Ratchet& Clank : Rift Apart, la première grosse claque de la next gen Le titre d'Insomniac games qui sort ce vendredi est à la fois un excellent jeu et une vitrine technique pour la PS5
Ratchet & Clank est une série phare pour les joueurs sur consoles de PlayStation depuis presque vingt ans. Développé par Insomniac Games Marvel’s Spider-Man, le jeu d’action et aventure Ratchet & Clank Rift Apart est le douzième de la série, quatorzième si l’on compte les deux jeux sortis sur PSP de High Impact Games. Sortant en exclusivité pour la PlayStation 5, j’ai eu la chance de le recevoir à l’avance pour vous en parler juste ici. Ratchet & Clank Rift Apart en détails Plateforme PlayStation 5 Évalué sur PlayStation 5 Développeur Insomniac Games Éditeur Sony Interactive Entertainment Style Action / Aventure Mode de jeu disponible solo Classement ESRB E10+ Pour Tous, 10 ans et plus Langue d’exploitation Jeu disponible en français Une aventure à travers les dimensions Alors que Ratchet souhaiterait bien retrouver d’autres Lombax, Clank lui offre le dimensionateur qu’il a fabriqué de toutes pièces. Cet appareil permet de voyager à travers les dimensions, c’est-à -dire visiter des univers parallèles où vivent d’autres gens, dont possiblement ceux de la même race que Ratchet. Malheureusement, l’infâme docteur Nefarious s’en mêle et le chaos s’en suit. Propulsés dans une brèche dimensionnelle, Ratchet et Clank sont séparés. Notre Lombax partira alors à la recherche de son ami disparu. Il le retrouvera accompagné de Rivet, une Lombax de ce monde alternatif, rebelle dans l’âme et hyper attachante. Ultimement, il faudra reprendre l’appareil, refermer toutes les brèches et empêcher l’Empereur de la dimension alternative de conquérir l’univers de toutes ces nouvelles dimensions. Une mécanique parfaitement exécutée Ratchet & Clank Rift Apart manie parfaitement les différentes manières de jouer. Il y aura des séquences de tir à la troisième personne, du combat en arène, du parkour, des puzzles, et même du combat aérien. Le tout est bien réparti à travers le jeu afin qu’on ne se lasse pas d’un style qu’on ferait trop longtemps. Même chose du côté des personnages. Chacun a son moment de gloire durant l’exploration des planètes. Ils ont un talent qui les définit, et le jeu leur réserve des niveaux qui le mettra à profit. Un arsenal toujours aussi varié Les armes seront récupérées au fil de l’aventure. Elles s’améliorent à mesure qu’on les utilise en augmentant de niveau, et en déverrouillant des améliorations sur un arbre de compétences. Ratchet et Rivet étant considérés comme des doubles dimensionnels, l’équipement acquis est partagé entre les deux héros. Il y en a plus d’une quinzaine à se procurer, et on s’en servira judicieusement car il est facile de naviguer dans le menu. La roue des armes permet de sélectionner celle que l’on veut prendre tout de suite, mais on peut aussi en placer quatre dans le menu rapide, à sélectionner ensuite avec la croix directionnelle. Pendant les gros combats, cela venait parfois un peu mélangeant car en voulant choisir une arme, je la plaçais plutôt dans le menu rapide. Or, la sélection via la roue met l’action sur pause donc, l’impact n’est pas si dommageable. L’action bouge énormément dans Ratchet & Clank Rift Apart, alors profiter de ce petit répit en plein combat peut même faire du bien. Plusieurs quêtes secondaires et objets à collectionner Chaque planète offre des quêtes facultatives et des objets à trouver qui va allonger le temps de jeu de manière agréable. D’ailleurs, en revisitant une planète déjà complétée au niveau de l’histoire principale, j’ai apprécié qu’il y reste quelques ennemis lorsque je cherchais mes objets à collectionner. Cela rend cette exploration additionnelle moins monotone que si elle était complètement vide. Techniquement réussi et bien balancé En étant exclusif à la PlayStation 5, lnsomniac Games a travaillé fort pour que Ratchet & Clank Rift Apart tire profit des capacités de la console. Première des choses, les chargements sont quasi inexistants, ce qui est d’autant plus impressionnant à voir lorsqu’on navigue à travers les dimensions, soit dans des niveaux complètement différents les uns des autres. Même chose lorsqu’on meurt, on reprend la partie en une seconde. Pour les fins du test, j’ai joué en mode de base. Toutefois, ceux qui sont équipés en conséquence peuvent s’amuser en mode résolution ou performance, ce dernier atteignant un taux cible de 60 images à la seconde. Mais même en mode de base, je suis impressionnée par la qualité des animations, le détail des personnages et les planètes qui sont vivantes et remplies de monde. La nouveauté avec la manette est que les gâchettes adaptatives de la DualSense permettent aux armes de les utiliser de manière plus précise. Par exemple pour l’une, une demi-pression tire une balle alors qu’une pression complète déclenche une rafale. Pour une autre comme le dynamanite champignon attaquant les ennemis automatiquement pendant un laps de temps ou la bombe à dispersion, la demi permet d’apercevoir la trajectoire et on complète le mouvement de la gâchette pour lancer. Côté sonore, le jeu profite bien sûr de la technologie Tempest 3D AudioTech pour un son ambiophonique immersif lorsqu’on y joue avec un casque. Sinon, d’autres accents sonores comme le son du clavier d’ordinateur entendu à travers le haut-parleur de la manette DualSense est assez cool. En général, j’ai trouvé que tout se plaçait bien. Rien dans les effets sonores, ou même au niveau de la DualSense n’a l’air forcé. La PlayStation 5 se garnit d’un autre excellent titre avec Ratchet & Clank Rift Apart Que vous soyez un adepte de la série ou un nouvel arrivant, Ratchet & Clank Rift Apart est excellent, point. L’histoire est bien balancée entre les segments avec Ratchet et ceux de Rivet. Cette dernière est par ailleurs un très bon nouveau personnage, que je souhaite voir revenir dans de prochaines aventures. S’adressant à un public de tout âge, ce titre est parfaitement bien réalisé, et ses défis sauront tester les talents des joueurs de tout acabit. Je ne peux que le recommander. + Excellente histoire + Marie parfaitement les personnages connus de la série aux nouveaux venus + Exécution impeccable + Réalisation sans faille + Énormément d’options d’accessibilité paramétrables – Quelques plantages, mais c’est la copie pré-lancement ça devrait être corrigé pour vous ! ÉVALUATION GLOBALE DE RATCHET & CLANK RIFT APART Expérience de jeu 4,75/5 Graphisme 5/5 Son 4,5/5 Durée de vie potentielle / Rejouabilité 4,25/5 Note globale 4,5/5 95 % Procurez-vous Ratchet & Clank Rift Apart pour la PlayStation 5 Voyez l’ensemble des jeux vidéo disponibles sur le Magasinez les jeux vidéo offerts en téléchargement numérique sur le Merci à Sony Interactive Entertainment pour la copie média ayant permis de réaliser ce test. Les images illustrant cet article proviennent de l’éditeur du jeu.
