnelles et mondaines. Ceci est un fait simple et incontestable que nous ne devons jamais oublier. En d'autres mots, nous ne pouvons connaĂźtre JĂ©sus par une foi Ă©motionnelle, ou comme un rĂ©prouvĂ© insensĂ© dit J'aime JĂ©sus comme j'aime ma femme ». Les Ă©motions, sentiments, sensibilitĂ©s, sensualitĂ©, sont des impulsions qui proviennent de notre volontĂ© qui nous provoque Ă ressentir un mouvement temporaire en notre esprit, qui dĂ©termine l'action d'une personne en rĂ©ponse Ă des influences d'excitations. Que les Ă©motions, sentiments, sensibilitĂ©s, ou sensualitĂ©, font partie de la nature humaine est indĂ©niable, c'est une certitude rĂ©elle trĂšs reconnue Ă tous les niveaux de la sociĂ©tĂ©. Toutefois ce qui est moins connue est que la nature humaine est complĂštement dĂ©chue et corrompue, que notre cĆur est tortueux par-dessus toutes choses et dĂ©sespĂ©rĂ©ment malin, et que notre volontĂ© est esclave de la chair et du pĂ©chĂ© voir Corruption de la nature humaine. Que plusieurs refusent d'y croire n'en change pas la rĂ©alitĂ©, la nuit poursuit le jour depuis le dĂ©but des temps, et refuser d'y croire n'en changera jamais la vĂ©ritĂ©. La Bible dĂ©clare clairement que l'homme l'ĂȘtre humain est mort dans ses offenses et ses pĂ©chĂ©s ĂphĂ©siens 21; Colossiens 213. En d'autres mots l'homme est mort spirituellement et toutes ses facultĂ©s ne sont que dissolutions et turpitudes. La rĂ©alitĂ© de ces choses se voit Ă l'Ćil nu, vous n'avez qu'Ă vous rendre dans un cimetiĂšre pour en constater les rĂ©sultats finaux. L'homme doit mourir Ă cause de sa rĂ©bellion contre Dieu, son corps doit pĂ©rir Ă cause de ses pĂ©chĂ©s, et cela est un autre fait incontestable et irrĂ©mĂ©diable. La mort spirituelle, physique, morale, et Ă©ternelle, est le lot de l'homme depuis la chute ou rĂ©bellion en Ăden, et le sera jusqu'Ă la fin des temps. L'expĂ©rience humaine La plupart des gens se laissent guider par leurs sentiments. S'ils ressentent quelque chose, ils se disent que c'est du solide ou fiable, que c'est vrai. S'ils ne ressentent rien, ils pensent que ce n'est pas la bonne chose et qu'ils se trompent. Mais cela ne correspond pas Ă la vĂ©ritĂ© rĂ©vĂ©lĂ©e dans les Saintes-Ăcritures. L'Ă©motion en tant que rĂ©alitĂ© de l'expĂ©rience humaine, n'a donc aucun rĂŽle au sein de la vie concernant la foi authentique. Que les Ăcritures elles-mĂȘmes expriment tout un panthĂ©on de sentiments humains la joie et la peine, la gratitude et la jalousie, la confiance et le doute, l'amour et la haine, ne signifie pas pour autant qu'ils font tous partie de l'Ă©conomie divine du salut par la grĂące, et nous mettraient d'une certaine maniĂšre en contact avec Dieu, comme plusieurs rĂ©prouvĂ©s se l'imaginent. Il est critique pour les chrĂ©tiens, de comprendre, que leurs Ă©motions ne sont en aucune façon un aspect du contexte plus large de leur foi et de leur relation Ă Dieu qui est Esprit et non une crĂ©ature charnelle et Ă©motionnelle. Du fait de rĂ©aliser aussi que l'importance et de la puissance des sentiments, que la tentation a toujours existĂ© dans l'intention de rĂ©duire la foi Ă l'Ă©motion et Ă l'expĂ©rience d'une facultĂ© intellectuelle, ce qui en fait un dĂ©sastre sans mesure. Une telle foi Ă©motionnelle se base que sur les pressentiments, et n'est qu'une contrefaçon. Elle n'a que l'apparence et ne dĂ©tient aucune puissance de transformation rĂ©elle, sauf pour en produire une imitation frauduleuse, reconnue comme Ă©tant, une rĂ©novation psychologique qui produit des effets temporaires. En fait, il est trĂšs bien reconnu que les pasteurs Ă©vangĂ©liques, surtout ceux de la secte Baptiste et compagnie, manipulent les Ă©motions des gens pour les endoctriner et en faire des pantins, ce qui contribue Ă remplir les bancs et les coffres de la secte, ainsi que les poches du pasteur rapace qui les tond comme des brebis aveugles destinĂ©es Ă la boucherie voir Le flĂ©au des sectes dites chrĂ©tiennes. Le salut Ă©motionnel ou sentimental que nous rencontrons dans les sectes Ă©vangĂ©liques, n'est pas le salut par la grĂące de la foi que nous retrouvons dans les Saintes-Ăcritures, particuliĂšrement dans les Ă©pĂźtres de l'apĂŽtre Paul. Le salut par les Ă©motions ou sentiments est un faux salut qui provient d'une fausse grĂące, d'une fausse foi, d'un faux Ă©vangile, d'un faux JĂ©sus et d'un faux Esprit, qui ont sĂ©duits des foules en grand nombre depuis de nombreuses gĂ©nĂ©rations. Voici quelques dĂ©finitions du mot Ă©motionnel» qui vous aideront davantage Ă comprendre le sujet dans un contexte charnel et mondain, qui se rapporte strictement Ă l'homme pĂ©cheur et rebelle en ce monde de corruption, choses qui sont communes Ă tous les hommes - Ămotionnel Qui est relatif Ă l'Ă©motion; qui est caractĂ©risĂ© par un mouvement vif de la sensibilitĂ© et sensualitĂ©. - FacultĂ© de ressentir profondĂ©ment des impressions, d'Ă©prouver des sentiments, de vivre une vie affective intense. - FacultĂ© d'Ă©prouver des sentiments et aptitude Ă les traduire, et Ă les exprimer. - Aptitude Ă porter un intĂ©rĂȘt profond Ă quelqu'un ou quelque chose, Ă ĂȘtre particuliĂšrement touchĂ© par quelqu'un ou quelque chose. - Qui se rapporte aux sens, qui concerne la sensation, la sensibilitĂ© et la sensualitĂ©. - Qui est douĂ© de sensibilitĂ©, qui a la facultĂ© de sentir, d'Ă©prouver des sensations, d'ĂȘtre sensuel. - Aptitude variable Ă reconnaĂźtre et Ă discerner des excitations plus ou moins faibles, Ă ressentir trĂšs vivement certaines excitations. - FacultĂ© d'Ă©prouver de la sympathie, de la compassion, de l'amour il s'agit ici de l'amour charnel, Ă©motionnel ou sentimental et non de l'amour de Dieu qui est un renoncement Ă©ternel. On ne peut obtenir le salut que par JĂ©sus seul, c'est Ă dire par sa Sainte PrĂ©sence qui vient habiter strictement en ses Ă©lus vĂ©ritables. Cela est clair dans les Saintes-Ăcritures, mais de quel JĂ©sus s'agit-il car la Bible dit clairement qu'il y a aussi un faux JĂ©sus 2 Corinthiens 114 ? Puisque le Seigneur JĂ©sus est la seule source du salut par grĂące, il est Ă©vident que de croire en un faux JĂ©sus ne peut que produire un faux salut qui n'est qu'une contrefaçon de sa rĂ©alitĂ©, une approximation subtile et raffinĂ©e conçue pour sĂ©duire les rĂ©prouvĂ©s. De mĂȘme les fausses Ă©glises, ce qu'elles sont toutes sans aucune exception, qui prĂȘchent un faux JĂ©sus, sont Ă©videmment des fausses Ă©glises avec des faux ministres et des fausses doctrines. La vraie Ăglise n'est pas une organisation ou institution, mais un appel ou convocation irrĂ©sistible Ă renaĂźtre en Christ et par Lui seul selon la rĂ©vĂ©lation Ă©crite. Les faux JĂ©sus Mais ne vous trompez pas, car il y a plusieurs autres faux JĂ©sus dans l'histoire du christianisme, quoiqu'il s'agisse toujours du mĂȘme qui est prĂ©sentĂ© sous diffĂ©rentes formes qui conviennent au temps, aux coutumes, et aux croyances. Plusieurs disent avoir connu JĂ©sus par une expĂ©rience traumatique, gĂ©nĂ©ralement une guĂ©rison, ou autres interventions dites prodigieuses qui ont bousculĂ©es leur vie, les laissant plein de sentiments Ă©motionnels dans l'expĂ©rience vĂ©cue. Mais JĂ©sus n'est pas un sentiment ou Ă©motion, il est la VĂ©ritĂ© et la Vie, il est une Sainte PrĂ©sence qui habite en chacun de ses Ă©lus vĂ©ritables. Ni est-il le produit d'imaginations fertiles des dĂ©lires psychopathiques de plusieurs, pour qui les illusions et les fictions sont une rĂ©alitĂ©. Un des plus cĂ©lĂšbres faux JĂ©sus, est le JĂ©sus du CerbĂšre NicĂ©en, proclamĂ© comme Ă©tant la deuxiĂšme personne d'une trinitĂ© hautement spĂ©culative de trois personnes distinctes en Dieu. Il s'agit du JĂ©sus des philosophes ou thĂ©oriciens qui est devenu le JĂ©sus traditionnel du catholicisme, du protestantisme, et du mouvement Ă©vangĂ©lique moderne. Son message est qu'il n'y a pas de salut possible sans d'adhĂ©sion Ă cette croyance d'une prĂ©tendue foi dite orthodoxe voir Aberrations Trinitaires du dieu Ă trois faces. Le faux JĂ©sus de cette fausse doctrine extrĂȘmement dangereuse, est celui qui est gĂ©nĂ©ralement acceptĂ© comme Ă©tant le sauveur de l'humanitĂ©, c'est Ă dire de tous les hommes. Il est aussi reprĂ©sentĂ© sous diffĂ©rents symboles ou ordonnances, auxquels les fidĂšles doivent participer pour maintenir une foi active qui consiste en des rituels initiatiques, Ă savoir le BaptĂȘme d'eau et le Repas du Seigneur nommĂ© aussi Eucharistie et Sainte-CĂšne, quoique le catholicisme en ajoute plusieurs autres de mĂȘme que certaines religions dites protestantes. MĂȘme que le catholicisme est la seule religion qui mange son dieu sous la forme d'une petite galette solaire qu'ils nomment une hostie. Mais le dieu galette des papistes se trouve aussi dans le protestantisme quoique gĂ©nĂ©ralement considĂ©rĂ© seulement au niveau symbolique. Les Ă©lĂ©ments de l'eau, du pain et du vin, ne font que le reprĂ©senter figurativement, quoique certains les regardent comme des moyens de grĂące. NĂ©anmoins ceux qui y participent sont coupables de superstition et d'idolĂątrie. Ce faux JĂ©sus du dogme de la TrinitĂ© Ontologique est nul autre que le diable en personne, et mettre sa foi en lui assure la participation aux souffrances sans fin dans le feu d'un enfer rĂ©el. Le JĂ©sus traditionnel porte aussi une autre face, celle du libre-choix, nommĂ© aussi le JĂ©sus du choix de croire. Celui-ci est dĂ©finitivement plus sournois que tous les autres, en ce que ses adhĂ©rents prĂ©tendent qu'il est le JĂ©sus de la Bible. Il s'agit ici du JĂ©sus des sectes dites Ă©vangĂ©liques. Les hĂ©rĂ©siarques de cette mouvance maudite disent que Dieu a créé l'homme avec un libre-choix, et qu'ils sont libres de croire ou non dans l'Ăvangile, ce qui signifie pour eux qu'il faut accepter JĂ©sus comme Sauveur personnel en prenant une dĂ©cision active de la volontĂ© qu'ils considĂšrent comme Ă©tant libre. En d'autres mots, leur faux JĂ©sus donne le libre-choix et ils sont responsables de leur salut comme de leur perdition, Dieu ne pouvant que reconnaĂźtre le choix de leurs caprices par lesquelles ils contribuent Ă leur salut, puisque selon eux Dieu ne s'impose pas Ă personne, quoique dans cette notion aberrante et contradictoire Dieu supposĂ©ment aime tous les hommes et veut leur salut. La notion du libre-choix est l'idole moderne du christianisme contrefait. Mais la Bible enseigne clairement que la volontĂ© de l'homme est esclave de la chair et du pĂ©chĂ© et que son cĆur est tortueux par-dessus toutes choses et dĂ©sespĂ©rĂ©ment malin. La nature humaine est tellement dĂ©pravĂ©e et corrompue qu'elle ne peut mĂȘme pas se reconnaĂźtre ainsi. L'homme s'imagine donc dĂ©tenir quelques valeurs aux yeux de Dieu, et s'imagine qu'il peut lui plaire par sa prĂ©tendue repentance, sa persĂ©vĂ©rance dans la foi, et son obĂ©issance aux commandements. Le JĂ©sus du choix de croire est le mĂȘme que celui de la justification par les Ćuvres mais sous une dĂ©signation moderne, car la foi des rĂ©prouvĂ©s est clairement une Ćuvre de la volontĂ© dans l'exercice de son choix ou dĂ©sir captieux de sa nature humaine dĂ©chue, c'est Ă dire une facultĂ© intellectuelle qui engendre la justification par le choix qui correspond Ă la justification par les Ćuvres. La foi en un tel JĂ©sus ne peut obtenir la grĂące du salut, seulement la disgrĂące de la perdition. Un dernier aspect du faux JĂ©sus, est celui de l'imagination maladive et dĂ©traquĂ©e qui se créée un JĂ©sus Ă sa propre image. Il s'agit du JĂ©sus psychopathe qui donne les dĂ©lires d'un faux salut et de fausses puissances surnaturelles, relatives Ă une psychose avancĂ©e. Il se manifeste gĂ©nĂ©ralement dans une frĂ©nĂ©sie collective d'emportements, et de dĂ©rĂšglements de conscience, comme