LaPS5 tient sa plus grosse exclu et l'un des meilleurs jeux de ces dernières années. Découvrez le test de Ratchet & Clank : Rift Apart. Flash. Konami et Griezmann : c’est (déjà ) fini. 7 juillet 2021 0. GTA 6 commence à faire (vraiment) parler de lui. 6 juillet 2021 0. Nintendo annonce la Switch OLED . 6 juillet 2021 0. Les jeux PSN Plus : Juillet 2021. 30 juin 2021 0. Konami sPeu importent les raisons, la remise au goût du jour d’anciennes licences n’épargne personne, pas même Insomniac et son duo Ratchet & Clank. Après une courte pause, un passage éclair chez Electronic Arts et un autre chez Microsoft, les Californiens retrouvent leur série fétiche et cèdent à la fièvre du reboot. Pour reprendre la communication de Sony depuis l’annonce du projet, le jeu se base en réalité sur le scénario du film, qui lui s’appuiera sur le jeu original de 2002 pour proposer une relecture moderne de la rencontre entre les deux héros. Le constructeur n’en est pas à son coup d’essai en matière de transmédia, leurs objectifs sont clairs d’un côté se rappeler au bon souvenir des fans de la première heure, et de l’autre toucher un tout nouveau public, plus large et surtout plus jeune. Le jeu est-il moins bon ou trop simple pour autant ? La réponse dans quelques tours de molette. Condition de test Ce test de Ratchet & Clank a été réalisé à partir d'une version commerciale. Notre comparateur de prix PS4 PS3 Amazon 13,77 Fnac marketplace 14,00 Rakuten 14,25 Cdiscount 14,85 Micromania 14,99 Auchan 19,99 Fnac 19,99 Micromania 10,99 Cdiscount 26,99 Rakuten 60,00 Quest for RebootyUn rapide coup d’oeil au destin de Sonic ou Spyro suffit à nous rappeler qu’un peu de méfiance est de mise quand un développeur ou un éditeur nous annonce vouloir ouvrir l’une de ses franchises à un plus large public. Insomniac Games en a forcément eu conscience, aussi n’ont-ils pas hésité à chaque présentation de leur bébé à s’appuyer sur l’expérience de leur studio, une grande partie d’entre eux était déjà présents à l’époque du tout premier épisode. La jurisprudence du vieux singe et de la grimace semble donc s’appliquer, même si nos bonnes impressions du mois dernier avaient déjà balayé de nombreux doutes sur les bonnes intentions du studio. A un mois seulement de la sortie, nous avions pu assister à une avant-première du film, et surtout découvrir trois heures de l’aventure. Il faudra en ajouter six ou sept pour boucler une première fois le jeu, le double pour venir à bout du mode défi ou débloquer les bonus, galeries d’images et autres cheat codes. Une durée de vie tout à fait correcte, surtout qu’on a rarement l’occasion de s’ennuyer dans ce Ratchet & Clank édition c’est bien là la plus belle réussite de ce reboot, qui propose une lecture moderne du genre, sans pour autant renier les bases posées par des dizaines de titres au cours de la dernière décennie. L’éventail des activités de Ratchet est bien connu de tous, on saute, on dézingue des aliens avec des armes de plus en plus tordues, et on saute de plate-forme en plate-forme pour résoudre parfois une petite énigme. A côté de ces ingrédients très classiques, on retrouve avec plaisir des courses d’hoverboard, des sessions de grand huit avec les bottes magnétiques et même du shoot aérien à bord d’un vaisseau ou avec un Clank transformé en jet-pack. L’expérience d’Insomniac se ressent grandement sur le rythme global du jeu, qui ne ralentit qu’en de rares occasions lorsque l'on contrôle Clank. Les séquences s’enchaînent naturellement, et on peut à tout moment choisir de revenir sur une ancienne planète du système pour profiter d’une nouvelle compétence et pourquoi pas accéder à une corniche trop élevée, voire un pan entier du niveau inaccessible FeverLa liste des motivations pour justifier ce backtracking en règle est assez longue, entre le plaisir de découvrir et tester une nouvelle arme, obtenir quelques cristaux supplémentaires pour améliorer son équipement, ou simplement se faire caresser les rétines quelques minutes de plus en admirant le rendu graphique du jeu. Après Unravel et en attendant Uncharted 4, Ratchet & Clank rentre en fanfare dans le classement des plus belles claques graphiques de cette année 2016, loin d’être terminée. Au milieu des jeux qui ont bien du mal à tenir leur 30 images par secondes sur la durée, Insomniac nous rappelle que la console en a dans le bide avec un bilan technique irréprochable. Il nous aura fallu abuser d’un très grand nombre de roquettes et d’explosions déclenchées en même temps pour voir l’espace d’une demi-seconde le moteur tousser sur la totalité du test. Le reste du temps, on peut sans soucis vider ses chargeurs sur des dizaines d’ennemis en même temps, tourner la caméra dans tous les sens et récolter des centaines de boulons sans mettre le moteur à mal. Un pur plaisir, d’autant plus qu’on traverse des niveaux faut avoir connu les premières heures de la 3D pour prendre toute la mesure de la claque que l’on se prend à chaque nouvel environnement visité. On en vient à imaginer une discussion impossible avec la personne qu’on était en 2002, expliquant screenshot à l’appui qu’en 2016, les jeux sont enfin au niveau des films d’animation. Chaque planète déborde de vie, sous forme d’oiseaux, de plantes ou de poissons tout disposés à nous bouffer tout cru. Le rendu de la lumière donne lieu à des atmosphères réellement dépaysantes, qu’on soit sur une planète désertique, aquatique ou enneigée. Plus marquantes encore que la modélisation ou le rendu de certaines lumières ou textures, ce sont les animations qui impressionnent le plus. Voir un tank se mettre à danser sous l’effet du groovitron est une expérience à vivre avant ces cinquante ans, sous peine d’avoir raté sa vie. Cette arme est d’ailleurs l’une des plus drôles du jeu, et son effet fonctionne sur absolument tous les ennemis, même les BattlerC’est là le signe distinctif d’un jeu Insomniac, en plus d’un humour décapant par moment Ratchet dispose d’une sélection d’armes totalement barrées. On a déjà mentionné le groovitron comme étant la plus drôle de toutes, mais celle qui transforme les ennemis en mouton ou en modèle 8-bit valent le détour. A côté de ces armes loufoques, on retrouve une sélection très efficace de lance-flammes, bazooka à tête chercheuse et même un fusil de précision. La prise en main de chaque arme est enfantine, le passage de l’une à l’autre également, vu qu’il faudra en permanence jongler entres elles pour s’adapter aux différentes situations. Et même si certaines sortent du lot par leur efficacité, le plaisir simple de faire danser les ennemis avant de les renvoyer à l’ère du retrogaming nous poussera à jouer avec un maximum d’armes. Surtout qu’à force de les utiliser elles engrangent de l’expérience, et donnent accès à des bonus passifs qu’on peut activer grâce à un matériau rare, le raritatium. Il peut s’agir d’une amélioration des dégâts, de la cadence de tir ou du bonus de découverte des boulons ou des cartes. Jamais imposé, ce principe de collection donne accès à des bonus passifs sympathiques, mais surtout à des armes que l’on ne pourra utiliser qu’en mode nouvelles armes ne sont pas la seule raison de recommencer le jeu. L’obtention des 28 boulons dorés donne également accès à de nombreux bonus et cheat codes parfois très amusants, comme une option pour accélérer l’intégralité du jeu. Il fallait bien tous ces éléments, le scénario étant en définitive le seul point faible de cet épisode. Le jeu est obligé de suivre le rythme du film au point d’utiliser des extraits du long-métrage en plus de cinématiques réalisées avec le moteur graphique. Du coup on se retrouve avec certains retournements de situation ou personnages totalement passés à la trappe dans le jeu, les enjeux narratifs d’un film de 90 minutes étant difficilement en adéquation avec ceux d’un jeu d’une dizaine d’heures. Le tout n’est pas pour autant raté, les dialogues restent toujours aussi drôles et le doublage français est vraiment réussi. L’ironie étant que les séquences issues du films sont doublées par le doubleur habituel, et non plus Squeezie, totalement absent du jeu. Au final les passages optionnels qui rajoutent la durée de vie mettent en scène des personnages déjà croisés il y a quinze ans, et c’est ces passages qui marqueront sûrement plus les joueurs les plus âgés. Le trailer du jour Ça vous a intéressé ? En voilà encore ! Support PS5 5-en-1 peu encombrant】: Le support PS5 5-en-1 spécialement conçu pour la ps5 accessoire combine le refroidissement, le crochet pour casque, la position de placement de la console playstation 5, l'emplacement de chargement du contrôleur double et l'emplacement de placement de la télécommande. Économisez de l'espace, facilitez les jeux et utilisez-le à tout Que serait une nouvelle génération de console PlayStation sans son Ratchet & Clank ? Rare survivant de la génération 128 bits, la célèbre saga du lombax et son ami robot n’a manqué aucune console et fait donc son grand retour en exclusivité PS5. Annoncé depuis quelques temps, il n’a eu de cesse d’impressionner via ses trailers exceptionnels qui promettaient une expérience visuelle hors du commun. Cette fois ça y est, il est enfin sorti et il compte faire mal car oui, autant le dire tout de suite Ratchet et Clank Rift Apart est très certainement l’une des meilleurs expériences vidéoludiques de ces dernières année et LE jeu de 2021. Rivet & Clank Alors que tout baigne pour Ratchet et Clank qui commencent à s’ennuyer depuis leurs dernières aventures en 2016, l’affreux Docteur Nefarious fait son grand retour et s’empare d’une arme conçue par Clank le dimensionnateur et ne sachant pas l’utiliser, dérègle totalement l’univers. Oui, ça fait drôle dis comme ça mais le scénario de base est à la hauteur de ce que l’on attends pour un jeu comme ça sans prise de tête et terriblement drôle. Cela dit, le scénario ajoute une nouvelle règle et pas des moindres l’arrivée d’une autre Lombax du nom de Rivet. Double dimensionnelle de Ratchet, celle-ci va se retrouver au coeur de l’histoire quand Clank, séparé de Ratchet suite aux gaffes du Docteur Nefarious, va croiser sa route et tenter de l’aider. Car oui, qui dit double dimension dit double terres et doubles méchants. Ainsi, la jeune Rivet vit dans un monde avec les mêmes ennemis et surtout le même antagoniste principal qui se voit beaucoup plus fort et malin que celui de l’univers de Ratchet. L’ajout de cette dimension multivers colle parfaitement au jeu et permet d’avoir un scénario qui se détache totalement des prédécesseurs et qui contre toute attente, propose de véritables enjeux et permet à la série de ne pas tourner en rond. Fini le traditionnel affrontement avec Nefarious et place à une double histoire liée par le temps et l’univers celle de Ratchet… Et Rivet. Celle-ci au passage est très certainement l’un des ajouts les plus intéressants à l’univers du jeu. Si certains ont râlé, prétextant que sa présence n’était qu’un prétexte pour ajouter une figure féminine il n’en est rien. Rivet est d’un charisme absolument démentiel et parviens à voler la vedette à Ratchet pendant une bonne partie du jeu. Son histoire est touchante, son personnage bien développé et son design en fait l’un des personnages de jeux vidéo les plus attachants qu’on ait pu rencontrer et surtout incarner. Elle n’est au final pas qu’un simple ajout mais bel et bien une nouvelle figure importante de la saga et maintenant qu’elle existe ne nous la retirez surtout pas ! JOUISSIF, tout simplement ! Vous l’avez compris, Ratchet and Clank Rift Apart n’est donc pas que l’histoire de nos deux acolytes habituels mais également celle de la nouvelle figure féminine. Ainsi, le jeu nous propose d’incarner à la fois Ratchet et Rivet. Cela dit, sachez-le directement le gameplay ne diffère absolument pas d’un personnage à l’autre. En utilisant un biais scénaristique et la notion de dimension parallèle, le jeu justifie ainsi que les deux Lombax possèdent le même gameplay, le même arbre de compétence et les mêmes portefeuilles d’armes/munitions. Mais rassurez-vous tout de suite cela n’empêche pas le titre d’avoir l’un des gameplay les plus jouissifs et variés qu’on ait pu avoir dans un jeu vidéo. C’est simple, chaque seconde passée dans Ratchet & Clank Rift Apart est différente. Sur le papier, le jeu reprends les bases de ses prédécesseurs à savoir un mix entre de l’action et de