nous voyons souvent chez les pentecĂŽtistes et les charismatiques dans leurs dĂ©ferlements spirites et mystiques. En d'autres mots, il s'agit du JĂ©sus de ceux qui souffrent de maladie mentale et qui sont portĂ©s Ă des exagĂ©rations de toutes sortes, afin d'Ă©tablir leur justification par l'expĂ©rience Ă©motionnelle ou sentimentale, comme point central de leur croyance diabolique. Les fausses justifications La justification par les Ćuvres, la justification par la tradition, la justification par le choix, et la justification par l'expĂ©rience ou justification Ă©motionnelle sont les quatre piliers du christianisme contrefait moderne, sur lesquels repose la disgrĂące d'un faux salut par lequel les rĂ©prouvĂ©s s'imaginent ĂȘtre des Ă©lus. Mais s'ils sont Ă©lus, ils ne le sont pas Ă la gloire Ă©ternelle mais Ă la perdition Ă©ternelle. A vrai dire, ils ont obtenu le salut, car ils sont sauvĂ©s de Dieu et de la vĂ©ritĂ©, et rĂ©colteront l'assurance du salaire qui leur est dĂ» dans le dĂ©cret de rĂ©probation. Les expĂ©riences personnelles et les sentiments ne peuvent en aucune façon attiser la foi, car elles sont les piliers d'une fausse vie spirituelle parce que les Ă©motions ne sont pas l'essence de la foi rĂ©elle. En fait sentiment» et foi» sont deux mots qui ne vont jamais ensembles, ils sont entiĂšrement contraires l'un Ă l'autre. Les Ă©motions ou sentiments sont changeants, inconsistants et vacillants comme un bateau laissĂ© Ă la dĂ©rive sur la mer des caprices, et qui fera naufrage sur les rĂ©cifs de leurs opinions et de leurs spĂ©culations. Mais la foi rĂ©elle est stable, ferme, immuable, inĂ©branlable et inaltĂ©rable, elle est comme la maison bĂątĂźt sur le roc de la vĂ©ritĂ© qui rĂ©siste Ă la tempĂȘte de ses dĂ©formateurs, qui en font une facultĂ© intellectuelle et une expĂ©rience Ă©motionnelle. La fausse foi, celle qui est populaire parmi le monde et les sectes Ă©vangĂ©liques, est un systĂšme de croyance, Ă©laborĂ© sur des aspirations humaines qui cherchent Ă pacifier les sentiments de culpabilitĂ© d'une volontĂ© qui est esclave de la chair et du pĂ©chĂ©. Elle n'est que de la prĂ©somption issue d'un cĆur tortueux qui se fait une opinion fondĂ©e seulement sur des indices, des apparences, et des commencements de preuves qui n'aboutissent Ă rien, sauf Ă la ruine et Ă la perdition de grandes multitudes. Mais la vraie foi n'est pas de l'homme, elle est elle-mĂȘme le don de la grĂące, c'est Ă dire quelle est l'assurance de la grĂące, que nous obtenons dans le sacrifice de Christ pour le salut de notre Ăąme. Elle repose sur le renoncement et l'humilitĂ© de l'Esprit des vivants, notre Admirable Souverain SuprĂȘme, lorsqu'il prit chair parmi nous en JĂ©sus-Christ pour nous en accorder la rĂ©vĂ©lation, sans laquelle il n'y a aucun salut possible. LA GRĂCE DE LA FOI AU SALUT La foi, dans le christianisme contrefait moderne, est gĂ©nĂ©ralement conçue comme Ă©tant une vertu ou facultĂ© intellectuelle de l'homme qui provient de sa volontĂ© et de sa facultĂ© de choisir. Il y a mĂȘme un accord abominable sur ce sujet entre catholiques et Ă©vangĂ©liques qui nous disent La foi implique que nous reconnaissions et acceptions la rĂ©vĂ©lation. La rĂ©ponse que nous faisons Ă Dieu peut ĂȘtre stimulĂ©e et accompagnĂ©e par un Ă©talage de sentiments, mais c'est avec notre intellect que nous adhĂ©rons Ă Dieu et Ă sa volontĂ©. C'est pour cette raison que Saint Thomas d'Aquin a classĂ© la foi comme une vertu intellectuelle Croire est une action de l'intellect qui adhĂšre Ă la vĂ©ritĂ© par un acte de volontĂ©.» L'intellect est premier parce qu'il accepte ce qui vient de Dieu, et pourtant il le fait par l'insistance de la volontĂ©, qui peut ĂȘtre mue par la puissance d'expĂ©riences religieuses. Ces expĂ©riences, si elles sont correctement intĂ©grĂ©es dans les contours de la foi, peuvent contribuer au futur dĂ©veloppement de notre relation Ă Dieu. Mais comme la foi est du domaine de l'intellect, nous n'avons pas besoin de nous inquiĂ©ter ou de douter quand l'Ă©motion ou le sentiment religieux dĂ©clinent ou mĂȘme disparaissent de nos vies comme cela arrive inĂ©vitablement. L'ariditĂ© spirituelle â le fait de ne rien sentir dans sa vie de foi â est un Ă©vĂšnement normal de la vie spirituelle, et cela peut ĂȘtre temporaire, ou prolongĂ©...». Mais, contrairement, nous savons, que la foi comme facultĂ© intellectuelle est une fausse foi qui n'est que de la prĂ©somption et de la duplicitĂ©. Or ce qu'on nous ne dit jamais par contre, est qu'il n'est pas nĂ©cessaire d'ĂȘtre chrĂ©tien pour avoir une foi intellectuelle, ni Ă©motionnelle ou sentimentale. Elle est un point commun Ă toutes les religions du monde, incluant le Wicca et l'Ă©glise de Satan. C'est ce qui se nomme aussi avoir une croyance» ou comme nous dit aussi Giovanni Duci AdhĂ©sion de l'esprit ou de la volontĂ© qui, sans ĂȘtre entiĂšrement rationnelle, exclut le doute et comporte une part de conviction personnelle ou de persuasion intime. Ou encore, comme nous trouvons parmi le monde commun, l'assentiment que donne l'esprit ou volontĂ©, sans rĂ©flexion personnelle et sans examen approfondi, c'est Ă dire d'opinions qui, sans ĂȘtre nĂ©cessairement religieuses, ont le caractĂšre d'une conviction intime et qui exclut le doute, quoiqu'Ă des degrĂ©s diffĂ©rents en se questionnant sur l'existence ou la rĂ©alisation d'un fait. Ainsi on justifie la folie de l'imagination dans ses fantaisies multiples d'une croyance en un dieu chimĂ©rique qui demande l'assentiment de notre volontĂ© pour valider son existence, car dans une telle bouffonnerie et dĂ©rĂšglement de conscience l'homme se créé un dieu Ă son image pour apaiser sa turbulence d'esprit. Son intellect est donc la rĂ©alisation des dĂ©sirs de son imagination fertile qui voyage dans ses pensĂ©es nĂ©buleuses sans fin. Se croyant ĂȘtre sages dans leurs raisonnements ils sont devenus fous. Romains 121,22». Pour la grande majoritĂ©, la foi est seulement un moyen d'obtenir la grĂące, mais on se trompe grandement, car la foi rĂ©elle est elle-mĂȘme la grĂące. La grĂące et la foi ne sont pas deux Ă©lĂ©ments sĂ©parĂ©s l'un de l'autre, comme plusieurs ont tendance Ă le penser. Or le mot foi» signifie littĂ©ralement assurance» nous indiquant une confiance ou certitude inĂ©branlable. En d'autres mots, la grĂące de la foi est l'assurance de notre sĂ©curitĂ© Ă©ternelle en Christ, puisqu'elle est l'assurance de Christ Lui-mĂȘme dans l'accomplissement de son ministĂšre de dĂ©livrance en faveur de ses Ă©lus seuls, assurance qu'il nous donne par l'Esprit ou RĂ©flexion de sa Sainte PrĂ©sence qui nous habite. Il ne s'agit donc pas de notre propre foi, mais de sa foi qu'il nous attribue comme Ă©tant la nĂŽtre dans les mĂ©rites de son sacrifice qui nous sont accordĂ©s gratuitement. Puisque la foi est elle-mĂȘme assurance» HĂ©breux 111, elle est par ce fait mĂȘme la certitude de possĂ©der la grĂące du salut dans le sacrifice de la croix, et la confiance certaine en Christ qui nous habite, pour toutes choses en notre vie. La foi est l'Ă©vidence de la grĂące du salut, elle est une assurance inĂ©branlable que nous recevons de Christ. Sans cette assurance il n'y a pas de salut possible; s'il n'y a pas de certitude d'avoir reçu la grĂące du salut, il y a que la perdition d'une apparence ou contrefaçon qui mĂšne Ă la destruction. Sans cette certitude il n'y a que l'illusion d'une rĂ©alitĂ© pleine de doutes, de conjectures, de probabilitĂ©s, de crainte, de scepticisme, de perplexitĂ©s, et de vraisemblances, comme nous trouvons dans les sectes Ă©vangĂ©liques du christianisme contrefait moderne. Lorsque les Ă©lus sont attirĂ©s irrĂ©sistiblement pour reconnaĂźtre Christ comme leur Sauveur, ils entrent dans un rapport avec Dieu, notre Admirable Esprit des vivants, qui garantit leur sĂ©curitĂ© Ă©ternelle, et leur donne la paix de l'Ăąme qui surpasse toute intelligence Jean 1427; Phil. 47. La sĂ©curitĂ© de la foi, car la foi est vraiment une assurance, ne peut faire autre que de produire la paix, car elle est l'assurance d'une dĂ©pendance totale au Dieu Tout-Puissant, le Seigneur JĂ©sus-Christ, c'est Ă dire la confiance certaine qui est l'Ă©vidence de l'accomplissement des promesses de Dieu HĂ©breux 111 dans le sacrifice de Christ sur la croix, ainsi que de sa Sainte PrĂ©sence en nous qui nous forme et nous dirige dans ses voies. Toutefois le contraire est vrai pour les rĂ©prouvĂ©s. La prĂ©somption des Ă©vangĂ©liques La foi des Ă©vangĂ©liques n'est que la prĂ©somption d'apparences, de pressentiments, et de suppositions, c'est Ă dire une fausse foi qui accompagne une fausse grĂące et qui produit un faux salut. Les vipĂšres Ă©vangĂ©liques agissent selon leur volontĂ© et leurs dĂ©sirs dans leur revendication d'une gloire personnelle. Par leur choix de croire d'une foi qui est soit intellectuelle ou Ă©motionnelle, ils contribuent inĂ©vitablement Ă leur salut pour se rĂ©server quelques prestiges, afin d'ĂȘtre, comme des pharisiens modernes, estimĂ©s de Dieu et des hommes. Ils se refusent la poussiĂšre de l'humilitĂ©, car ils se disent dignes d'obtenir la grĂące du salut par l'exercice de leur libre-choix, qu'ils considĂšrent comme Ă©tant de Dieu. Mais JĂ©sus Lui-mĂȘme refusa d'agir selon sa volontĂ© et selon ses dĂ©sirs de sa nature humaine pure et sans pĂ©chĂ© PĂšre, si tu voulais Ă©loigner cette coupe de moi! toutefois, que ma volontĂ© ne se fasse point, mais la tienne.» Luc 2242. Ces paroles du Seigneur JĂ©sus sont clairement et dĂ©finitivement une dĂ©sapprobation du libre-choix. Devant les souffrances de la croix qui l'attendaient, JĂ©sus, plutĂŽt que de s'affirmer et se rĂ©clamer quelque dignitĂ©, se prosterna dans un esprit d'humilitĂ© pour se soumettre Ă la volontĂ© du PĂšre qui Ă©tait en Lui, et dont il Ă©tait l'enveloppe visible et corporel. L'apĂŽtre Paul dit mĂȘme que Ceux qui sont Ă JĂ©sus-Christ ont crucifiĂ© la chair avec ses passions et ses dĂ©sirs.» Gal. 524. Cela n'est pas une expĂ©rience Ă rechercher, mais un fait dĂ©jĂ accomplit en Christ. Or dĂ©sirer est l'Ă©quivalent de choisir, et la capacitĂ© de choisir en l'homme est purement charnelle, elle est centrĂ©e sur elle-mĂȘme, sur ce qu'elle veut afin d'assouvir ses besoins. Elle est le contraire de l'humilitĂ©, elle se refuse l'abnĂ©gation et prĂ©fĂšre s'affirmer pour maintenir sa dignitĂ©. En d'autres mots, elle est totalement Ă©gocentrique. Mais le salut est par la grĂące de la foi, c'est Ă dire par l'assurance d'avoir obtenu les mĂ©rites du sacrifice de la croix, et non par la volontĂ© par le moyen du choix, qui en donne qu'une vraisemblance ou contrefaçon. Pour les Ă©vangĂ©liques la foi est considĂ©rĂ©e comme Ă©tant une facultĂ© intellectuelle et pour d'autres un sentiment de bien-ĂȘtre qui soulage leurs angoisses. Or la Bible dit clairement que la vraie foi est une offrande ou sacrifice de Dieu ĂphĂ©siens 28; Philippiens 129, elle est elle-mĂȘme la grĂące de l'assurance du salut en Christ HĂ©breux 111. Aucune facultĂ© intellectuelle ni aucun sentiment ne donnent une telle assurance, car rien dans la chair et le sang de l'homme ne peut contribuer Ă la gloire Ă©ternelle, comme le dit si bien l'apĂŽtre Paul Ce que je dis, frĂšres, c'est que la chair et le sang ne peuvent hĂ©riter le royaume de Dieu, et que la corruption n'hĂ©rite pas l'incorruptibilitĂ©.» 