la plateforme avec des phases de shoot. De ce point de vue là , on retrouve l’essentiel de la saveur avec une maniabilité agréable, des sauts précis et une variété dans les phases de shoot grâce aux différentes armes toujours aussi loufoques et différentes. Profitant de différentes planètes ouvertes, il est ainsi possible d’explorer entre 2/3 missions pour découvrir des secrets ou juste profiter. Mais là où le titre frappe très fort c’est dans la variété de situations. Le nombre de phases de jeux est incroyable et l’équilibrage entre celles-ci est magistralement orchestrée. Phases de shoot, phases de glisse sur rail, courses à dos d’insecte ou sur dragon volant tout y est. On ne s’ennuie jamais et à aucun moment le jeu ne lasse de par la variété des phases de jeu. Dès qu’une situation commence à devenir trop longue, le titre switch automatiquement sur quelque chose de plus calme ou plus intense en fonction des moments et au final, on a jamais l’impression de jouer au même jeu. Ratchet & Clank Rift Apart est un jeu aux multiples jeux et un vrai cadeau pour tout passionné de gaming. Il est très difficile de trouver quelconque défauts de ce point de vue là tant l’expérience est dynamique et jouissive. L’autre subtilité de gameplay est bien évidemment l’ajout de ce que le jeu appelle les failles. En effet, le monde étant en proie à un déchirement dimensionnel, il vous sera ainsi possible de profiter de ces fameuses failles pour vous téléporter littéralement instantanément à divers endroits. Ce faisant, les phases de shoot deviennent endiablées comme jamais avec la possibilité de se téléporter dans le dos d’un adversaire, au-dessus de lui ou encore sur le côté. Ces failles servent également à des phases encore plus adaptées comme les séquences de glisse sur rail qui vous feront passer par 5 ou 6 mondes différents en mettant vos réflexes et vos nerfs à vifs. Si certains jeux comme Uncharted se voyaient reprocher le gameplay peu présent au profit de la mise en scène, Insomniac Games arrive à lier parfaitement les deux. La mise en scène vous la jouez, c’est aussi simple que ça. Adieu les chargements lors de phases Disneyland et bonjour l’interaction à gogo et la nervosité totale. Manette en main, Ratchet & Clank Rift Apart est une merveille et les nombreux ajouts liés à la dualsense rendent l’expérience encore plus intense. Ca secoue, ça fait de l’écho, ça vibre, ça résiste etc. En plus d’être une expérience vidéoludique de malade, c’est également un vrai bonheur sensoriel, autant pour vos mains que pour vos yeux. Welcome to the new age Là où le jeu était attendu c’est bien évidemment sur sa réalisation graphique. Alors que nous sommes encore au début de la génération, jusqu’à maintenant aucun jeu n’a vraiment proposé de claque dans la figure qui nous fait comprendre que nous sommes sur PS5. Si Demon’s Souls arrivait à être magnifique, Ratchet quant à lui est à peine croyable. Pour faire simple et sans trop se mouiller, on est en face du plus beau jeu vidéo jamais créé. Ratchet & Clank Rift Apart est un véritable film d’animation mais avec le gameplay en plus. Celui-ci arrive même à être plus beau que son film d’animation sorti en 2016. Premièrement les environnements. Encore une fois, Insomniac Games nous fait cadeau de son habituelle créativité artistique avec des univers aussi variés et inspirés les uns que les autres. Des villes futuristes aux marécages en passant par les déserts tout est somptueux. Les textures sont d’une netteté à nul autre pareil, les effets pyrotechniques fabuleux mais c’est surtout l’animation globale qui est époustouflante. Chaque personnage dispose d’une véritable identité, qu’il soit principal ou secondaire. Ceux-ci fourmillent de détails et chaque plan, chaque arrêt sur image est un régal sur les yeux. De la qualité des poils de Ratchet aux mouvements des yeux de Rivet en passant par les effets de lumière tout est à peine croyable. Oui, cette fois-ci on peut le dire on a parfois du mal à savoir s’il s’agit d’un jeu vidéo ou d’un film d’animation. Les cinématiques étant basées sur le moteur du jeu, les transitions se font parfois de manière si fluides qu’on peine à croire qu’on est en train de jouer. Ce qui s’explique par des temps de chargements littéralement inexistants qui permettent un enchaînement des plus intenses. D’autant plus que le titre est généreux en moment épiques, ce qui garantis une expérience visuelle exceptionnelle de bout en bout. Ratchet & Clank Rift Apart est un peu comme cette attraction fabuleuse que vous découvrez sauf que celle-ci dure une dizaine d’heures et vous régale les yeux à chaque seconde. En plus d’être artistiquement et techniquement irréprochable, le jeu se permet même le luxe d’être d’une fluidité et d’une rapidité époustouflante. Qu’on soit en mode performance ou fidélité, le titre n’a jamais la moindre perte de FPS. Le titre peut parfois enchaîner 5 à 6 mondes différents en moins d’une minute tout en restant net et fluide. Parfois, il en devient même difficile de suivre pour l’oeil humain tant les effets, les événements, les détails et les explosions s’enchaînent à l’écran sans laisser le joueur au repos. Tout comme le gameplay, il est très difficile de reprocher quoi que ce soit techniquement à Ratchet & Clank Rift Apart. La réalisation atteint des sommets vertigineux qu’il sera difficile de surpasser, voire même d’atteindre et oui on peut vraiment parler de claque technique. Une formule magique Alors oui, dans l’ensemble, Ratchet & Clank Rift Apart ne réinvente pas sa formule. On retrouve ce qui fait la saveur de la licence mais en version améliorée par mille et boosté grâce à la puissance de la PS5. Les amateurs de la saga retrouveront tout ce qu’ils aiment comme les armes loufoques, le scénario drôle et l’univers si particulier mais tout en découvrant une réécriture de certains personnages grâce au multivers et enfin la présence de nouveaux héros. Pas dépaysant, il n’en reste pas moins un jeu qui ouvre la porte à l’exploration, à la découverte et qui en mets constamment plein la vue sans jamais lasser le joueur. Quant à ceux qui n’ont jamais touché à la série, ce sera une découverte de tous les instants et même si certains easter eggs et références peuvent être ratées, dans l’ensemble Ratchet & Clank est un jeu que n’importe qui peut et surtout DOIT faire s’il possède la PS5. Rarement un jeu vidéo n’aura autant gâté les joueurs et même si la durée de vie