1 Corinthiens 1550. Tous les aspects et facultĂ©s de la nature humaine sont tellement corrompus, qu'il est impossible Ă l'homme d'ĂȘtre sauvĂ© par leurs moyens. Mais croire ou plutĂŽt avoir confiance vraiment en Christ, c'est le recevoir d'une maniĂšre passive, dans l'assurance de sa puissance d'une nouvelle vie par sa Sainte PrĂ©sence qui nous habite. Ainsi notre nouvelle vie est celle de Christ en nous, l'espĂ©rance ou anticipation de la gloire, dans laquelle nous serons transformĂ©s en son image. L'assurance absolue du salut dĂ©pend uniquement de Christ crucifiĂ© et ressuscitĂ© pour nous, qui, par son Ăvangile et par son Esprit, engendres-en nos cĆurs une pleine foi ou certitude en lui seul. Lorsque nous parlons de JĂ©sus, nous parlons du vrai JĂ©sus de la Bible et non du faux JĂ©sus qui est la deuxiĂšme personne d'une trinitĂ© chimĂ©rique babylonienne. Il n'y a que le vrai JĂ©sus qui puisse nous procurer la paix de la conscience en face de nos transgressions passĂ©es; la paix du cĆur en face de notre situation prĂ©sente, et la paix de l'esprit en face des perspectives de l'avenir. Tout cela n'est pas de la thĂ©orie, c'est une puissance dynamique vitale, comme tout vrai enfant de Dieu le sait. Tout dĂ©pend de Dieu dans le salut, rien ne dĂ©pend de l'homme, aucun n'a la puissance de choisir de croire, la foi ou assurance de la grĂące du salut est imposĂ©e, elle lui est donnĂ©e au moment mĂȘme qu'il a les yeux fixĂ©s sur la croix. La foi qu'il reçoit est celle de Christ, elle lui est imputĂ©e, c'est Ă dire attribuĂ©e comme si elle serait la sienne propre. Elle n'est pas la fourberie d'une dĂ©cision personnelle de la nature humaine dĂ©chue, car la foi de l'homme naturel n'est que prĂ©somption, elle provient de son cĆur tortueux et de ses aspirations trompeuses. Il est donc nĂ©cessaire que la foi rĂ©elle de Christ soit imprĂ©gnĂ©e dans celui ou celle qui est entraĂźnĂ© Ă la croix, afin qu'il obtienne l'assurance de son salut. Donner l'impression aux pĂ©cheurs qu'ils peuvent venir Ă Christ lorsqu'ils sont d'accord pour accepter Christ comme leur Sauveur personnel, est une duperie de la pire espĂšce qui les sĂ©duit et les soutient dans une fausse voie de salut. Ceci est une dĂ©viation extrĂȘmement sĂ©rieuse par rapport Ă la vĂ©ritĂ©, car des millions de gens pensent qu'ils sont chrĂ©tiens lorsqu'ils ne le sont aucunement. Il faut ĂȘtre rappelĂ© constamment des saines instructions» 2 TimothĂ©e 113, que le Saint-Esprit nous enseigne, et non des discours qu'enseigne la sagesse humaine» 1 Corinthiens 213. L'AMOUR SENTIMENTAL DES IMPOSTEURS Toute la chrĂ©tientĂ©, qu'elle soit traditionnelle, Ă©vangĂ©lique, dissidente ou autre, est en accord avec les Ăcritures pour dire que Dieu est amour» ou en Grec Dieu est AGAPĂ» 1 Jean 48. Cela est incontestable. En fait l'amour ou AGAPĂ est l'essence mĂȘme de l'existence de Dieu, il ne peut ĂȘtre qu'amour. Nul n'objectera, du moins nous l'espĂ©rons, si nous disons que le passage principal de la Bible qui dĂ©voile le cĆur de l'amour de Dieu est celui de Jean 316, tel que nous voyons dans la version Segond Car Dieu a tant aimĂ© le monde qu'il a donnĂ© son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne pĂ©risse point, mais qu'il ait la vie Ă©ternelle.». Mais que signifie vraiment Dieu a tant aimĂ© le monde» pour celui qui lit ce passage ? Si nous nous trompons, nous espĂ©rons que vous nous le fassiez remarquer, mais la grande majoritĂ© des chrĂ©tiens, surtout les Ă©vangĂ©liques, traduisent automatiquement ce passage dans leur esprit comme signifiant que Dieu a tellement d'affection pour le monde», ce qui est une fausse interprĂ©tation de la vĂ©ritĂ©. Pourquoi une telle interprĂ©tation ? A cause que pour les Ă©vangĂ©liques et autres bestioles de la sorte, l'amour est un sentiment de tendresse, une qualitĂ© qui est dĂ©pourvue de duretĂ© qui produit une impression douce et qui donne une apparence dĂ©licate. Cet amour est une attirance, qui en raison d'une certaine affinitĂ©, une personne Ă©prouve pour une autre personne, auquel elle est unie ou qu'elle cherche Ă s'unir par un lien gĂ©nĂ©ralement Ă©troit. En d'autres mots, pour les Ă©vangĂ©liques l'amour est un sentiment. Sommes-nous trompĂ©s jusqu'Ă maintenant ? Nous en doutons fortement ! Pour eux c'est ce genre d'amour que JĂ©sus leur dit d'avoir et de pratiquer et que l'apĂŽtre Paul enseigne dans ses Ă©pĂźtres. Mais est-ce bien cela l'amour de Dieu qui est enseignĂ© dans les Ăcritures, particuliĂšrement dans le Nouveau Testament ? Quelle diffĂ©rence entre ce genre d'amour et celui du monde normal en gĂ©nĂ©ral ? De toutes Ă©vidences il n'existe aucune diffĂ©rence, car l'amour que dĂ©tient une personne non chrĂ©tienne est aussi un sentiment, sauf que les Ă©vangĂ©liques disent que c'est leur dieu chimĂ©rique qui les rend capable d'aimer parfaitement, et les non chrĂ©tiens plus rĂ©alistes disent qu'aimer est une chose bien normale pour chaque personne quoiqu'imparfaitement. Toutefois le dĂ©nominateur commun est que cet amour est un sentiment pour tous, sentiment qui est parfois blessĂ© et enfoui sous les dĂ©combres de la rĂ©jection et de la solitude, de conflits et de douleurs, mais qui demeure nĂ©anmoins un sentiment charnel et mondain, le sentiment le plus noble de notre nature humaine dĂ©chue et corrompue que nous puissions avoir de nos attractions pour le monde et pour les choses ou personnes qui s'y trouvent. Ne vous y trompez pas, l'amour humain dĂ©tient certaines valeurs au niveau des relations que nous entretenons avec les autres, mais malheureusement cet amour est teintĂ© par le pĂ©chĂ© et la corruption et est complĂštement insuffisant pour entretenir des relations spirituelles. Qu'il soit clair une fois pour toutes, l'amour de l'homme n'est pas l'amour de Dieu, ce sont deux choses complĂštement diffĂ©rentes et opposĂ©es l'une Ă l'autre. Or que dit la Parole de Dieu N'aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu'un aime le monde, l'amour du PĂšre n'est point en lui; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l'orgueil de la vie, ne vient point du PĂšre, mais vient du monde.âŠÂ» 1 Jean 215,16, ou comme nous trouvons dans une traduction plus prĂ©cise basĂ©e strictement sur les originaux 15 Ne vous rĂ©signez point Ă cette disposition de mĂ©chancetĂ©, ni aux choses qui sont dans cet agencement matĂ©riel. Si quelqu'un se rĂ©signe Ă cette disposition charnelle, le renoncement du PĂšre n'est point en lui; Ro. 12. 2; Ga. 1. 10; Ja. 4. 4; 16 Car tout ce qui est dans cette disposition mondaine, les abus de la chair, l'immodĂ©ration des yeux, et l'orgueil de la vie, ne vient point du PĂšre, mais de cet agencement des choses. 17 Or cette disposition mondaine disparaĂźt, et pareillement sa convoitise; mais celui qui fait la volontĂ© de L'ESPRIT DES VIVANTS, demeure Ă©ternellement. Ps. 90. 10; Ăs. 40. 6; 1 Co. 7. 31; Ja. 1. 10; Ja. 4. 14; 1 Pi. 1. 24; L'amour insipide des sectes Ă©vangĂ©liques On ne peut compter le nombre de fois qu'on entend les imposteurs Ă©vangĂ©liques dirent Ă une autre personne JĂ©sus t'aime et moi aussi.» En voici quelques exemples d'entre des centaines de milliers, sinon des millions de millions En effet mon ami, mon amie, JĂ©sus Christ t'aime aussi, autant que moi car il est mort Ă la croix pour tous les hommes et les femmes.»; Souris JĂ©sus t'aime»; JĂ©sus t'aime tel que tu es, alors viens Ă lui»; Ce ne sont pas les clous qui ont retenu JĂ©sus sur la croix mais son amour pour toi.»; Je veux que tu saches que tu es aimĂ© - Dieu t'aime. Le savais-tu? C'est important que tu le saches!»; Il faut que tu comprennes que Dieu t'aime, sans tenir compte de l'Ă©tat de ta vie prĂ©sente, ou de ce que tu pourrais avoir fait dans le passĂ©. Dieu t'aime comme Il aime chaque membre de Sa crĂ©ation. Et rien de ce que tu pourrais faire ne changera ce fait ! Il aime tous les hommes, indĂ©pendamment de leur origine, de leur couleur de peau ou de la langue qu'ils parlent. Et Ă cause de cet amour, Dieu a voulu te donner le moyen d'ĂȘtre sauvĂ©, non seulement des tourments de l'enfer, mais aussi de toutes les formes d'esclavage qui peuvent dĂ©ranger ta vie.»; JĂ©sus t'aime, crois en Dieu - Tu cherches Dieu ? Trouve-le ici aujourd'hui.»; JĂ©sus nous aime, nous sommes tous uniques Ă ces yeux et nous avons tous une place particuliĂšre dans son cĆur. Ce qui nous incombe est tout simplement de lui rendre cet amour particulier en Lui Ă©tant fidĂšle par notre relation avec Lui.». Mais que veulent-ils que l'entendeur fasse Ă ces paroles ? qu'il se jette Ă genoux pour embrasser leur cul en criant Mais vous avez raison, quelle merveille, je suis aimĂ©, finalement quelqu'un qui m'accepte tel que je suis. J'en suis Ă©patĂ© et je saute de joie. Je n'ai jamais vu rien de semblable, c'est formidable. Je n'ai qu'Ă dĂ©cider d'accepter JĂ©sus comme mon Sauveur personnel et je suis libĂ©rĂ© d'un Ă©norme fardeau. Vraiment vous ĂȘtes des serviteurs de Dieu et je suis reconnaissant que vous m'aimez tellement pour me dire la vĂ©ritĂ©.» ? Il n'y a rien de plus fastidieux que de telles fausses dĂ©clarations conçues pour sĂ©duire les ignorants et les crĂ©dules, c'est Ă en dormir debout tellement un tel amour est insipide et ennuyant, en plus d'ĂȘtre frustrant et dĂ©cevant. Maintenant permettez-moi de vous faire fĂącher, de soulever votre indignation, d'enflammer votre colĂšre en vous disant que si vous croyez Ă tous ces dires sentimentalistes que vous venez de voir, vous ĂȘtes vraiment perdu. Il n'est pas vrai que JĂ©sus vous aime. JĂSUS NE VOUS AIME PAS ET DIEU NE VOUS AIME PAS, vous ĂȘtes des menteurs et des ignorants. Il n'est pas vrai que Dieu aime tous les hommes et il n'est pas vrai qu'il leur donne le moyen d'ĂȘtre sauvĂ© par ce prĂ©tendu amour. Mais quel sont ces bruits horribles que j'entends, des grincements de dents, des veines sanguines qui pĂštent dans votre cerveau, des murmures agressifs, des cris frĂ©nĂ©tiques, des paroles cruelles, des menaces de tous genres ? Ah mais oĂč est votre amour, cet amour de Dieu que vous aimez tellement proclamer sans cesse et avec lequel vous cassez la tĂȘte au gens sans relĂąche ? Maintenant que j'ai votre attention, prenez un grand respire, calmez vos nerfs, et Ă©coutez ce que le Seigneur JĂ©sus-Christ veut vous dire par la plume de son serviteur dans le reste de ce document. Vous y apprendrez peut-ĂȘtre quelque chose que vous avez nĂ©gligĂ© de voir, car aprĂšs tout vous ĂȘtes tellement occupĂ© Ă aimer les gens, n'est-ce pas ? Le centre de la nouvelle vie Contrairement au concept que l'amour est une Ă©motion ou un sentiment, qu'il soit considĂ©rĂ© comme Ă©tant humain ou divin par les imposteurs, l'amour de Dieu dans le sens Grec des mots AgapĂ© et Agapao est une caractĂ©ristique du cĆur, mais non d'un cĆur non rĂ©gĂ©nĂ©rĂ© par l'Esprit de Dieu. Il est plutĂŽt le trait distinctif d'un cĆur nouveau qui dĂ©termine l'attitude d'un chrĂ©tien, ses allures, son comportement, ses dĂ©marches, ses pensĂ©es, ses dĂ©cisions, ses habitudes, ses humeurs. Il s'agit ici d'un amour qui transforme le fidĂšle, non dans une perfection instantanĂ©e, mais graduellement dans un dĂ©veloppement progressif qui a pour but suprĂȘme de changer le fidĂšle en l'image de Christ, dont le point culminant est l'apparition finale du Seigneur dans la gloire Ă©ternelle. Cette caractĂ©ristique, selon Jean 316, est reliĂ©e essentiellement au terme sacrifice» qui nous est indiquĂ© par les paroles Dieu... a donnĂ© son Fils», et ces paroles se rapportent directement au sacrifice de Christ sur la croix. En d'autres mots l'amour AgapĂ©, Agapao est un sacrifice, c'est Ă dire un renoncement, et inversement le sacrifice ou renoncement c'est l'amour, mais non l'amour comme un sentiment ou une Ă©motion. Ceci nous indique que le terme amour» n'est pas satisfaisant pour exprimer la vĂ©ritĂ© essentielle par rapport Ă la signification rĂ©elle de AgapĂ© et Agapao, en fait le mot amour» est complĂštement insuffisant pour cela, mĂȘme qu'il porte Ă la confusion et Ă des fausses notions. Mais il y a plus que cela, on a beau dire que l'amour