en ligne droite est assez courte une douzaine d’heures, les décors sont si grands, les collectibles si nombreux et les détails fourmillent tellement qu’il faudra bien plus qu’une seule partie pour tout découvrir sur ce jeu exceptionnel. Un jeu vidéo comme on en redemande… Vous l’avez compris, Ratchet & Clank Rift Apart aurait pu être un excellent jeu mais il est bien plus que ça. Depuis quelques années, rares sont les jeux à avoir proposé quelque chose d’aussi simple de manière si parfaite le fun. Le tire rempli à la perfection le cahier des charges de ce qu’on attends d’une oeuvre vidéoludique qu’elle soit jouissive, ingénieuse et surtout amusante. Avec ses phases de gameplay variées, sa mise en scène à tomber par terre, sa réalisation qui surpasse de très loin tout ce qui a été fait jusqu’à maintenant ou encore ses personnages attachants mention spéciale pour Rivet Ratchet & Clank Rift Apart est tout simplement l’un des meilleurs jeux vidéo de ces dernières années, voire même de tous les temps. La question de l’acheter ou non ne se pose même pas c’est un cadeau fait par Insomniac Games à l’ensemble des joueurs PS5. Une vraie bouffée d’air fraîche, une claque technique et une expérience hors du commun, tout simplement.
Bienque la PS4 soit sous les projecteurs depuis fin 2013, la PS3 continue de nous livrer quelques titres. Aujourd’hui on s’attaque à une série devenue classique de la Playstation avec Ratchet & Clank Nexus.. Les joueurs de PlayStation ne peuvent pas ne pas connaitre la série des Ratchet & Clank avec au total une bonne douzaine de titres sur PS2, PSP, PS3 ou encore
Après l'excellent Returnal, le catalogue PlayStation 5 de Sony poursuit son chemin avec cette fois-ci la sortie du très attendu Ratchet & Clank Rift Apart. Il s'agit une nouvelle fois d'une exclusivité PlayStation 5 particulièrement attendue et qui se présente avec le statut de vitrine technologique. Une licence appréciée, accessible, dont le développement est assuré par le talentueux studio d'Insomniac Games. Un hit en puissance depuis son annonce qui est donc enfin disponible depuis le 11 juin dernier. Un épisode génial et incontournable ? On commence par faire un point sur l'aspect visuel du jeu. L'arrivée de la licence sur la nouvelle génération attire forcément les regards d'autant qu'Insomniac Games est aux commandes. Quand on voit le travail réalisé sur le dernier Marvel's Spider-Man Miles Morales, on peut logiquement attendre une très grosse prestation visuelle, d'où le statut annoncé de vitrine technologique. Dès les premières secondes, le verdict tombe l'expérience visuelle est fabuleuse. C'est magnifique, brillant, on n'a rarement vu une réalisation aussi sublime au point de se rapprocher d'un film Pixar. Une véritable démonstration qui contribue à cette joie à chaque session de jeu. Notre réaction est simple, on a l'impression d'être un enfant émerveillé par ce qu'il se produit à l'écran. La finesse des textures et le niveau de détail sont impressionnants, les animations sont nombreuses et bluffantes. Les effets visuels sont nombreux, variés et renforcent considérablement l'immersion du joueur dans des planètes variées et inspirée. C'est très coloré, vivant avec de superbes arrière-plans. La distance d'affichage est énorme, le travail sur la lumière participe lui aussi à ce résultat pétillant. Oui c'est une immense claque visuelle sans transition, sans lourdeur, sans chargement c'est fluide en permanence. Artistiquement parlant le jeu parvient à rester solide avec des environnements variés, c'est un vrai plaisir d'explorer chaque planète. Si l'on ne doutait pas des efforts pour exploiter la PlayStation 5, on pouvait craindre un petit manque d'inspiration sur l'univers de la série. Un doute très rapidement levé, le bestiaire est amusant, les protagonistes toujours aussi percutants avec de l'inédit, la série démontre une nouvelle fois son immense potentiel et surtout son plus beau visage. On préfère ne pas donner d'exemples sur les différents biomes de cette aventure ou sur ces petits détails amusants que vous pourrez découvrir. En tout cas l'univers est vivant, coloré avec cette petite touche d'humour propre à la série. Une opération séduction qui s'accompagne forcément d'une partie technique maîtrisée avec différents modes visuels fidélité, performance et performance RT. L'approche est donc similaire au dernier Spider-Man. Le mode fidélité mise sur la résolution en 4K native pour un framerate stable à 30fps. Un mode séduisant qui permet de profiter à fond des effets visuels du jeu dans une résolution à tomber par terre et avec la présence du ray-tracing. Ensuite le mode performance cherche absolument le confort et la fluidité max avec un framerate bloqué à 60fps. C'est un régal pour l'expérience de jeu mais il faut accepter une résolution 4K dynamique, pas de ray-tracing et avec un peu moins d'effets visuels mais la différence est mince et n'empêche de savourer le travail artistique. Enfin il existe une forme de compromis avec le mode performance RT qui joue toujours la carte de la fluidité comme le mode performance sauf qu'il rajoute le ray-tracing et donc un peu plus d'effets mais toujours dans une résolution en 4K dynamique. Forcément, avec trois propositions et donc un choix à faire, on peut se trouver face à un doute de ne pas faire le bon choix par rapport au jeu, ses attentes et son équipement. Pas d'inquiétude, il faut y voir dans le cas présent comme un bonus, un privilège mais qu'importe votre choix, vous pourrez profiter de belle manière au jeu. Il s'agit là d'une option pour répondre aux demandes de joueurs exigeants sur la résolution ou la fluidité, mais encore une fois, il n'y a pas de mauvais choix. Le jeu intègre donc cette liste des titres qui sortent de belle manière dès le premier jour. Pas de scandale ou de gros problème, on a juste constaté de très rares bugs de collisions. Il faut vraiment se forcer pour donner un petit point négatif sur la réalisation du jeu dont l'état est quasiment irréprochable. Finalement, le vrai piège de cet épisode se situe, avant le coup, plutôt dans le gameplay et le contenu. On a bien compris que tout est mis en oeuvre pour obtenir une claque graphique et vanter le potentiel et les capacités de la PlayStation 5. Mais derrière cette façade absolument sublime, il faut tout de même retrouver les belles sensations de la série mais aussi quelques nouveautés. Là aussi le doute se lève