est une caractĂ©ristique d'un cĆur nouveau, mais il faut comprendre par cela que le mot cĆur» signifie littĂ©ralement le centre», ce qui nous indique que le croyant reçoit le centre d'une nouvelle vie, et que ce centre est Christ Lui-mĂȘme qui vient habiter en lui par l'Esprit ou RĂ©flexion de sa Sainte PrĂ©sence. L'amour AgapĂ©, Agapao est donc plus qu'une caractĂ©ristique, il est une personne unique Ă savoir JĂ©sus-Christ dans son Ă©tat d'exaltation. L'essence du renoncement Il nous convient maintenant de trouver le sens primaire du terme Grec Agapao» afin d'obtenir sa signification rĂ©elle. La premiĂšre chose que nous allons faire est de voir si ce mot est dĂ©composable, car toutes les traductions qui lui ont Ă©tĂ© donnĂ©es sont faites sur la base de son ensemble. Pour ce faire nous utilisons l'Ă©tymologie et nous voyons, comme c'est souvent l'habitude avec plusieurs autres mots dans le Grec, que ce terme est un mot composĂ© de Aga» et Pao». Le Dictionnaire Grec-Français de J. Planche vient Ă notre aide en nous indiquant que Aga» signifie fort, trĂšs puissant» et que Pao» signifie fouler, action de fouler, pressoir, fouler la vendange, qui pressure». Agapao se traduit donc littĂ©ralement par fouler fortement» qui indique une pression puissante dans le but de faire sortir le jus des raisins afin d'en faire du vin. L'amour de Dieu est donc une Sion extrĂȘme, dans laquelle il prend en charge les impulsions de son essence, c'est Ă dire qu'il est un renoncement perpĂ©tuel et Ă©ternel, dans les Ă©manations ou diffĂ©rentes consciences de son existence, et ainsi il se nomme l'Esprit des vivants. Il est intĂ©ressant de remarquer que le vin est souvent utilisĂ© d'une façon figurative pour reprĂ©senter la vie nouvelle et la joie spirituelle de la puissance du Saint-Esprit. Le fait que JĂ©sus changea l'eau en vin aux noces de Cana, symbolise une transformation spirituelle qui correspond Ă celle qui est produite dans le cĆur des Ă©lus vĂ©ritables. La joie de la vie nouvelle en Christ est donc impliquĂ©e dans le fait d'ĂȘtre foulĂ© fortement», Dieu nous presse puissamment afin de faire surgir la vie nouvelle d'en nous. Mais subir une telle pression implique la douleur d'un sacrifice. Dans cette optique nous trouvons le sens rĂ©el du mot Agapao» qui peut se traduire par renoncement ou abnĂ©gation» et tous ses synonymes comme abaissement, abandon, abnĂ©gation, abstention, abstinence, altruisme, austĂ©ritĂ©, capitulation, cession, concession, conversion, dĂ©laissement, dĂ©mission, dĂ©pouillement, dĂ©sappropriation, dĂ©sertion, dĂ©sintĂ©ressement, dĂ©sistement, dĂ©tachement, oubli de soi, privation, renonciation, rĂ©signation, sacrifice.» En d'autres mots, la traduction littĂ©rale du mot Agapao» par fouler fortement», qui porte aussi les notions de accabler, apprĂȘter, battre, blesser, braver, charger, corroyer, dĂ©boĂźter, dĂ©mettre, disloquer, Ă©craser, froisser, immoler, mĂ©priser, meurtrir, opprimer, piĂ©tiner, presser, pressurer, tasser, tordre», signifie ĂȘtre sacrifier» ou se sacrifier». Nous arrivons donc Ă la vraie signification de Aga» et Pao» avec sa nuance de immoler» qui signifie littĂ©ralement s'offrir en sacrifice, se sacrifier», c'est Ă dire que Dieu s'est fortement sacrifiĂ© sur la croix en s'offrant comme Fils pour le rachat de ses Ă©lus. En d'autres mots il a tout donnĂ© de Lui-mĂȘme pour notre salut. Nous sommes loin ici de l'amour Ă©motionnel ou sentimental de l'homme. Ăvidemment que nous ne pouvons traduire Jean 316 par Car Dieu a tant - foulĂ© fortement - le monde qu'il a donnĂ© son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne pĂ©risse point, mais qu'il ait la vie Ă©ternelle.», mais nous pouvons traduire Car Dieu s'est - tellement sacrifiĂ© - pour ce monde qu'il s'est donnĂ© comme Fils unique...». D'entre toutes les versions françaises de la Bible une seule porte la bonne traduction de ce passage Car L'ESPRIT DES VIVANTS s'est tant rĂ©signĂ© pour cette disposition de la loi, qu'il s'est donnĂ© lui-mĂȘme comme seul Fils engendrĂ©, afin que ceux qui ont cette certitude de lui ne pĂ©rissent point, mais qu'ils possĂšdent la vie Ă©ternelle.». Cette mĂȘme version de la Bible traduit le passage populaire concernant le salut par la grĂące dans ĂphĂ©siens 28 Car par grĂące vous ĂȘtes sauvĂ©s en raison de cette assurance de Christ; et cela est l'offrande de L'ESPRIT DES VIVANTS et donc pas de vous-mĂȘme.». Dans ces deux passages Ă©troitement liĂ©s ensembles nous avons la rĂ©vĂ©lation de la grĂące du salut dans le renoncement de Dieu pour le rachat de ses Ă©lus seuls. De mĂȘme avec le passage qui commande aux disciples de mettre l'amour en action Je vous donne un commandement nouveau Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimĂ©s agapao, vous aussi, aimez-vous agapao les uns les autres. A ceci tous connaĂźtront que vous ĂȘtes mes disciples, si vous avez de l'amour agapao les uns pour les autres.» Jean 1334,35. Nous pouvons retraduire ce verset Ă la lumiĂšre des faits qu'il nous fut donnĂ© de trouver sur la signification rĂ©elle du mot Agapao» qui fut mal traduit par le mot amour Je vous donne un commandement nouveau Sacrifiez-vous les uns pour les autres; comme je me suis sacrifiĂ© pour vous agapao, vous aussi, sacrifiez-vous agapao les uns les autres. A ceci tous connaĂźtront que vous ĂȘtes mes disciples, si vous vous sacrifiez agapao les uns pour les autres.» Ce qui veut dire que dans tous les passages du Nouveau Testament oĂč le mot amour» agapo, agapĂ© apparaĂźt qu'il peut ĂȘtre changĂ© selon le contexte par le verbe sacrifier» ou par son synonyme principal qui est renoncer ou renoncement» ou encore rĂ©signer, rĂ©signation» qui sont les Ă©quivalents du mot sacrifice». De cette façon nous voyons que Dieu n'est pas amour, mais que Dieu est renoncement» 1 Jean 48, ce qui Ă©claircit considĂ©rablement l'essence de Dieu et la caractĂ©ristique principale du cĆur du chrĂ©tien, car l'enseignement primordial de JĂ©sus est le renoncement Si quelqu'un veut venir aprĂšs moi, qu'il renonce Ă lui-mĂȘme, qu'il se charge de sa croix, et me suive. Car quiconque voudra sauver sa vie, la perdra; et quiconque perdra sa vie Ă cause de moi, la trouvera.» Mat. 1624,25. Aussi, dans la fameuse dĂ©signation de l'Amour dans le chapitre 13 de 1 Corinthiens, il devient Ă©vident que l'apĂŽtre Paul parle du sacrifice parfait de Christ et non de l'amour humain avec ses Ă©motions ou sentiments. Dieu n'est pas Ă©motion ou sentiment, Dieu est l'Ă©ternel sacrifice de Lui-mĂȘme dans son renoncement Ă Lui-mĂȘme en ce qu'il se rĂ©signe totalement Ă ceux qu'il a choisi d'avance en Christ depuis avant la fondation du monde. Notre affirmation que JĂSUS NE VOUS AIME PAS ET DIEU NE VOUS AIME PAS» Ă©tant pleinement justifiĂ©e, puisque Dieu est renoncement et non un amour sentimental comme chez les hommes, nous procĂ©dons Ă regarder de plus prĂšs la signification du terme Agapé». Le festin de l'AgapĂ© Selon presque tous les apologistes du Nouveau Testament, l'agapĂ© est un repas de charitĂ© prit en commun par les premiers chrĂ©tiens, il dĂ©signe, selon eux, un repas ou banquet entre convives unis par un sentiment de fraternitĂ©, il est frugal et sans excĂšs car l'accent est mis sur le sentiment d'union spirituelle. L'agapĂ© divine s'adresse Ă tous sans distinction, au mĂ©chant aussi bien qu'au bon. Contrairement Ă la loi judaĂŻque selon laquelle Dieu aime le juste qui s'est rendu digne de son amour, l'agapĂ© est dĂ©crite par le Nouveau Testament comme indiffĂ©rente au mĂ©rite le pĂšre manifeste sa joie et ordonne un festin pour fĂȘter le retour du fils prodigue, le maĂźtre de la vigne dĂ©cide de payer le salaire d'un jour complet de travail aux ouvriers de la derniĂšre heure. L'agapĂ© de l'homme, dans cette perspective, n'est qu'une imitation de l'agapĂ© divine. Le croyant s'efforce d'agir envers son prochain comme Dieu Ă l'Ă©gard des hommes il s'agit d'une pure gratuitĂ© indĂ©pendante de la valeur de l'objet auquel elle s'adresse.» On nous dit en plus que l'Ăglise, comme communautĂ© et communion ou Ă©change fraternelle des fidĂšles, est indissociable du repas des frĂšres» et de sa capacitĂ© admirable Ă ouvrir l'homme au mystĂšre de Dieu. Or il ne s'agit pas d'un repas quelconque, simplement liĂ© Ă la nĂ©cessitĂ© de manger et de boire. Mais il s'agit du geste que le repas accomplit, en reliant ceux qui le partagent, en instaurant entre eux un lien de solidaritĂ© et d'amour, en construisant une identitĂ© communautaire. Cette observance s'appelle aussi la fraction du pain, la CĂšne, le Repas du Seigneur, la communion ou l'Eucharistie. C'est la forme de culte organisĂ© la plus simple qui avait lieu dans l'Ă©difice le plus humble qui soit, la maison de tel ou de tel chrĂ©tien. C'Ă©tait Ă l'origine un vĂ©ritable repas d'amour prit entre ceux qui aimaient le Seigneur. HĂ©las, ce simple repas est devenu, Ă notre honte, l'un des champs de bataille de la controverse.» En considĂ©rant tout ce qui vient d'ĂȘtre dit, la question vient tout naturellement Ă l'esprit pourquoi le terme AgapĂ© est-il reliĂ© Ă un simple repas et qu'elles en sont les applications ? Il est indĂ©niable que la chrĂ©tientĂ© associe ce repas Ă la CĂšne ou Repas du Seigneur nommĂ© aussi la PĂąque ChrĂ©tienne. Nous n'avons pas ici l'intention de nous prononcer contre ou pour une telle interprĂ©tation, tel n'est pas notre but dans ce document. Ce sujet a Ă©tĂ© amplement Ă©laborĂ© ailleurs dans plusieurs autres de nos textes, ce qui nous intĂ©resse ici est uniquement la signification du mot agapĂ© dans un tel contexte. Pour obtenir une meilleure comprĂ©hension du sujet, regardons ce que l'apĂŽtre Paul nous dit Ă propos du repas communautaire des premiers chrĂ©tiens 17 Or, en ce que je vais vous dire, je ne vous loue point c'est que vous vous assemblez, non pour devenir meilleurs, mais pour empirer. 18 Car, premiĂšrement, j'apprends que lorsque vous vous assemblez parmi les convoquĂ©s Ă renaĂźtre, il y a des divisions parmi vous, et j'en crois une partie, 19 Car il faut qu'il y ait des hĂ©rĂ©sies* parmi vous, afin que ceux d'entre vous qui sont approuvĂ©s, soient manifestĂ©s. Mt. 18. 7; Lu. 17. 1; Ac. 20. 30; 1 Jn. 2. 19; *doctrines du libre-choix d'une dĂ©cision personnelle, nommĂ©e aussi le choix de la foi. 20 Lors donc que vous vous assemblez dans un mĂȘme lieu, ce n'est pas pour manger le Repas de L'ADMIRABLE; 21 Car au repas, chacun se hĂąte de prendre son repas particulier; en sorte que l'un a faim, et l'autre est ivre. 22 N'avez-vous pas des maisons pour manger et pour boire? Ou mĂ©prisez-vous les convoquĂ©s Ă renaĂźtre de L'ESPRIT DES VIVANTS, et faites-vous honte Ă ceux qui n'ont rien? Que vous dirai-je? Vous louerai-je? Je ne vous loue point de cela. 23 Car pour moi, j'ai reçu de L'ADMIRABLE ce que je vous ai aussi transmis sur le renoncement; c'est que L'ADMIRABLE JĂ©sus, la nuit qu'il fut trahi, prit du pain; Mt. 26. 26; Mc. 14. 22; Lu. 22. 19; 24 Et ayant donnĂ© la reconnaissance traditionnelle, il le rompit, et dit Prenez, mangez; ainsi est mon corps, qui est rompu pour vous; faites de mĂȘme en mĂ©moire de moi. 25 De mĂȘme aussi, aprĂšs le festin messianique, il prit la coupe, et dit Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang; faites ceci en mĂ©moire de moi, toutes les fois que vous en boirez. Mt. 10. 42; 26 Car toutes les fois que vous mangez de ce pain, et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez en partageant, la mort de L'ADMIRABLE, jusqu'Ă ce qu'il vienne. Jn. 14. 3; Ac. 1. 11; 27 C'est pourquoi, quiconque mangera de ce pain, ou boira de la coupe de L'ADMIRABLE indignement, sera coupable envers le corps et le sang de L'ADMIRABLE. No. 9. 10; No. 9. 13; Jn. 6. 51; Jn. 6. 63-64; Jn. 13. 27; 1 Co. 10. 21; 28 Que chacun donc s'Ă©prouve soi-mĂȘme, et qu'ainsi il mange de ce pain et boive de cette coupe de renoncement pour tous; 2 Co. 13. 5; 29 Car celui qui en mange et qui en boit indignement, mange et boit sa condamnation, ne discernant point que vous ĂȘtes le corps de L'ADMIRABLE. 1 Co. 10. 17,24; 1 Co. 12. 13,14; 30 C'est pour cela qu'il y a parmi vous beaucoup de gens faibles et sans forces, et qu'un grand nombre sont morts par votre nĂ©gligence. 31 Car si nous nous jugions nous-mĂȘmes, nous ne serions point jugĂ©s. Ps. 32. 5; Pr. 18. 17; 32 Mais quand nous sommes jugĂ©s, nous sommes chĂątiĂ©s par L'ADMIRABLE, afin de ne pas ĂȘtre sous le jugement avec la condamnation de cette disposition. 33 C'est pourquoi, mes frĂšres, quand vous vous assemblez pour manger, prĂ©voyez les uns pour les autres. Jn. 15. 12,13; 34 Et si quelqu'un souffre de la faim chez-lui, laissez-le se nourrir de vos biens, afin que vous ne vous assembliez point pour votre condamnation. Quant aux autres choses, je les rĂ©glerai quand je serai arrivĂ©. Ac. 4. 32-35; 1 Corinthiens 1117-34; Bible de Machaira 2016 Cette traduction est trĂšs claire et trĂšs prĂ©cise, elle dĂ©voile le principe du mot Agapé» qui est le renoncement» qui dans ce texte est reprĂ©sentĂ© par le mot partage» car partager» porte le sens de renoncer Ă soi-mĂȘme, de se sacrifier» pour le bien d'un autre. C'est en renonçant Ă nous mĂȘme que nous tĂ©moignons de la mort de Christ. En d'autres mots, l'agapĂ© n'est pas un repas dans le sens littĂ©ral mais un principe de renoncement et de partage, car en partageant nous renonçons Ă ce que nous avons pour le bien ĂȘtre d'un autre. A sa base il s'agit d'entre-aide fraternel et de partage des merveilles de la grĂące. Ainsi le mot Agapé» revient au mĂȘme sens que Agapao» pour dĂ©signer une attitude de sacrifice, de renoncement. Nous sommes loin ici de l'amour sentimental, d'une tendresse envers une autre personne dĂ©pourvue de duretĂ© qui est gĂ©nĂ©ralement mais faussement interprĂ©tĂ© comme de la douceur lorsqu'il s'agit d'une fausse douceur qui n'est que de l'agressivitĂ© et du rigorisme envers le Corps de Christ dans lequel les Ă©lus seuls sont membres. Rigueur absolue de la pensĂ©e, exigence stricte dans l'accomplissement du devoir, remet les gens sous l'esclavage de la loi. Il s'agit d'une doctrine qui refuse d'admettre en morale les actions indiffĂ©rentes, ou de reconnaĂźtre une valeur morale Ă des actions dĂ©terminĂ©es par d'autres mobiles que le respect de la loi. Les imposteurs idolĂątres vont se rĂ©unir autour d'un morceau de pain et d'une coupe de vin, mais les vrais chrĂ©tiens vont se rencontrer en toute humilitĂ© dans l'entre-aide et le partage des merveilles de la grĂące dans leur vie de tous les jours. Le premier est un pharisien avec ses principes et ses obligations, le deuxiĂšme est un vrai disciple libre comme le vent de l'Esprit Jean 38. Le vrai festin de l'agapĂ© ou repas du Seigneur ne consiste pas Ă l'idolĂątrie d'un rituel dans lequel les gens mangent un morceau de pain et boivent une petite coupe de vin ou du jus de raisin pour ceux qui ont des problĂšmes avec l'alcool, mais d'agir comme JĂ©sus a agi avec nous en s'offrant en sacrifice. Nous devons ainsi faire de mĂȘme avec ceux qui sont d'une foi commune avec nous. Les Ă©lĂ©ments du pain et du vin ne sont rien et complĂštement inutiles, mais le partage des merveilles de la grĂące et l'entre-aide est tout A ceci tous connaĂźtront que vous ĂȘtes mes disciples, si vous vous sacrifiez les uns pour les autres.» Jean 1335. Ceci est la seule vraie façon de tĂ©moigner de la mort de Christ pour le rachat de ses Ă©lus vĂ©ritables, car en partageant avec un frĂšre ou une sĆur d'une foi commune, vous dĂ©clarez que ceux-ci font partie du Corps de Christ qui est la famille du Dieu Vivant. NĂ©anmoins ceci demande beaucoup de discernement car les faux frĂšres et sĆurs sont lĂ©gions, et on ne donne pas des choses saintes aux chiens ni des perles Ă des pourceaux» Matthieu 76. L'ILLUSION DES ĂMOTIONS SANS LA VĂRITĂ La vraie adoration se fait par l'Esprit et non par les Ă©motions Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vĂ©ritĂ©.» Jean 424. Tout le travail de la grĂące commence lĂ avec un message ou enseignement qui satisfait Ă notre entendement, mais nous ne voulons pas nĂ©gliger le cĂŽtĂ© Ă©motionnel en disant cela. Effectivement, il n'y a rien qui va stimuler plus une personne dans ses Ă©motions que la vĂ©ritĂ© quand elle est d'abord perçue et comprise correctement avec toute la gloire qui en suit. Nous en sommes Ă©merveillĂ©s dans une jouissance qui surpasse notre intelligence. SĂ»rement, il ne peut y avoir rien de plus horrible qu'un message ou un enseignement sans aucun sentiment ou Ă©motion, que celle-ci soit de la joie pour l'Ă©dification des saints ou de la colĂšre contre les imposteurs qui dĂ©forment la vĂ©ritĂ©. Quelqu'un qui aurait des dĂ©sĂ©quilibres sĂ©rieux au niveau Ă©motionnel pourrait ĂȘtre diagnostiquĂ© comme schizophrĂšne ou maniaco-dĂ©pressif, et Dieu sait que ces gens sont extrĂȘmement nombreux parmi les sectes Ă©vangĂ©liques du christianisme contrefait moderne. En effet on voit dans ces milieux malsains que plusieurs, surtout parmi les pentecĂŽtistes et les charismatiques, souffrent d'une psychose avancĂ©e, d'une nĂ©vrose dĂ©bridĂ©e, ou encore d'un narcissisme grossier et d'un orgueil dĂ©mesurĂ©, ce qui se nomme en langage biblique de la possession dĂ©moniaque». Mais aussi un des signes d'un dĂ©sĂ©quilibre mental trĂšs sĂ©rieux est ce que l'on appelle l'effet plat» insipide, monotone dans lequel il n'y a aucun sentiment du tout. La personne a un blanc absolu dans son esprit, c'est le vide total, elle n'a aucune rĂ©action Ă©motionnelle, ou encore ses rĂ©pliques sont totalement inconvenables. Elle va rire quand elle devrait pleurer et elle va pleurer quand elle devrait rire. Maintenant, quoiqu'il n'y a pas de place pour des agitations malsaines dans l'expĂ©rience chrĂ©tienne, il y a cependant un endroit appropriĂ© pour l'Ă©motion lorsque celle-ci est en rapport avec la vĂ©ritĂ©, mais jamais l'Ă©motion ne prime sur la vĂ©ritĂ©, l'importance fondamentale est toujours sur Christ seul. L'Ă©motion qui dĂ©place nos cĆurs et nous remplit lors d'un cantique nous fait pleurer parce que la vĂ©ritĂ© de Dieu a pris place en nous, car la vĂ©ritĂ© est la personne mĂȘme de JĂ©sus-Christ qui vient habiter en nous par sa Sainte PrĂ©sence. Si la rĂ©vĂ©lation de la Sainte PrĂ©sence de Christ en nous ne stimulerait pas nos Ă©motions, on aurait sĂ©rieusement Ă se questionner pour voir si on est vraiment chrĂ©tien, car le but de cette rĂ©vĂ©lation prodigieuse est la gloire Ă©ternelle. Mais l'Ă©motion dissociĂ©e de la vĂ©ritĂ© est une illusion et un piĂšge. En d'autres mots, l'Ă©motion n'est pas la base de la foi, mais la vĂ©ritĂ© seule. Donc quoique l'Ă©motion est lĂ©gitime dans son rapport avec la vĂ©ritĂ©, l'Ă©motivitĂ© ne l'est pas, car l'Ă©motivitĂ© est l'aptitude Ă s'Ă©mouvoir facilement, Ă rĂ©agir trop vivement aux stimuli mĂȘme trĂšs faibles, caractĂ©risĂ©e aussi par une insuffisance de l'inhibition, une incapacitĂ© Ă s'adapter aux situations nouvelles, imprĂ©vues». Une rĂ©action Ă©motionnelle trop vigoureuse ou trop prĂ©cipitĂ©e tĂ©moigne d'un esprit de dĂ©sordre ou d'agitation, ce qui est contraire Ă l'Esprit de Dieu 1 Corinthiens 1433. En fait, nous tenons Ă vous faire remarquer que le nom BelzĂ©bul» dans Matthieu 1025 signifie littĂ©ralement seigneur de l'agitation», ce qui nous indique la source d'une surexcitation Ă©motionnelle qui se nomme aussi de la frĂ©nĂ©sie» ou AliĂ©nation Ă manifestation dĂ©lirante et violente, provoquĂ©e par certaines affections cĂ©rĂ©brales Ă caractĂšre aigu. DegrĂ© d'exaltation extrĂȘme atteint par un sentiment, une passion, et un comportement, un acte; un Ă©tat d'exaltation extrĂȘme avec manifestations bruyantes, dĂ©sordonnĂ©es, souvent violentes». Il s'agit d'un comportement ou dĂ©rĂšglement de conscience nĂ©faste que nous retrouvons surtout chez les pentecĂŽtistes et les charismatiques dans leur culte d'adoration diabolique dans lequel Satan est maĂźtre sous dĂ©guisement chrĂ©tien. Donnez la juste place Ă l'Ă©motion Nous vous prĂ©sentons ici un court texte intĂ©ressant d'AndrĂ© Gounelle sur ce sujet Les dĂ©fenseurs de la religion mettent en avant ce qu'elle a de magnifique et masquent le sordide, tandis que ses adversaires insistent sur l'affreux et oublient l'admirable. Aussi, Ă la question "faut-il se mĂ©fier des Ă©motions religieuses?", on rĂ©pond rĂ©solument "oui". Il faut s'en mĂ©fier tout autant, ni plus ni moins, que des doctrines, des pratiques, des institutions religieuses, pas seulement ni principalement parce qu'on a affaire Ă des Ă©motions, mais parce qu'en elles, comme en tout ce qui touche au religieux, se mĂ©langent le cĂ©leste et l'infernal. La vie intĂ©rieure et affective n'accueille pas tout ce qui vient du dehors; elle opĂšre forcĂ©ment une sĂ©lection, pas toujours consciente. Des personnes qui, par ailleurs, ont une riche sensibilitĂ© et une vive sentimentalitĂ© peuvent ĂȘtre fermĂ©es ou impermĂ©ables Ă certains Ă©vĂ©nements, Ă certaines situations, qui ne les Ă©meuvent pas, alors que d'autres en sont bouleversĂ©es. L'Ă©tymologie l'indique bien l'Ă©motion comporte un choc qui frappe comme une agression, en tout cas dans un premier temps et en partie. Elle arrive, survient, surgit; elle heurte nos habitudes, bouscule nos conforts, dĂ©range notre repos, dĂ©stabilise nos certitudes. Elle ne permet pas de rester en place, elle contraint Ă bouger. Devant les commotions ou les perturbations Ă©motionnelles qui nous menacent ou nous atteignent, on peut repĂ©rer deux apprĂ©ciations et deux attitudes contraires. Il y a, d'abord, celle qui juge l'Ă©motion nĂ©gative, dangereuse et qui veut l'Ă©viter. Ainsi, chez les stoĂŻciens et aussi dans certaines spiritualitĂ©s orientales, on prĂ©conise le dĂ©tachement, la mise Ă distance. On cherche Ă se prĂ©munir de l'extĂ©rioritĂ© par un travail sur soi, autrement dit en cultivant et en renforçant la vie intĂ©rieure de sorte que rien ne puisse venir la troubler. On considĂšre que le secret du bonheur et de la sagesse rĂ©side en nous. Il faut le chercher au dedans, dans les profondeurs de nos sentiments, de nos pensĂ©es, de notre vie intime et secrĂšte alors que l'extĂ©rieur, l'Ă©motion, relĂšve du superficiel et n'apporte qu'illusion, faux semblant, agitation, dĂ©sordre et destruction. Ă l'inverse, nous avons tous ceux qui insistent sur la rencontre, la relation. Ils soulignent qu'on ne vit vraiment que dans la confrontation amicale ou hostile avec les autres, dans un rĂ©seau d'Ă©changes avec ce qui nous entoure et que la vie consiste Ă sans cesse expĂ©rimenter du nouveau, Ă courir des aventures, Ă relever des dĂ©fis, bref Ă s'ouvrir Ă l'extĂ©rioritĂ©. Ici, au contraire, l'Ă©motion apparaĂźt positive et bienfaisante. Elle dĂ©tourne de l'enfermement, que connaĂźt le malheureux hĂ©ros de la mĂ©tamorphose de Kafka, dans une carapace qui en mĂȘme temps protĂšge et sclĂ©rose, le met Ă l'abri en figeant et en pĂ©trifiant. L'Ă©motion pousse Ă sortir de soi, elle conduit Ă s'exposer et donc Ă exister pas seulement Ă vivre; dans exister il y a le "ex" de l'extĂ©rioritĂ©, en courant, il est vrai, c'est la contrepartie, le danger de privilĂ©gier l'instantanĂ© et le sensationnel, et le risque de nĂ©gliger les continuitĂ©s et le fondamental. Dans les annĂ©es qui ont suivi la premiĂšre guerre mondiale, le protestantisme a rĂ©agi contre cette sentimentalitĂ© ou sensiblerie religieuse. La vie spirituelle, a-t-on affirmĂ©, ne doit pas rechercher l'Ă©motion, mais s'efforcer d'entendre, de comprendre et de recevoir la Parole de Dieu. Dans cette perspective, la prĂ©dication est devenue une Ă©tude biblique scrupuleuse, parfois minutieuse, qui se souciait peu d'ennuyer les auditeurs du moment qu'elle leur apprenait Ă bien lire la Bible. Le temps de l'Ă©motion est-il aujourd'hui revenu? Plusieurs indices semblent l'indiquer, ainsi le dĂ©veloppement de cĂ©lĂ©brations exubĂ©rantes, de formes de piĂ©tĂ© dĂ©monstratives. Est-ce un mal? Pas forcĂ©ment, si deux conditions sont remplies, et c'est lĂ que la mĂ©fiance critique intervient 1. PremiĂšrement, que l'Ă©motion soit contrĂŽlĂ©e pour lui Ă©viter de dĂ©gĂ©nĂ©rer. Si on ne se prĂ©occupe pas de la canaliser, des dĂ©bordements et des dĂ©viations l'emporteront, on tombera dans les manipulations de l'Ă©chauffement psychologique et dans la surexcitation qui va de sensations en sensations, de secousse en secousse, mais qui ignore le sentiment, l'intĂ©riorisation. 