en quelques secondes. Si l'on commence à bien connaître le lombax Ratchet et le robot Clank, ce nouvel épisode intègre un nouvel épisode jouable Rivet. Lombax au féminin, ce protagoniste est la belle surprise de cet épisode tout en respectant le gameplay de base de la série. Un ajout profitable pour le rythme et la variété des séquences. Une autre nouveauté mérite d'être mise en lumière. Pour poursuivre la démarche de mettre en valeur le potentiel de la PlayStation 5, cet épisode qui est d'ailleurs une forme de suite de l'épisode Nexus mise sur des failles dimensionnelles. Heureusement elles ne sont pas comme une forme de démo technique mais présente une cohérence avec l'histoire de cet épisode et sert à merveille le gameplay. Alors oui, elles prouvent les qualités du SSD de la console, et c'est d'ailleurs très impressionnant. Mais cette facilité déconcertante de changer radicalement de zone sans attente, c'est bluffant. Pas de transition, on bascule d'un style à un autre et cela offre un rythme nerveux et dynamique qui apporte un punch aux séquences en question. L'effet provoqué fonctionne jusqu'à la fin de l'histoire, c'est étonnant, efficace et addictif. Cette mécanique de séquences alternatives est une prouesse technique qui offre un plaisir de jeu et une vraie rupture avec les phases d'explorations et d'actions plus classiques pour le genre. On retrouve les solides bases de la licence avec déjà une prise en main vraiment simple et rapide. On peut sauter, mettre des coups avec la clé/marteau, viser et tirer avec les armes deux crans donc deux modes de tirs mais aussi courir ou encore esquiver nouveauté sympathique. Si l'on peut mettre en lumière des nouveautés, on va rester prudent de manière à vous laisser la mesure des nouveaux ajouts. Il faut surtout bien comprendre que le jeu maîtrise totalement son gameplay avec une base classique et de l'inédit pertinent. Les séquences sont variées, des zones où l'action est roi, des phases de plateforme mais aussi un peu de puzzle afin de mettre un peu de réflexion. L'exploration est aussi de la partie en cherchant les trésors cachés boulon d'or par exemple. Le rythme est bon avec un arsenal et des gadgets toujours aussi drôles et variés. On se balance avec le grappin, on court sur les murs, on plane avec les bottes, on marche sur des surfaces qui défient la gravité grâce aux bottes, on se téléporte vers des failles, on ouvre des portes vers d'autres mondes... Pour les armes même constat avec un potentiel de progression sous forme de niveaux et d'améliorations. On passe rapidement d'une arme à une autre avec une traditionnelle roue des armes. On peut aussi citer la présence de rails, d'arènes, de boss... C'est vraiment très riche et dynamique tout au long de l'aventure. Il faut aussi souligner un level-design inspiré et une belle régularité dans la conception des planètes, l'équilibre est très bon. Si l'on incarne des lombax, le jeu offre aussi des passages où l'on prend le contrôle de Clank. Une manière supplémentaire d'apporter de la variété à une aventure déjà très riche et plaisante. Des séquences dans un style puzzle qui se montre amusant tout en respectant son approche accessible. Le jeu va même encore plus loin avec d'autres séquences qu'on vous laisse découvrir mais la mention suffit à indiquer le soin accordé à l'aventure, on ne s'ennuie jamais. Comme pour la partie visuelle, s'il faut absolument se forcer à évoquer un léger point négatif, on pourra éventuellement parler d'une caméra dont le placement peut déplaire lors de très rares situations. Mais revenons aux qualités de cet épisode en parlant désormais de l'exploitation de la DualSense. On s'en doutait avec un tel statut, le jeu allait mettre le paquet pour exploiter la manette dont le potentiel est immense. Si le haut-parleur est vraiment bien utilisé et de manière équilibrée, les retours haptiques et les gâchettes adaptatives sont aussi au rendez-vous et le résultat est vraiment excellent. C'est clairement ce type de jeu qui prouve que cette manette est une réussite et que ses fonctionnalités renforcent l'immersion du joueur en plus de donner des idées aux développeurs. La preuve, Insomniac Games intègre les gâchettes adaptatives au coeur même du gameplay, pas uniquement pour jouer sur les sensations mais pour définir deux modes de tirs pour chaque arme avec un résultat différent. Non seulement l'idée est intéressante mais les sensations sont convaincantes. Même constat pour les vibrations aux multiples nuances selon l'environnement les matières au sol, l'ambiance sonore, la météo.... Au niveau du contenu, on retrouve un épisode très classique dans sa proposition. Pour la durée de vie, il faut compter 10-11 heures pour terminer le jeu en ligne droite ou presque. Si vous cherchez vraiment à finir le jeu à fond et potentiellement faire les trophées 47 au total en comptant le trophée platine, le temps de jeu se situe entre 17 et 20 heures maximum. En dehors des objectifs principaux qui font avancer l'histoire, le jeu propose des objectifs secondaires. Pour motiver à l'exploration, de nombreux collectibles sont de la partie. On peut déjà mentionner le raritanium, une matière nécessaire à l'amélioration des armes. Autrement on pourra partir à la recherche des boulons d'or chaque boulon est synonyme d'un bonus, des ours en peluche, des robots ou encore des lorbes. Ces deux derniers types d'objets permettent d'en apprendre un peu plus sur l'histoire. Au niveau de la progression des personnages et des armes, l'évolution est commune. Une souplesse appréciable à l'image de la monnaie les boulons. Il existe donc une montée de niveau pour le personnage qui permet d'accroître sa santé tandis que chaque arme augmente au fil de son utilisation. Chaque niveau d'arme permet d'étendre son potentiel d'amélioration. L'achat d'une amélioration sous forme de cases est possible uniquement en faisant usage du raritanium. Il existe aussi des améliorations passives qui se débloquent en fonction des pièces obtenues pour les différentes armures du jeu. Chaque armure est divisée en trois pièces, dès que vous avez le set complet, vous débloquez un atout passif qu'importe si vous équipez cette armure. Chaque armure possède donc un casque, un plastron et des jambières. On peut obtenir une pièce en réalisant des missions secondaires mais aussi en visitant des failles dimensionnelles qui proposent une épreuve de plateforme. Enfin on souligne