2. DeuxiĂšmement, que l'Ă©motion ne vienne pas supplanter la rĂ©flexion, se substituer Ă elle. Le cĆur et l'esprit, le sentiment et la raison, la beautĂ© et la logique ne s'excluent pas ni ne se contredisent, mais se renforcent mutuellement les concertos brandebourgeois de Bach ou les opĂ©ras de Mozart ont une construction quasi mathĂ©matique, aussi prĂ©cise et rĂ©flĂ©chie qu'une dĂ©monstration algĂ©brique, et cela contribue Ă leur puissance Ă©motive. Il existe des textes philosophiques, je pense par exemple au cinquiĂšme livre de l'Ăthique de Spinoza, qui sont en mĂȘme trĂšs intellectuels et trĂšs Ă©mouvants; et l'Ă©motion qu'ils suscitent favorise leur comprĂ©hension. L'Ă©motion devient dangereuse quand on s'en sert comme d'un oreiller de paresse qui dispense de penser, de mĂȘme que la pensĂ©e devient dangereuse quand elle reste froide et indiffĂ©rente aux soucis, aux peurs et aux espoirs des ĂȘtres humains. Se mĂ©fier de l'Ă©motion, oui; mais se mĂ©fier ne signifie pas l'Ă©carter, l'Ă©liminer, la supprimer; cela veut dire lui donner sa juste place, et apprendre Ă en faire un bon usage.» La religion des sentiments Les bonnes intentions non rĂ©alisĂ©es sont l'histoire de tous les gens dont la religion est surtout dans les sentiments. Nous utilisons les exemples suivants, non que nous supportions les Ă©glises et leurs pratiques insidieuses, car nous savons qu'elles sont toutes fausses sans exception; mais pour indiquer les intentions des sentiments qui ne se rĂ©alisent jamais dans ceux qui basent leur foi sur des Ă©motions, puisque celles-ci sont dans un Ă©tat constant de changements dans la nature humaine dĂ©chue. Nous connaissons tous des gens qui ont l'intention d'une façon ou d'une autre de commencer Ă lire la Bible chaque jour; ayant l'intention de toujours ĂȘtre un bon chrĂ©tien; ayant l'intention de toujours assister Ă l'Ă©glise plus rĂ©guliĂšrement; ayant l'intention de toujours faire plus qu'ils faisaient; ayant l'intention de toujours donner beaucoup plus d'argent qu'ils ont. Mais, d'une façon ou d'une autre c'est toujours l'intention, jamais la rĂ©alitĂ©. De temps en temps ils entendent un sermon sur la TV ou peut-ĂȘtre dans l'Ă©glise qui les secoue vraiment et ils peuvent se mettre Ă genoux Ă la maison, ou venir Ă l'autel de priĂšre dans l'Ă©glise et lĂ ils prient de nouveau, sur toutes ces intentions. D'une façon ou d'une autre, ils ne rĂ©alisent jamais ces intentions. Au lieu de cela il semble qu'ils mĂšnent leur vie entiĂšre sur les sentiments. Parfois ils ont de trĂšs bons sentiments comme dĂ©sirant chanter la louange de leur Ă©glise, et parfois ils sont trĂšs mauvais pouvant aller jusqu'Ă dĂ©sirer Ă©gorger le prĂ©dicateur ou pasteur pour ses manigances et ses hypocrisies. D'autres fois ils sont dans un ravissement magnifique Ă propos de choses qui arrivent, ou Ă propos d'un service religieux inspirĂ©, un sermon touchant ou une Ă©mission de radio fascinante. Ă d'autres temps, ils sont dans un Ă©tat de misĂšre et de dĂ©tresse. Ils semblent constamment osciller d'un Ă l'autre rĂ©guliĂšrement Ă travers les annĂ©es. Ils aiment la musique dite chrĂ©tienne et ils ont leurs pasteurs prĂ©fĂ©rĂ©s, surtout ceux qui rĂ©veillent en eux une tempĂȘte de sentiments. Ils diront, Il me fait me sentir tellement bien qu'il atteint mon cĆur.» Cela peut ĂȘtre dans certains cas, mais si souvent il semble que les gens ne rĂ©alisent jamais la diffĂ©rence. Ils confondent le travail de la grĂące du salut dans l'Ăąme avec le pur plaisir des choses religieuses. Puisque le nom de JĂ©sus est raccordĂ© avec cela, tout semble ĂȘtre bien. Il y ait plus de ces personnes dans les cercles Ă©vangĂ©liques que nous puissions nous imaginer, dont la foi est plus Ă©motionnelle que spirituelle. Ils sont inondĂ©s dans une mer de sentiments quand ils devraient ĂȘtre fondĂ©s strictement sur la Parole de Dieu afin d'obtenir une vraie comprĂ©hension du salut et de la vĂ©ritĂ©. Il y a un grand danger dans cela. Si les sentiments deviennent la mesure de la rĂ©alitĂ©, nous sommes vraiment en danger de pĂ©rir Ă©ternellement. Si les sentiments de grande joie parce que tout semble ĂȘtre bien, ou les sentiments de chagrin et de dĂ©tresse parce que l'on a Ă©tĂ© condamnĂ© d'un pĂ©chĂ©, si l'intensitĂ© de nos sentiments et la frĂ©quence de nos sentiments deviennent la preuve de la rĂ©alitĂ©, il y a l'effectivement un grand danger, parce que tout cela est trĂšs subjectif. Nous devons trouver la terre de salut, pas dans notre propre expĂ©rience subjective, mais dans les grands faits de l'histoire de l'Ăvangile â le fait que Dieu est devenu chair et a habitĂ© parmi nous et que JĂ©sus a gardĂ© la loi de Dieu pour la gloire de Dieu et pour Ses Ă©lus. Alors comme un sacrifice parfait et sans taches, Il a pris notre pĂ©chĂ© sur Lui-mĂȘme et est mort dans un sacrifice expiatoire. Ce sont des faits historiques Il est mort, a Ă©tĂ© enseveli, est ressuscitĂ© et est montĂ© au ciel dans la gloire, c'est Ă dire qu'il fut exaltĂ© comme Sainte PrĂ©sence. Nous chantons, âMa foi a trouvĂ© un endroit oĂč se reposerâ. SĂ»rement le fait de savoir que cet endroit de repos n'est pas en nos sentiments et Ă©motions, mais dans le sanctuaire de la Sainte PrĂ©sence en notre cĆur, est une grande bĂ©nĂ©diction dont plusieurs se privent. C'est dans tout ce que JĂ©sus-Christ est et dans tout ce qu'Il a fait pour nous, que nous obtenons cette grĂące merveilleuse. Ă moins que nous n'appuyions notre foi ou confiance en JĂ©sus-Christ seul, alors le pĂ©ril est que nous sommes ancrĂ©s en nous-mĂȘmes et en nos expĂ©riences Ă©motionnelles. Ceux qui sont Ă©pris de sentiments ne s'intĂ©ressent pas Ă des pensĂ©es profondes, mĂȘme pas Ă nos besoins primaires sur le fondement du christianisme, car tout ce qui importe pour eux est de ressentir des Ă©motions Ă fleur de peau. Quels sont ces besoins fondamentaux ? Il s'agit de notre besoin de droiture devant Dieu, c'est Ă dire de notre justice et de la façon que nous sommes justifiĂ©s ou non. Cela est tellement important que c'est le thĂšme mĂȘme de l'ĂpĂźtre de Paul aux Romains. Mais les gens dont la foi est en grande partie Ă©motionnelle n'ont jamais entendu de prĂ©dication sĂ©rieuse concernant l'exposition sur l'ĂpĂźtre aux Romains, et ils n'Ă©couteraient non plus mĂȘme s'ils le voudraient, puisqu'ils ne trouveraient aucune Ă©motion dans la justice de Dieu, un sujet complexe qui demande toute notre attention. Mais les tĂȘtes frivoles prĂ©fĂšrent sauter, danser et chanter dans la joie d'un sentiment Ă©phĂ©mĂšre d'une foi Ă©motionnelle, qu'ils prennent pour de l'adoration. Ils refusent de faire face aux grandes questions de la foi, tout en supposant dans leur emportement Ă©motionnel extravagant qu'ils ont les rĂ©ponses ! On les voit tournoyer et balbutier sur la voie qui mĂšne Ă la perdition, car n'est-il pas dit que le chemin qui mĂšne Ă l'enfer est pavĂ© de bonnes intentions, et lĂ ils recevront tous un accueil chaleureux dans les flammes qui ne s'Ă©teindront point, oĂč ils sauteront leur dernier saut, danseront leur derniĂšre danse, et chanteront leur dernier cantique, dans des peines et des horreurs Ă©ternelles inimaginables. Quelle est cette droiture ? OĂč doit-elle ĂȘtre trouvĂ© ? Comment un pĂ©cheur peut-il l'obtenir ? La plus magnifique chose que tout pĂ©cheur pourrait dĂ©couvrir, consiste en ce qu'il ne peut jamais parvenir Ă cette droiture, et qu'il ne peut jamais tisser pour lui-mĂȘme un vĂȘtement qui sera acceptable pour Dieu. Il est impuissant et dĂ©sespĂ©rĂ© dans son pĂ©chĂ© Ă moins qu'il ne trouve l'espoir qui est dans Christ. Et peut-il ĂȘtre que je devrais gagner un intĂ©rĂȘt pour le sang de mon Sauveur ?» C'est la question. Est-il possible, est-il vrai que j'ai une part dans le salut ? Y a-t-il quelque chose dans la mort de Christ pour moi ? Est-il mort pour moi qui ai provoquĂ© Sa douleur, pour moi qui Lui ai poursuivi Ă mort ? S'il est vrai que je suis sauvĂ© par la grĂące de Dieu; s'il est vrai que je suis habillĂ© dans la droiture de Christ, quelle grĂące stupĂ©fiante ! Cela apporte Ă tour de rĂŽle des Ă©motions, mais les Ă©motions Ă©manent de la vĂ©ritĂ© crue et son Ă©conomie, en transformant le pouvoir manifestĂ© dans la vie; pas les Ă©motions â qui produisent l'agitation parce qu'ils sont la coulĂ©e libre sans rĂ©fĂ©rence Ă la VĂ©ritĂ© de l'Ă©vangile. Mais en tout ce qui vient d'ĂȘtre dit, si une personne n'est pas Ă©lue Ă la grĂące du salut depuis avant la fondation du monde, elle ne connaĂźtra jamais le salut qui est rĂ©servĂ© aux Ă©lus seuls. LA BEAUTĂ DE LA GRĂCE DE DIEU La beautĂ© des paysages nous fascine. Un coucher de soleil, le ciel Ă©toilĂ©, une vallĂ©e verdoyante peuvent nous laisser muets d'admiration. Pourquoi le spectacle de la nature a-t-il autant d'effet sur nous? Or avec un peu de recherche nous dĂ©couvrons que notre sensibilitĂ© Ă la beautĂ© des paysages est constitutive de notre humanitĂ©. En regardant certains paysages qui s'offrent Ă nos yeux, nous ressentons souvent un immense sentiment de bonheur et de joie. C'est plus fort que nous, nous en sommes Ă©mues et nous Ă©prouvons beaucoup de respect et d'humilitĂ© envers cette nature si belle. On a aussi l'impression de se sentir trĂšs petit devant de telles merveilles grandioses. En contemplant le ciel Ă©toilĂ©, nous avons des frissons et des Ă©motions devant l'immensitĂ© et la grandeur de cette beautĂ© majestueuse. Aussi la beautĂ© dĂ©gagĂ©e par l'art et certains phĂ©nomĂšnes de notre quotidien est si grande qu'il est impossible de ne pas s'y perdre de temps en temps. Ce sentiment, cette expĂ©rience si profonde qui s'emparent de nous quand nous observons une Ćuvre d'art, un paysage ou un visage attirant sont causĂ©s par les Ă©motions. En fait, si nous y rĂ©flĂ©chissons bien, l'un des objectifs les plus importants de l'art est de susciter des Ă©motions, de les communiquer, de les partager ou de les rĂ©veiller chez l'observateur. C'est pour cela qu'il existe une connexion profonde entre les Ă©motions et la beautĂ©. Mais la contemplation des beautĂ©s de la nature a aussi une dimension mĂ©taphysique, c'est Ă dire la recherche du sens, des fins de l'existence, ou toute rĂ©flexion mĂ©thodique ordonnĂ©e Ă une connaissance approfondie de la nature des choses. La conception d'ensemble qu'une personne se fait du monde et de la vie.». Puisque telle est notre admiration des beautĂ©s de la nature qui nous Ă©merveillent, que serait-t-elle devant la perfection et la beautĂ© suprĂȘme de la gloire de Dieu, notre Admirable Esprit des vivants, qui a créé toutes ces choses par sa Parole Toute-puissante ? Et que pouvons-nous dire de l'ĂȘtre humain qui est le chef-d'Ćuvre de sa CrĂ©ation ? Quelles sera aussi nos impressions devant la beautĂ© sublime de sa grĂące