que le jeu comporte un mode "new game plus" pour refaire l'aventure en conservant sa progression au niveau des armes, mieux encore le plafond des niveaux augmente pour l'occasion. Au niveau de l'ambiance sonore, les développeurs sortent là aussi le grand jeu. On pourra profiter de très bons thèmes musicaux, à la fois nombreux et pertinents en fonction de ce qui se déroule à l'écran. La variété est au rendez-vous et l'ensemble des morceaux s'intègrent parfaitement à l'univers de licence, pas la moindre fausse note. Un constat positif également valable pour les bruitages dont certains sortent des haut-parleurs de la manette. Pour enfoncer complètement le clou sur le traitement sonore, ce nouvel épisode nous offre des doublages français excellents. Une fois encore, pas de fausse note, les voix collent à merveille avec le casting avec en prime une synchronisation satisfaisante. Enfin on termine avec le scénario du jeu. Ce n'est sûrement pas le meilleur aspect de ce nouvel opus mais contrairement à ce que l'on pouvait craindre, l'écriture est soigné et inspiré. Il ne s'agit pas d'un simple prétexte pour faire voyager notre duo loin de là . Cet épisode fait d'ailleurs écho à l'épisode PlayStation 3 Ratchet & Clank Nexus. Ce nouveau voyage est toujours aussi coloré, toujours aussi drôle avec son lot de nouveautés et de clins d'oeil. Nefarious est évidemment de la partie avec pour coeur de l'histoire les fameuses failles dimensionnelles. Le charme opère toujours, c'est toujours aussi frais et équilibré même si le déroulement est classique pour le genre. Une aventure pétillante qui démontre le potentiel de la console mais aussi de la licence qui possède encore de beaux jours devant elle. Vous l'aurez compris, l'histoire est simple mais captivante et amusante. Ratchet & Clank Rift Apart est une exclusivité incontournable sur PlayStation 5. Visuellement magnifique, le titre réalise une très grosse performance artistique et technique. On retrouve le gameplay solide de la licence avec des nouveautés inspirés qui renforcent le plaisir de jeu tout en restant accessible. Un fun évident qui s'accompagne d'une superbe bande-son mais aussi d'une histoire séduisante. Le contenu est sérieux sans faire de miracle pour sa catégorie. Si vous avez une PlayStation 5, vous pouvez foncer les yeux fermés, ce serait une erreur de ne pas découvrir cette belle aventure. - Graphismes 19/20 Gameplay 18/20 Durée de vie 15/20 Bande-son 18/20 Scénario 15/20 - Note globale 18/20 - LaPS5 a envahi nos rayons il y a quelques mois, sans surprise, la belle de Sony Interactive Entertainment accueille un nouvel épisode intitulé Ratchet & Clank: Rift Apart. Sony PlayStation amorce un virage historique avec "Ratchet & Clank Rift Apart" et son design façon " Pixar". Exclusivité PS5, ce jeu redéfinit - dès les premières secondes - les limites technologiques et artistiques des jeux vidéo en 2021. S'appuyant sur les excellentes bases de la série d'Insomniac sur consoles PlayStation depuis 2002, cet opus "spécial PS5" impressionne par la beauté de ses graphismes "Next Gen" ultra-détaillés à 60 images seconde et sur-vitaminés avec l'effet Ray Tracing, mais surtout par sa capacité époustouflante à changer de décor instantanément. Il n'y a aucun temps de chargement ! Un vrai régal pour qui aime l'illustre saga ou plus généralement les jeux d'action et de plates-formes 3D. Reste à savoir s'il s'agit - au-delà du côté cosmétique - du meilleur opus de la franchise ou juste d'un bel enrobage ? Après nous avoir proposé de nombreux jeux vidéo matures PEGI 18 - en exclusivité sur PS4 et PS5 - dont "God of War", "Ghost of Tsushima", "The Last of Us Part II" ou encore "Until Dawn" et "Days Gone", Sony PlayStation devrait mettre tout le monde d'accord en 2021 avec la sortie de "Ratchet & Clank Rift Apart" sur PS5. Sachant qu'il s'agit, cette fois, d'un divertissement grand public "PEGI 7", pouvant convenir à toute la famille. Disposant déjà une solide réputation depuis ses débuts, en 2002, les aventures de "Ratchet & Clank" du studio Insomniac font aujourd'hui un retour fracassant, via un déluge d'action et de plates-formes en 3D. Profitant pleinement de la formidable puissance de calculs de la PlayStation5, ainsi que de la rapidité de chargement possible, via la technologie SSD pour changer - instantanément - des décors complexes avec un niveau de détails assez hallucinant. Mais avant d'aller plus loin, revenons à l'essentiel qu'est-ce que "Ratchet & Clank Rift Apart" ? La trame scénaristique débute par une cérémonie dans l'immense cité de "Mégapolis" où nos deux compères sont invités et félicités pour leurs exploits passés. Malheureusement, cet évènement honorifique va rapidement dégénérer avec l'arrivée du maléfique "Nefarious" et de ses sbires qui ont dérobé une arme hautement dangereuse le "Dimensionator". Lequel est capable d'ouvrir des brèches inter-dimensionnelles. Avec elle, Ratchet pourrait enfin retrouver la planète des "Lombax" et donc sa famille perdue. Mais entre les mains du perfide "Nefarious", ce formidable joujou lui permet de dominer l'univers ! Commence alors un combat épique entre le bien et le mal. Précisons que rapidement Ratchet et Clank sont repérés. Et que notre Lombax préféré va faire la rencontre d'un sympathique personnage Rivet elle est issue de la même espèce que notre héros et arbore un design "félin" qui plaira aux plus jeunes. Ce qui permet de rythmer l'aventure et d'alterner les personnages principaux. Nul doute que ce sang neuf plaira aux fans de la saga, au-delà du "simple" déluge d'effets spéciaux. De même que le côté "démonstration technologique" de la console de Sony, hautement présent tout au long de l'aventure , contribuera à charmer tous les possesseurs de PS5. Bien au-delà des plus jeunes. Car oui, la série vise un public familial, mais son gameplay se révèle - in fine - assez fédérateur, avec des phases de combat et de tir, d'exploration 3D et une bonne dose de plates-formes. Bref, un cocktail efficace qui conjugue assez de styles pour offrir une expérience soutenue et divertissante. Intégralement localisé en VF, "Ratchet & Clank Rift Apart" bénéficie de nombreuses cinématiques où le niveau de détails est digne des derniers "Pixar". Du pelage de notre héros, jusqu'aux reflets dans les flaques d'eau, tout est soigné à l'extrême ! La trame scénaristique est l'occasion d'injecter une bonne dose d'humour pour amoindrir la violence des combats. Ce qui est un argument supplémentaire pour se laisser embarquer dans cette folle aventure. Emerveillement garanti ! Si le gameplay de la saga est déjà bon, depuis des années, il est ici "boosté" par les failles dimensionnelles. L'occasion pour les développeurs de nous faire voyager - de monde en monde - avec un rythme complètement fou ! L'introduction nous met immédiatement dans l'ambiance, mais au-delà de la découverte, l'équipe d'Insomniac a su composer avec un rythme hors du commun où l'on n'a jamais le temps de s'ennuyer. Techniquement, c'est rendu possible grâce au SSD de la PS5 qui permet de charger , en un temps record, toutes les textures en 4K et de métamorphoser les décors pour nous en mettre plein la vue. Et ça fonctionne ! Outre cette spécificité technologique, le côté artistique est lui aussi remarquable. Designs, décors, ambiances, jeux de lumières, effets visuels... tout contribue à faire de "Ratchet & Clank Rift Apart" un jeu hors norme. Aussi, l'ajout du RayTracing est ici pleinement adapté et contribue à nous méduser à chaque nouvelle zone exploréé. De notre point de vue, rien que la modélisation de la fourrure des "Lombax" Ratchet et Rivet redéfinissent à eux seuls les limites des jeux vidéo modernes en 2021. A y regarder de plus près, les équipes d'Insomniac sont presque capables de rivaliser avec l'expert de l'animation l'illustre Pixar. Un comble ! Nous vous invitons à visionner les vidéos présentes sur cette page, afin de vous faire votre propre opinion. mais n'oubliez pas que l'intérêt est d'en profiter en 4K, car si en 1080p c'est déjà très impressionnant, la claque visuelle est décuplée en 4K. Clairement, les trailers promotionnels ne mentent pas sur l'extraordinaire rendu des graphismes "next gen" de cet épisode. Comme bien des productions PS5, il y a deux options jouer en 30 fps avec les graphismes au maximum agrémentés du fameux "RayTracing" propre aux cartes graphiques RTX d'Nvidia ou bien, opter pour la fluidité du mode "performance" avec un affichage à 60 fps. Mais, au-delà de la beauté des graphismes, que vaut ce jeu ? Quid du gameplay ? Car oui, ne nous laissons pas éblouir par cette démonstration technologique. Manette en main, nous retrouvons une expérience assez classique pour qui à l'habitude de la saga d'Insomniac ou l'expérience des jeux vidéo. Nous retrouvons des mécanismes connus, mais efficaces. L'utilisation de failles dimensionnelles contribue fortement a éviter la lassitude et le sentiment d'avoir déjà vu des éléments du jeu dans d'autres productions. Sachant que courir sur les murs, effectuer des doubles sauts ou pouvoir tirer avec de multiples armes n'est pas d'une grande nouveauté. Pourtant, à l'usage, cet opus PS5 parvient à nous captiver du début à la fin, sans décevoir une fois passé l'effet "waouh". Cela s'explique par les courses-poursuites, les fusillades épiques ou encore les confrontations face aux Boss. La recette est travaillée et l'équipe aux manettes n'est pas novice ! Outre les armes, les accessoires dont les "Hoverbottes" ou le grapin renforcent le gameplay. Dans le même esprit, le fait de pouvoir se dématérialiser s'avère très utile. Nous vous laissons découvrir tout cela par vous même, mais retenez que même si vous n'êtes pas spécialement "réceptif" à cette saga, cet opus 2021 mérite largement la place dans votre ludothèque. Notez enfin que nous avons testé le jeu avec une version fournie par l'éditeur. Au lancement, quelques légers bugs étaient encore visibles. Le sachant, espérons qu'ils seront vite corrigés via les patchs correctifs. Geek4Life Souvenez-nous ! Sony PlayStation se servait des trailers pour communiquer sur les capacités techniques de la PS5 et de son fameux SSD. Et effectivement, le résultat est une claque absolue ! Si certains jeux sont déjà impressionnants, "Ratchet & Clank Rift Apart" devient le nouveau "mètre étalon". Modélisations ultra-détaillées, animations à couper le souffle, textures 4K, RayTracing... tout est fait pour nous émerveiller. Et cela fonctionne ! Dans la mesure du possible, évitez le mode "Performance" à 60 images/seconde, au profit de la version la plus spectaculaire. Gameplay & prise en main 18/20 Accessible, nerveux et dynamique, l'expérience fait honneur à Sony et au studio Insomniac. Les commandes sont vite maîtrisées, les familles dimensionnelles renouvellent sans cesse l'aventure avec un gameplay qui mélange astucieusement plusieurs styles combats, exploration, plates-formes, tir... Pas le temps de s'ennuyer ! Musique et bruitages 18/20 Entièrement localisé en français, "Ratchet & Clank Rift Apart" dispose d'une bande-son soignée qui contribue à valider son statut de "Hit" incontournable sur PS5. Les acteurs apportent une bonne dose d'humour et d'émotions, tandis que les bruitages et musiques signent une proximité avec les films d'animation façon Pixar. Du grand Art ! "Ratchet & Clank Rift Apart" a de grandes qualités, mais la durée de vie dépend de l'âge du joueur. Si les plus jeunes vont certainement y passer un paquet d'heures, un joueur adulte ou expérimenté pourra en revanche le terminer en un peu plus de dix heures. Si c'est déjà très correctpour une production de ce type et vu l'exploit technique et artistique, forcément nous aurions aimé prolonger l'aventure uniquement jouable en solo. "Ratchet & Clank Rift Apart" était certes annoncé par beaucoup comme "l'un des jeux les plus impressionnants de la PS5", l'ayant enfin testé, c'est effectivement le cas. JAMAIS un jeu vidéo n'a atteint un tel niveau et rivalisé autant avec les films d'animation dont ceux de l'illustre studio "Prixar". De ce fait, si vous aimez la série, ou plus généralement les bons jeux d'action/plates-formes, cette nouvelle production d'Insomniac est tout simplement "indispensable" dans votre ludothèque. Bénéficiant de graphismes réellement Next Gen, "Ratchet & Clank Rift Apart" devrait rapidement s'imposer comme le nouveau "mètre étalon" en la matière. Mais il serait réducteur de nous limiter à ses graphismes. "Ratchet & Clank Rift Apart" est une réussite à tous les niveaux. Une expérience vidéo-ludique à connaitre, même si son côté "bon enfant" peut déplaire. Sony PlayStation vient de titiller encore un peu, les nombreux joueurs déçus de ne pas trouver de PS5 avec la crise des semi-conducteurs. Espérons que cette pénurie sera vite de l'histoire ancienne ! Nous n'avons pas encore d'avis, partagez votre avis avec tous ! q4Nb7Uz.