prodigieuse envers ceux qu'il a choisi d'entre les hommes pĂ©cheurs et rebelles, les dĂ©signant en Christ depuis avant la fondation du monde Ă l'hĂ©ritage de sa gloire Ă©ternelle ? Nous serions Ă©mus, touchĂ©s dans le plus profond de nous-mĂȘme, remplis de reconnaissance, transportĂ©s dans l'extase d'une existence inimaginable Ă notre esprit, ce serait en fait la rĂ©action normale d'un chrĂ©tien authentique qui a reçu la grĂące de la foi pour le salut de son Ăąme. Mais tous ceux qui se disent chrĂ©tiens ne sont pas nĂ©cessairement chrĂ©tiens. Il nous importe donc d'Ă©laborer sur la beautĂ© de la grĂące divine et souveraine, car plusieurs imposteurs en ont dĂ©formĂ© le sens, ils ont empoisonnĂ© la source d'eau vive. Qu'est-ce que la grĂące qui sauve? On ne peut entreprendre de vous prĂ©senter les nombreux textes de l'Ăcriture qui parlent de la grĂące. Non plus, est-il possible dans un court essai, de traiter en dĂ©tails les Ă©lĂ©ments variĂ©s de la grĂące de Dieu. Pourtant, il y a plusieurs vĂ©ritĂ©s que nous devons connaĂźtre de la grĂące. Pour bien saisir l'idĂ©e de la grĂące, il y a en particulier deux Ă©lĂ©ments qui requiĂšrent une emphase. En premiĂšre place, dans notre langue, la racine grammaticale du mot grĂące, est beautĂ©. Celui qui est gracieux est celui qui est plaisant en apparence. DeuxiĂšmement, le terme grĂące dĂ©crit une faveur qui est dĂ©montrĂ©e Ă quelqu'un. Souvent dans les Ăcritures le terme grĂące est utilisĂ©. Nous lisons souvent dans son texte sacrĂ© Ă propos de ceux qui ont trouvĂ© grĂące et faveur dans les yeux d'un autre. Maintenant la grĂące, en dĂ©pit de ceux qui le nie, est un attribut de Dieu. La grĂące est cet attribut de Dieu qui amplifie le fait de son infinie et glorieuse perfection. Toute justice, vĂ©ritĂ©, saintetĂ©, et rĂ©signation sont trouvĂ©s sans mesure dans le Dieu vivant. Ces perfections infinies sont sa beautĂ© ou sa grĂące. Le Psalmiste David le voyait bien dans le Psaume 274, J'ai demandĂ© une seule chose Ă L'ADMIRABLE, et je la rechercherai c'est d'habiter dans la maison de L'ADMIRABLE tous les jours de ma vie, pour contempler la beautĂ© de L'ADMIRABLE, et pour visiter son palais.» Cette beauté» est la grĂące de Dieu, mais comprenons que la beautĂ© de la grĂące n'est pas une Ă©motion ou un sentiment, elle est la foi mĂȘme», c'est Ă dire l'assurance d'une promesse divine qui ne varie point. SĂ»rement qu'elle suscite des Ă©motions en ceux qui sont dĂ©signĂ©s Ă la recevoir, mais son essence est ferme et constante dans la vie du chrĂ©tien authentique, car sa source est Dieu et non l'homme. Nous ne sommes pas sauvĂ©s par la grĂące des Ă©motions ou des sentiments et encore moins par les facultĂ©s de notre intellect ou volontĂ©, mais par la grĂące de la foi de Christ qui nous est attribuĂ©e par sa Sainte PrĂ©sence en nous comme Ă©tant la nĂŽtre. La foi est l'assurance de Christ mĂȘme dans l'accomplissement de son ministĂšre en notre faveur, en aucune façon est-elle de l'homme dont la nature est corrompue et esclave de la chair et du pĂ©chĂ© dans tous les domaines de sa vie. On doit dire beaucoup plus de la grĂące de Dieu. La grĂące de Dieu en Lui-mĂȘme est l'attribut dans lequel, Il voit ses propres perfections, et trouve faveur Ă Ses propres yeux en regard Ă Lui-mĂȘme. Le Dieu Ă©ternel, se regardant Lui-mĂȘme, se rĂ©jouissant Ă©ternellement d'ĂȘtre le Dieu de toutes les perfections, nous a rĂ©vĂ©lĂ© cette grĂące merveilleuse en dehors de Lui-mĂȘme, et cela selon le bon plaisir de sa volontĂ© souveraine. Cet attribut de Dieu est reflĂ©tĂ© envers et dans son peuple pour la gloire de son propre Nom. Nous pouvons lire dans Romains 515 Mais il n'en est pas du don gratuit comme de l'offense. Car, si par le pĂ©chĂ© d'un seul plusieurs sont morts, Ă plus forte raison la grĂące de L'ESPRIT DES VIVANTS, et le don par la grĂące qui vient d'un seul homme, savoir JĂ©sus-Christ, s'est rĂ©pandu abondamment sur plusieurs!» Il a plu Ă Dieu de rĂ©vĂ©ler ses propres perfections en dehors de Lui-mĂȘme Ă ce peuple qu'il avait choisi, par grĂące, de toute Ă©ternitĂ©. Cette grĂące de Dieu Ă son peuple d'Ă©lus est une faveur non mĂ©ritĂ©e, qu'il accorde gratuitement Ă ses Ă©lus dans le sacrifice de la croix, c'est Ă dire dans le renoncement de Christ. La grĂące est donc l'abnĂ©gation de l'Esprit des vivants qui est l'essence de son existence Ă©ternelle. N'avons-nous pas l'habitude d'utiliser ce terme de cette façon? L'Ăcriture et nous, parlons du contraste entre la grĂące et les Ćuvres. L'Ăcriture dĂ©clare dans Romains 4 4, Or, le salaire de celui qui travaille, est regardĂ©, non comme une grĂące, mais comme une dette.». Remarquez le contraste entre les Ćuvres et la grĂące dans ce passage. La grĂące, ici, est la faveur immĂ©ritĂ©e de Dieu, dont nous ne sommes pas dignes, mais qu'il a plu Ă Dieu de nous l'accorder par le renoncement du Seigneur JĂ©sus, dans son ministĂšre de Souverain Sacrificateur pour le rachat de ses Ă©lus seuls. C'est immĂ©ritĂ©, parce que nous ne mĂ©ritons pas de la recevoir. Nous sommes morts dans nos pĂ©chĂ©s. Nous ne mĂ©ritons rien. Rien ne nous est dĂ». Ce que Dieu nous confĂšre n'est pas mĂ©ritĂ© ou gagnĂ© par nous ou par quelques facultĂ©s de notre esprit ou volontĂ©, mais cela nous est simplement donnĂ© par sa grĂące libre et souveraine. Or la grĂące de Dieu est une grĂące qui Ćuvre», c'est Ă dire qu'elle se rĂ©alise en ceux qu'il a choisi d'avance en Christ depuis avant la fondation du monde. Cette faveur de Dieu qu'Il reflĂšte Ă son peuple et dans son peuple, est une beautĂ© qui est aussi une puissance manifestĂ©e dans le sacrifice de la croix d'aprĂšs le dĂ©cret d'Ă©lection. Elle façonne et forme son peuple d'Ă©lus selon le propre dessein de Dieu. Voici ce que l'apĂŽtre Paul disait dans 1 Cor. 1510 Par la grĂące de Dieu je suis ce que je suis âŠÂ» Une dĂ©claration trĂšs brĂšve mais quelle richesse elle contient! Paul avait persĂ©cutĂ© les chrĂ©tiens dans le passĂ©; il les avait poursuivis jusqu'Ă Damas; il les avait emprisonnĂ©s et a mĂȘme participĂ© Ă leurs exĂ©cutions. Ce mĂȘme Paul fut touchĂ© par cette merveilleuse grĂące de Dieu qu'il ne mĂ©ritait aucunement, et fut transformĂ©, de sorte que le persĂ©cuteur devint lui-mĂȘme le persĂ©cutĂ©, rĂ©sultat de son union avec Christ. Maintenant Paul Ă©tait emprisonnĂ©, on se moquait de lui, et il reçut le fouet plus d'une fois. Par la grĂące» il dit, Je suis ce que je suis...» La puissance de la grĂące de Dieu façonne son peuple. Il les forme afin qu'ils puissent dorĂ©navant dĂ©montrer sa gloire. Ceci est la grĂące merveilleuse de notre Dieu de gloire qui Ă©clatera dans toute sa puissance, au dernier moment du dernier jour. Quelle est l'importance d'une telle grĂące? N'oubliez pas, en premier, la puissance de cette grĂące! Ce n'est pas juste une influence, mais la puissance mĂȘme de Dieu qui accomplit ce qu'Il a dĂ©terminĂ© de faire. En deuxiĂšme, cette puissance de la grĂące est rĂ©vĂ©lĂ©e seulement en JĂ©sus-Christ qui est Lui-mĂȘme ce Dieu manifestĂ© dans la chair. Sa faveur est dĂ©montrĂ©e en nulle autre façon que par JĂ©sus. Ce n'est dĂ©montrĂ© Ă nul autre peuple que ceux qu'il a choisi d'avance avant la fondation du monde. Finalement, ce que nous devons aussi retenir il y a seulement une» grĂące de Dieu. Cette grĂące qui existe en Dieu Lui-mĂȘme, c'est la grĂące qu'Il nous rĂ©vĂšle en dehors de Lui-mĂȘme. Et cette grĂące qui vient de Lui est rĂ©vĂ©lĂ©e seulement Ă son peuple d'Ă©lus et Ă nul autre. La grĂące est irrĂ©sistible La grĂące de Dieu est irrĂ©sistible, aucun Ă©lu ne peut la rĂ©sister, sauf par les rĂ©prouvĂ©s qui sont destinĂ©s Ă la rejeter pour leur perdition Ă©ternelle. Elle s'impose par la Toute-puissance de notre Dieu, le Seigneur JĂ©sus, et force notre adhĂ©sion intellectuelle, spirituelle et Ă©motive, sans que l'on puisse s'y opposer. Son appel est efficace et accomplit sans manquer le but qu'elle s'est proposĂ©e. Vous comprenez l'ampleur du terme irrĂ©sistible», le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales» en donne la dĂ©finition A- Qui agit, se dĂ©veloppe avec une telle force qu'il n'est pas possible de rĂ©sister; B- Qui force l'adhĂ©sion intellectuelle, spirituelle, Ă©motive, sans que l'on puisse s'y opposer.». Un pĂ©cheur Ă©lu ne peut rĂ©sister Ă la grĂące, car il est spirituellement mort, il est soumis Ă la corruption et est dĂ©jĂ dans un Ă©tat de dĂ©composition. Il ne peut pas ni ne veut pas accepter la grĂące, cela est impossible pour lui. La grĂące doit s'imposer pour le relever Ă la vie en forçant son adhĂ©sion Ă la croix. Elle accomplit cela par le brisement du cĆur et le bouleversement de la volontĂ© du pĂ©cheur. Elle l'abaisse dans la poussiĂšre de l'humilitĂ© et le traĂźne Ă la croix comme un esclave rebelle et dĂ©sobĂ©issant, et lĂšve son regard vers Celui qui s'y trouve. Le brisement est le moyen par lequel l'Esprit de Dieu pĂ©nĂštre en lui pour le relever Ă une nouvelle vie. Le dĂ©chirement de l'ĂȘtre est nĂ©cessaire au salut, car aucun ne peut venir par lui-mĂȘme sans premiĂšrement rĂ©aliser sa perdition. L'Esprit le rĂ©veil Ă son Ă©tat de pĂ©cheur, il doit subir le plein chĂątiment de la loi en Christ pour l'avoir transgressĂ©, il doit mourir Ă la croix, et Ă ce moment seul il est pardonnĂ© et relevĂ© pour participer Ă la gloire de la rĂ©surrection Romains 63-7. Il va presque sans dire que la grĂące irrĂ©sistible ne connaĂźt aucun libre-arbitre, et rien de ce que l'homme puisse faire ne peut l'entraver. Dieu est entiĂšrement Souverain, le choix du salut lui appartient, lui seul en est le MaĂźtre, notre destin est entre ses mains. Ne pensez pas que la grĂące irrĂ©sistible est une sorte de force aveugle qui arrache simplement le pĂ©cheur rebelle et rĂ©calcitrant, pour l'amener au ciel contre sa volontĂ©, comme par exemple, un policier qui traĂźnerait un prisonnier rebelle pour le mettre en prison. La grĂące de Dieu n'est pas ce genre de puissance qui oblige d'aller au ciel ceux qui ne le dĂ©sirent pas. La grĂące de Dieu se rapporte aux Ă©lus seulement, elle est sĂ©lective et particuliĂšre, elle n'oblige pas les Ă©lus, elle s'impose Ă eux. Le pĂ©cheur Ă©lu n'a aucun choix ici, il ne dĂ©cide pas de son salut car sa volontĂ© est esclave de la chair et du pĂ©chĂ©, ce n'est que par grĂące qu'il est sauvĂ©. Ceux qui n'en veulent pas, qui la rejettent ou la dĂ©forment, sont les rĂ©prouvĂ©s qui en ont Ă©tĂ© exclus depuis avant la fondation du monde dans le dĂ©cret de rĂ©probation. N'importe quelle personne peut entendre l'appel de la grĂące, mais si une personne n'est pas choisie pour la recevoir, la grĂące ne pĂ©nĂ©trera pas en elle. Tout ce qu'elle en obtiendra est un aperçu superficiel sans puissance de transformation rĂ©elle, sur laquelle elle fondra ses opinions. Le rĂ©sultat est la dĂ©formation de la grĂące souveraine en une contrefaçon qui plaĂźt Ă l'entendement des rĂ©prouvĂ©s pour glorifier la dignitĂ© humaine dans ses choix, ses efforts, et son obĂ©issance aux commandements. De cette façon ils ont le sentiment d'ĂȘtre justifiĂ©s pour se dire nĂ©s de nouveau», lorsqu'en rĂ©alitĂ© ils ne le sont pas. Le sentiment ou pressentiment du salut, n'est pas la grĂące du salut, mais une illusion. Pour eux la nouvelle naissance est un but Ă atteindre, et non un fait dĂ©jĂ accomplit en Christ. Ils ont transformĂ© la justification par la foi en une justification par le choix, ce qui fait du salut par grĂące un salut par les Ćuvres de la volontĂ© et des caprices de l'homme. Nous savons d'ailleurs que faire un choix est une Ćuvre de la volontĂ© et que le cĆur de l'homme est tortueux par-dessus toutes choses, et dĂ©sespĂ©rĂ©ment malin JĂ©rĂ©mie 179, jamais il ne parviendra jamais Ă la vĂ©ritĂ©, car la duplicitĂ© est son lot. L'ĂȘtre humain est un hypocrite orgueilleux par nature, et ce n'est pas une fausse grĂące qui va changer cela. Les ennemis de la grĂące irrĂ©sistible sont nombreux, leur ensemble ou collectivitĂ© est le faux peuple de Dieu» que l'apĂŽtre Paul nomme en sens figuratif comme Ă©tant le fils de la perdition», faisant rĂ©fĂ©rence Ă Judas le traĂźtre 2 Thessaloniciens 23; Jean 1712, c'est Ă dire l'Antichrist». La doctrine du libre-choix dans la grĂące du salut est la doctrine de l'Antichrist, inutile donc de rechercher l'ennemi plus loin, il se trouve devant vos yeux sous dĂ©guisement chrĂ©tien. La prĂ©tention est sa caractĂ©ristique prĂ©dominante chez les sectes chrĂ©tiennes traditionnelles comme Ă©vangĂ©liques, ces ennemies de la croix sont trĂšs subtiles, car l'apparence est tout pour eux, elle est la base du christianisme contrefait moderne avec ses nombreuses fausses doctrines. Mais les Ă©lus sont prĂ©servĂ©s de leurs sĂ©ductions par la Sainte PrĂ©sence de Christ en eux, l'espĂ©rance ou anticipation de la gloire, qui se rĂ©alisera pleinement lors de la derniĂšre apparition de Christ en ce monde de tĂ©nĂšbres. Soyez patient et accrochez-vous fortement Ă la promesse, car le jour est proche, le moment est mĂȘme Ă la porte. LES ĂMOTIONS DANS LA PANDĂMIE DU CORONAVIRUS En ces derniers temps, les Ă©motions sont exacerbĂ©es plus que jamais, dans toute l'histoire de la race humaine. La crainte s'est emparĂ©e des peuples avec la manifestation soudaine du pseudo-coronavirus, son vaccin infernal, et son passe-sanitaire machiavĂ©lique. Pour la majoritĂ© ce n'est pas autant la crainte d'un virus qui domine sur leur conscience, mais celle de perdre leur prĂ©cieuse libertĂ© s'ils refusent d'ĂȘtre vaccinĂ©. Le passe-sanitaire est imposĂ© Ă tous pour obtenir le contrĂŽle des masses, et nous dĂ©robe de nos droits les plus fondamentaux. Mais en rĂ©alitĂ© il n'y a aucun virus Ă craindre, mais le vaccin est celui que les gens devraient craindre fortement. On vous injecte des substances innovatrices dangereuses dont un grand nombre sont morts, et vos gouvernements d'hypocrites vous mentent et en cachent la vĂ©ritĂ©. Il y a aussi le fait que ceux qui ne meurent pas de ce vaccin expĂ©rimental, vont mourir de par la colĂšre de Dieu qui va s'abattre bientĂŽt sur les peuples de la terre, et tous pĂ©riront misĂ©rablement. Vous faites confiance Ă vos politiciens et scientifiques avec vos vies, alors vous en subirez les consĂ©quences les plus horribles inimaginables. Vous vous rebellez contre Dieu, et vous vous moquez de lui, alors vous en payerez le prix. Ceux qui se font vacciner appartiennent, par ce fait mĂȘme, aux compagnies pharmaceutiques, car ils portent en eux un produit qui leur appartient. En d'autres mots, ils ont vendu leurs Ăąmes au diable pour maintenir leur libertĂ© illusoire. C'est Ă dire qu'ils ont pris la marque de la bĂȘte sur leur front et sur leur main droite, qui contrĂŽle leurs pensĂ©es et leurs agissements. Ils sont devenus des esclaves de l'Antichrist. Le vaccin a Ă©tĂ© conçue pour implanter sournoisement une forme biologique de l'informatique en l'esprit des gens, un genre d'Internet biotique, reliĂ© Ă un cloud ou nuage organique qui contient toutes les donnĂ©es de chaque personne, ainsi que toutes les informations scientifiques, mĂ©dicales, politiques, religieuses, sociales, industrielles, et historiques de la race humaine. Le but Ă©tant d'Ă©radiquer la mort, et de former une race de super-hommes, dont les concepteurs seraient les dieux d'une nouvelle civilisation qui s'Ă©tendrait jusqu'aux confins de l'univers. Un monde sans Dieu et sans Christ, dans lequel l'homme serait le maĂźtre absolu. Pensez-vous rĂ©ellement qu'un tel rĂȘve de fous va se rĂ©aliser, sans que Dieu n'intervienne, car c'est exactement ce qui va se produire. CaĂŻn en avait fait la tentative au dĂ©but des temps et fut dĂ©truit avec toute sa progĂ©niture. Il en fut de mĂȘme avec Nemrod au temps de la construction de la tour de Babel. Il n'y a rien de nouveau sous le soleil, ce qui a Ă©tĂ© est ce qui sera. En d'autres mots, l'histoire se rĂ©pĂšte, et les hommes modernes ne rĂ©ussiront pas plus que les anciens. Mais les peuples de la terre sont comme des taupes aveugles qui se laissent diriger par leurs sauveurs politiques et scientifiques. Ils n'ont pas appris que ceux qui nĂ©gligent les choses du passĂ©, sont condamnĂ©s Ă les rĂ©pĂ©ter. Dans ce contexte actuel, nous pouvons utiliser lĂ©gitimement les passages de JĂ©rĂ©mie 17 5,6 5 Ainsi a dit L'ADMIRABLE Maudit est l'homme qui se confie en l'homme, et qui de la chair fait sa puissance, et dont le cĆur se retire ainsi de L'ADMIRABLE! 6 Il sera comme un homme dĂ©nuĂ© de secours dans la plaine stĂ©rile; il ne verra point venir le bien; mais il habitera au dĂ©sert, dans les lieux secs, dans une terre salĂ©e et inhabitable. Or quoique des hommes perfides ont planifiĂ©s cette fourberie hypocrite, Dieu en avait dĂ©terminĂ© d'avance toutes les voies, de toute Ă©ternitĂ©, pour l'accomplissement de ses dessins. En d'autres mots, il est en parfait contrĂŽle sur la situation. L'homme n'est qu'une marionnette entre ses mains, et c'est Lui qui tire les ficelles. Tout est conçu pour l'extermination de la race humaine, et pour la formation d'une nouvelle race cĂ©leste et Ă©ternelle avec les Ă©lus vĂ©ritables. Nous n'avons donc absolument rien Ă nous inquiĂ©ter, en cette courte pĂ©riode de tribulations. La colĂšre de Dieu est pour les rĂ©prouvĂ©s, et non pour les Ă©lus. Certes que nos Ă©motions sont touchĂ©es Ă plusieurs niveaux, mais notre assurance n'est pas Ă©branlĂ©e, car elle est basĂ©e sur la certitude de la grĂące de notre Dieu Tout-puissant, le Seigneur JĂ©sus-Christ. Nous vous disons, en vĂ©ritĂ©, que si Dieu ouvrirait vos yeux, vous pourriez voir que nous sommes entourĂ©s d'une armĂ©e d'anges innombrables pour notre protection, tous ayant l'ĂpĂ©e de gloire Ă la main, attendant l'ordre final pour frapper les hommes de la terre. Ne soyez donc pas troublĂ© par ce que vous voyez de vos yeux charnels, ni de ce que vous ressentez dans votre corps mortel, concernant les Ă©vĂšnements de la pandĂ©mie chimĂ©rique. Notre Dieu est en parfait contrĂŽle, et nous sommes en parfaite sĂ©curitĂ©. Or, nous savons aussi que toutes choses opĂšrent ensemble au bien de ceux qui se rĂ©signent Ă L'ESPRIT DES VIVANTS, de ceux qui sont appelĂ©s irrĂ©sistiblement, selon son dessein Romains 8 28. Ă Christ seul soit la Gloire Amen ! RĂ©digĂ© par Jean leDuc sous la direction de Christ pour la communautĂ© mondiale des Ă©lus. 46views, 2 likes, 0 loves, 0 comments, 0 shares. video created by Ki sa la Bib di?: 46 views, 2 likes, 0 loves, 0 comments, 0 shares, Facebook Watch Videos from KiLeRoyaume de Dieu est la Personne mĂȘme de JĂ©sus qui, par les mots et par les Ćuvres, offre le salut Ă tous les hommes. En prĂȘchant JĂ©sus-Christ, l'Ăglise participe donc ĂLors dâun premier rendez-vous on se demande toujours comment lâautre va rĂ©agir⊠Et mĂȘme aprĂšs, on cherche des signes pour savoir si on lui a plu ou encore si ça pourrait coller⊠Certaines attitudes ne trompent pas et peuvent vous donner des indications sur votre potentiel futur partenaire ! Il a les mĂȘmes gestes que vous Sans le vouloir, il va imiter vos gestes, ce qui prouve que vous commencez Ă devenir proche. Il vous raconte ses exploits Sâil vous raconte quâil est arrivĂ© premier au dernier championnat de basket ou quâil a dĂ©crochĂ© le contrat du siĂšcle au boulot, ce nâest pas forcĂ©ment parce que son ego est surdimensionnĂ© ! Câest aussi une technique pour mieux vous impressionner⊠Il se tourne vers vous Sâil est sĂ©duit, son corps va naturellement et inconsciemment se tourner vers vous. A lire Ă©galement Couple 15 astuces infaillibles pour le sĂ©duire 10 gestes qui prouvent que vous Ă©prouvez du dĂ©sir 10 signes qui prouvent que vous ĂȘtes un bon coup ! Il est tactile Sâil est intĂ©ressĂ©, il va chercher Ă dĂ©montrer son affection pour vous. Pour ĂȘtre proche de vous au sens figurĂ© comme au sens propre, il va tenter des petites approches comme remettre votre mĂšche de cheveux ou encore vous tenir la main. Il est attentionnĂ© et Ă lâĂ©coute Sâil cherche Ă vous connaĂźtre davantage et quâil est toujours prĂȘt Ă vous rendre service, cela prouve quâil a envie de vous protĂ©ger et que vous ĂȘtes chĂšre Ă ses yeux. MalheurĂ l'homme qui se confie en l'homme. à„Șà„§ views, à„š likes, à„Š loves, à„Š comments, à„Š shares, Facebook Watch Videos from Ki sa la Bib di?: Malheur Ă l'homme qui se confie en l'homme 18 juillet 2011 1 18 /07 /juillet /2011 1054 Et comme le roi passait sur la muraille, une femme lui cria Sauve-moi, ĂŽ roi, mon seigneur! Il rĂ©pondit Si l'Eternel ne te sauve pas, avec quoi te sauverais-je? avec le produit de l'aire ou du pressoir? Ainsi parle l'Eternel Maudit soit l'homme qui se confie dans l'homme, qui prend la chair pour son appui, et qui dĂ©tourne son cĆur de l'Eternel! Ne vous confiez pas aux grands, aux fils de l'homme, qui ne peuvent sauver. Cessez de vous confier en l'homme, dans les narines duquel il n'y a qu'un souffle Car de quelle valeur est-il? Malheur aux fils qui se rebellent, dit l'Ăternel, pour former des desseins, mais non de par moi, et pour Ă©tablir des alliances, mais non par mon Esprit, afin d'ajouter pĂ©chĂ© sur pĂ©chĂ©; qui descendent en Egypte sans me consulter, pour se rĂ©fugier sous la protection de Pharaon, Et chercher un abri sous l'ombre de l'Egypte! Tu as dit Il faut pour la guerre de la prudence et de la force. Mais ce ne sont que des paroles en l'air. En qui donc as-tu placĂ© ta confiance, pour t'ĂȘtre rĂ©voltĂ© contre moi? Voici, tu l'as placĂ©e dans l'Egypte, tu as pris pour soutien ce roseau cassĂ©, qui pĂ©nĂštre et perce la main de quiconque s'appuie dessus tel est Pharaon, roi d'Egypte, pour tous ceux qui se confient en lui. Or les Egyptiens sont des hommes, et non pas le [Dieu] Fort; et leurs chevaux ne sont que chair, et non pas esprit; l'Eternel donc Ă©tendra sa main, et celui qui donne du secours sera renversĂ©; et celui Ă qui le secours est donnĂ© tombera; et eux tous ensemble seront consumĂ©s. Lorsque tu iras Ă la guerre contre tes ennemis, et que tu verras des chevaux et des chars, et un peuple plus nombreux que toi, tu ne les craindras point; car l'Eternel, ton Dieu, qui t'a fait monter du pays d'Egypte, est avec toi. Cessez de vous confier en l'homme, Dans les narines duquel il n'y a qu'un souffle Car de quelle valeur est-il? L'homme est semblable Ă un souffle, ses jours sont comme l'ombre qui passe. Voici, il ne sommeille ni ne dort, Celui qui garde IsraĂ«l. Que Dieu, au contraire, soit reconnu pour vrai, et tout homme pour menteur, ⊠Je disais dans mon angoisse Tout homme est trompeur. Dieu n'est point un homme pour mentir, Ni fils d'un homme pour se repentir. Ce qu'il a dit, ne le fera-t-il pas? Ce qu'il a dĂ©clarĂ©, ne l'exĂ©cutera-t il pas? Si nous sommes infidĂšles, il demeure fidĂšle, car il ne peut se renier lui-mĂȘme. Lui, qui n'a point Ă©pargnĂ© son propre Fils, mais qui l'a livrĂ© pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui? Bref, lâhomme restera homme quel que soit sa bonne volontĂ©, Il meurt mais Dieu est eternel ; Il ment mais Dieu ne peut pas mentir ; Il est parfois ou souvent infidĂšle, Dieu reste toujours fidĂšle ; Il est parfois sans ressource mais Dieu est le crĂ©ateur de toute chose. Le choix est notre en qui nous confions-nous ? RĂ©fĂ©rences 2 Rois 627; JĂ©rĂ©mie 175 , Romains 34 , Nombres 2319 , 2 timothe2 13, ĂsaĂŻe 222 , ĂsaĂŻe 301, , 2 Rois 1820, Psaume 1444 , Psaume 11611 ;Nombres 2319 , 2 TimothĂ©e 213,Romains 832 Dr David LELU Published by Dr David LELU - dans Le secret